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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 14:01

PEKATRALATAK

Vous pouvez nous faire un point sur la formation actuelle et les prods du groupe ?

MELVIN : ben la formation actuelle du groupe s'est resserrée autour de Yanik et oim. On est plus que deux, depuis que Oui oui a arrêté la basse. Il continue à nous suivre et on a des projets communs, mais il sera plus sur scène. Au niveau des productions, le split LP avec Urban Blight "Mort au punk" est toujours dispo… Une nouvelle production vient juste d'arriver, il s'agit d'un split EP picture disc avec les grindcoreux tout foufous de Tekken. C'est Weewee et Vendetta qui sortent ça. Et pi sinon y'aura d'autres trucs mais pour l'instant ça sert à rien d'en parler...

Vous avez été qualifiés pas mal d'extrémistes ? Qu'est ce que vous en pensez ? Votre état d'esprit a-t-il changé depuis vos débuts ?

YANIK : Faire des concerts de soutien est-ce que c'est extrémiste, vouloir que le punk redevienne une menace et ne soit plus un produit de consommation courante, penser que libération animale et lutte d'émancipation humaine sont deux choses liées (on ne peut pas être pour le respect de la dignité humaine et dans le même temps accepter de voir des animaux battus ou massacrés pour le plaisir du jeu ou de la bouffe), penser que le changement ne se fera jamais dans les urnes mais par des actions concrètes légales ou illégales (tout dépend du crédit que l'on accorde aux lois votées et appliquées par un état aux service du patronat et du sécuritaire à tout prix). Tout ça est-ce que c'est extrémiste ? il y a beaucoup d'autres exemples, je pense que sans débat et sans autocritique le mouvement punk ne peut pas avancer. L'état d'esprit n'a pas vraiment changé, juste on ne fait plus les choses de la même manière. En plus être deux ou trois nous permet de se déplacer plus facilement que lorsque nous étions 6 ou 7.

MELVIN : Extrémistes ? Il faudrait arrêter une bonne fois pour toute de dire qu'on est un groupe surpolitisé et blablabli et blablabla ! Lisez nos textes, et après vous comparez avec Crass, Conflict, Fœtus Party, Kochise, Phase Terminale et après dites nous en quoi on est extrémistes… Les positions et les choses qu'on a défendues n'ont rien d'extrémistes ! On donne notre avis et oui on est solidaire de la lutte basque, extrémiste ? et oui on est végétarien, extrémiste ? et oui on est contre la commercialisation du punk, extrémiste ? Beaucoup de gens pensent que Combat Rock c'est de la merde, pourtant ça ne le fait pas de le dire, hypocrisie généralisée dans la scène qui veut que ce que tu racontes devant le comptoir avec une bière est acceptable, mais ça devient extrémiste quand tu as l'honnêteté de dire ce que tu penses dans ton zine, surtout si c'est pas consensuel ! Beaucoup de gens chient sur Rock Sound, pourtant j'en ai vu tellement dans leurs pages… bande d'hypocrites ! Beaucoup de gens sont contre le capitalisme mais gèrent leur groupe comme une micro entreprise et certaines impriment même des tee-shirt anarchistes parce qu'ils savent qu'il y aura toujours des couillons pour acheter ce genre de merde à 20 euros ! Extrémiste de faire un dessin « mort aux punks qui mangent de l'E472 » ? Vous pensez qu'on est une secte mormon, ou savez vous ce qu'est le second degré ? L'humour ? « Punkrocker de merde » ça nous a foutu un beau paquet d'embrouilles, ah ça ! Pour chier sur la société qu'est pas cool, pour niquer tous ces « enculés de flics », pour foutre au feu tous ces « enculés de nazis » ou pour détruire tous ces « enculés d'homophobes » là, y'a du monde ! Mais alors pour critiquer notre propre mouvement, ils sont où ? Les punks veulent détruire la société et y mettre l'anarchie à la place alors que la plupart sont même pas capables de se tenir en concert ! Regardez le notre mouvement, et dites moi où vous la voyez la crédibilité ? Qu'est ce qui empêche les gens qui sont en dehors du mouvement punk de prendre notre belle scène pour un ramassis d'abrutis ? Vous avez pas honte quand vous voyez à quoi ça ressemble les concerts punks ? Sérieusement ? Vous croyez qu'on ira loin comme ça ? Le punk en fait ce serait pas juste un défouloir pour quelques années, entre le moment où on est encore chez papa maman et le moment où on trouve un appart et qu'on va trimer?

Vous pouvez nous parler de votre grande tournée dans les pays de l'est ? Vous seriez prets à repartir à l'aventure ? Si oui, où ?

YANIK : On est parti deux mois dans une dizaine de pays de l'est avec une priorité pour l'ex-Yougoslavie. Nous voulions rester un maximum de temps en Croatie, en Bosnie, en Serbie et au Monténégro. On y a rencontré des gens vraiment excellents qui essaient, malgré toutes les difficultés, d'organiser des trucs (manifs, concerts, no border camp, food not bomb...), ils ont l'énergie qui manque de plus en plus en France. En Serbie nous avons rencontré des gens qui nous ont expliqué leur situation que l'on peut résumer ainsi : la Serbie est une énorme prison, personne ne peut sortir du pays sans un dossier énorme et même lorsque tout est complet, l'Europe ne donne pas systématiquement un visa (putain d'espace schengen). Bien sûr que l'on veut y retourner soutenir nos amis serbes, croates, bosniaques, roumains... On a encore pleins de choses à apprendre de peuples qui, après plusieurs années de dictature communiste, ne veulent pas d'un empire libéral européen (un vieux rêve d'Hitler, je crois ! )

MELVIN : Ben, on a fait trois tournées là bas, de l'ex-Yougoslavie jusqu'en Pologne en passant par la Roumanie , la Slovakie , la Tchekie et la Bulgarie. Que dire si ce n'est que les conditions sont délicates, pas faciles et que c'est pour ça qu'on se doit de les soutenir. Quand on sait combien de groupes d'Europe de l'Ouest vont jouer là bas (je parle des pays tout niqués comme la Roumanie , la Macédoine par exemple) on est écoeuré ! On parle d'une soit disante solidarité et pi on se rend bien compte que la scène punk marche comme tout ce qu'on peut critiquer… Pour nous c'est un devoir d'aller soutenir ces gens là, c'est beaucoup plus important que d'aller se faire plaisir à tourner en Allemagne ! Comme Yanik disait, nos potes serbes peuvent pas sortir de leur pays, si nous, les groupes punks, on va pas là bas les soutenir, pour eux pas moyen de voir des groupes, de rencontrer d'autres gens. Si on est des punks et pas des souris c'est ces gens là qu'il faut soutenir en priorité ! Même si les conditions, les routes, les concerts sont parfois un peu durs, qu'il y a pas forcément grand monde, qu'on rencontre pas obligatoirement un gratin punk au courant des dernières tendances, même si c'est défrayé avec pas grand-chose, quand y'a défraiement… On est punk ou pas ? On cherche quoi, on le fait pour quoi ?

Ca peut paraitre con comme question, mais qu'est ce qui vous motive à faire de l'anarcho-punk ?

YANIK : Pourquoi faire de l'anarcho-punk ? bonne question. Peut-être parce que c'est plus difficile, peut-être parce qu'en tout temps les minorités ont plus fait bougé les choses, parce que c'est ridicule d'imaginer que l'on peut changer le système de l'intérieur, le DIY est la seule alternative au business de la musique, la musique je ne peux l'imaginer que politique, j'aime le punk pour l'énergie qu'il dégage et en plus on m'a toujours dit que les punks c'étaient des anarchistes, alors je fais de l'anarcho-punk.

MELVIN : Ben qu'est ce qui te motive à garder ton cerveau ? Personnellement je suis arrivé au punk par l'anarchisme. Je veux dire que je me sentais anarchiste, jeune je lisais des bouquins anars, sans savoir qu'il y avait une F.A. ou des groupes punx qui chantaient dans le même sens… Quand j'ai entendu les Bérus (eh oui, comme tout le monde) j'ai été très surpris, j'ai découvert qu'il y avait des groupes qui utilisaient la musique pour véhiculer des idées !

Et bien c'est pareil pour nous d'une certaine manière, je n'ai rien à dire sur la musique, je n'y connais pas grand chose en rock'n'roll, j'utilise juste ce medium comme j'utilise le dessin ou l'écriture. On pense que le punk est un outil très intéressant pour découvrir d'autres gens qui vivent d'autres choses, brasser tout ça, et au final espérer être moins con. C'est comme ça que le punk fonctionne pour nous, on a choisi ce mouvement parce que c'est la continuité du mouvement hippie de la fin des sixties (eh oui, ouvrez vos livres d'histoire), c'est un des enfants du situationnisme, c'est un des héritiers du mouvement dada, pour tout ça, pour toute cette philosophie, nous nous sentons rattachés au punk…

On nous reproche souvent de prêcher à des convaincus, si c'était vrai on aurait moins d'embrouilles mais quant bien même… Ce qui m'intéresse c'est d'aider à construire une réelle scène « alternative », dans le sens premier du mot. Développer un espace dans lequel les gens qui veulent sortir du système puisse venir, et puis qu'on puisse montrer aux gens d'en face que c'est POSSIBLE. Montrer que vivre, vivre nos vies, appliquer nos textes, mener à bien nos projets, nos passions c'est pas de l'utopie. Travailler dans un taf de merde pour militer tous les soirs pour améliorer la société et essayer de reformer nos institutions, très peu pour moi. Je veux pas qu'on se goure sur ce que je dis, je m'oppose pas à ces gens là, c'est juste que moi, ma vie, je la prend en main maintenant, j'attend pas. Attendre le grand soir, attendre le paradis, attendre l'avènement du furher, attendre la retraite, tous les gens attendent quelque chose, moi j'attend que ma pizza soit cuite et c'est tout. On construit pour le vivre maintenant. On apprend les recettes de cuisine pour se faire à manger en suivant ! Alors dans ce contexte l'anarchopunk c'est un mode de vie. Donc on en fait pas plus de prosélytisme que ça, on vit entre nous, et on prépare le terrain pour ceux et celles qui veulent nous rejoindre.

Etes vous engagés dans d'autres actions que la musique , dans la vie de tous les jours ? Quel est votre rapport avec la politique ?

YANIK : J'ai milité un peu avec les demos, un groupe d'actions directes non-violentes qui prône la désobéissance civile, mais j'ai arrêté car le truc est noyauté par un parti politique abertzale (abertzaleen batasuna), qui, selon moi, utilise les demos dans un but uniquement électoral, bien sûr qu'ils sont sincères dans les actions (bilinguisme dans les lieux publiques, création d'une université en langue basque...), le problème est que ceux qui vont en garde à vue ne sont pas forcément ceux qui ont décidé des actions. Au niveau de la politique c'est un truc qui m'intéresse car depuis que les classes populaires ont délaissés la politique pour les matchs de foot, les gouvernements de droite comme de gauche ont pillés les acquis sociaux, détruits les lieux de concerts, imposés des arrêtes anti-mendicité, imposés des maximas sonores qui font que bientôt il sera plus agréable d'écouter de la musique chez soi plutôt que dans des bars, des salles à petit prix, voire prix libre. Depuis 20 ans, les gouvernements ont imposés des peurs (peur du chômage, peur des immigrés, peur de la prison, peur de son voisin parce qu'il rentre pas à une heure a laquelle les hônnêtes citoyens sont au lit... C'est parce que le peuple a abandonné la politique, que la politique a abandonné le peuple. Et qu'on me parle pas de sursaut après le 21 avril, c'est juste la bête blessée à mort qui pousse ses derniers cris.

MELVIN : Ben je suis super engagé quoi, je pose des bombes pour l'ETA, je plastique des boucheries, je m'introduit en douce la nuit à la Fnac pour rayer les disques combat rock, je pars en vacance en Colombie dans les camps d'été des Farcs, je cuisine du tofu toute la journée, jamais je ne manque une émission d'Arlette Chabot, je suis attentivement les débats entre Apatride-Vendetta contre Barricata-BFM, je milite dans divers Black Blocs de province, je suis pote avec Greg Future Noir, je participe à des forums punks sur le net (ah non ça c'est trop hardcore !)… Bref comme beaucoup de gens commencent à le savoir je suis un extrémiste qui déteste les punks habillés en punk, les punk non politisés, les politisés non punks, les non politisés habillés en rien… En fait, j'ai de plus en plus honte de répondre aux interviews parce que ce que je fais ne regarde que moi et mes proches. Je suis juste dans un groupe, au milieu de milliers d'autres, on raconte quelque chose, y'a du fond (sérieux) et de la forme (pas toujours sérieuse, c'est une démarche artistique)… Et non on ne distribue pas de mode d'emploi, ceux et celles qui captent rien, tant pi, qu'ils repartent à la case départ ! C'est pas parce qu'on dit que manger de la viande c'est pas bien, que la politique centrafricaine française est responsable de génocide ou que je verrai bien Avril Lavigne chez Dialektik qu'on est forcément des militants acharnés. Comme je disais dans la réponse au dessus, notre principal combat c'est de vivre au quotidien au plus près de nos idées pour prouver que c'est possible et parce que chanter la révolution c'est bien, mais ça sert à rien si tu sais pas cuisiner un choux !

Que pensez vous des groupes engagés politiquement, rattachés à un parti ?

YANIK : A part jean Ferrat qui était proche du P.C.F., je ne connais pas de groupes rattachés à un parti. Nous avons joué deux fois à la fête de l'huma, mais je pense pas que ça fasse de nous des encartés P.C.

MELVIN : Et Yanik t'oublis aussi qu'on a joué 2 fois pour la CNT alors qu'on rejette la notion de travail, une fois pour la F.A. alors qu'on aime pas Leo Ferré et qu'on est végétarien (il faut le faire), plusieurs fois pour No Pasaran alors qu'on est nationalistes basques (pouf pouf)…

Les groupes engagés politiquement ça veut pas dire grand-chose, tu parles de trucs comme la Brigada et la CNT , Zebda et Motivés, Legion 88 et le PNFE, les Bérus et SOS Racisme (ih ih ih)… Personne ne sait trop ce que ça veut dire « engagés politiquement », certains groupes braillent des slogans antifas à tour de bras et sont loin d'avoir une démarche ou un discours intéressants ! D'autres chantent les petites fleurs mais dans la façon qu'ils ont de le faire, ça a un sens, ça veut dire quelque chose… C'est toute la différence qu'il y a entre Independance Day et Starship Troopers ! Personnellement je me retrouve dans les œuvres (disques, films, livres) qui utilisent la fiction pour raconter une histoire et qui développent une réflection politique par la façon qu'ils ont eu de nous la raconter. Plongez vous dans les textes de Crass par exemple, c'est loin d'être des textes à la Conflict ou à la Sin Dios … Pourtant leur démarche est bien plus intéressante (même si je respecte totalement l'engagement de Sin Dios faut pas déconner einh ?!)

Vous parlez très souvent de l'APF (fédération anarcho punk), est ce que vous pourriez nous présenter un peu la chose, et ce qui vous plait la dedans...

MELVIN : La fédération anarchopunk est une tentative de se structurer pour pouvoir agir plus efficacement. Un fanzine se fait, difficilement mais il se fait (Contre culture) et quelques projets sont à l'étude. Il s'agit juste d'établir un réseau d'orgas et de personnes, il n'y a pas vraiment de ligne claire juste la volonté de ne pas rester seulE dans son coin... Par rapport à d'autres pays, on est vraiment à la ramasse... Défauts structurels ? Manque de moyens ? de personnes ? C'est un peu tout ça à la fois... Ne nous leurons pas, la démarche anticapitaliste qui doit déboucher sur le DIY, le refus du punk commercial qui doit nous pousser à l'autocritique de notre propre mouvement, de nos propres pratiques ne sont pas des idées vraiment fédératrices. La sape, la bière, la musique sont des sujets beaucoup plus dans l'air du temps...!

Les groupes que vous écoutez au quotidien ?

YANIK : Ben, assez régulièrement j'écoute les Bérus, Dezerter, les Frères misère...

MELVIN : Euh… Citons pour ses derniers temps en vrac Biala Goraczka (un excellent groupe polonais que je vous invite à dénicher chez maloka d'ici quelques temps) Behind enemy lines, et sinon je me lasserai jamais de Boney M, Lucrate Milk, Aus Rotten… J'attends de choper le dernier Fœtus Party aussi ! A part ça j'écoute en ce moment pas mal de BO de films genre Zombi 2 (Frizzi), Nosferatu et Aguirre (Popol Vuh) et puis Yanik et moi passons quand même le plus clair de notre temps à écouter Gilles Servat ou France Intox.

Musicalement, depuis quelques temps, vous faites des compos assez grind. Comment expliquez vous cette évolution ? Que pensez vous de cette scène pas toujours connue du public punk ?

MELVIN : Assez "grind" ?! Euh... faut quand même rester serieux ! C'est pas passke on a une reprise de Tekken et que ça braille un peu plus qu'il y a 5 ou 6 ans qu'on a quelque chose à voir avec le grind voyons ! Nos morceaux font entre 45 secondes et 3 minutes, on ne met que 3 morceaux sur une face de EP... C'est pas très grindcore ça ! J'ai même arrêté d'acheter des disques d'Agathocles et Yanik c'est pas le garçon le plus "grind" que j'ai rencontré (d'ailleurs quand je l'ai rencontré la chanson la plus grind qu'il avait du écouter ça devait être "Vengeur masqué" des LV88 ih ih ih) Non non non, on a rien à voir avec le grind... Après je pense que ça commence à être de plus en plus connu. Je me souviens y'a une bonne dizaine d'années les concerts crust/grind étaient séparés des concerts de punkrock... Aujourd'hui tu peux trouver facilement des concerts mixtes, les oreilles des rockers punks se sont peu à peu habituées aux groupes de grind et à tous les styles approchants (power violence, fastcore, crust...) Après ce que j'en pense c'est qu'à la base la poignée de groupes qui ont défendus ce style étaient de très bons groupes véhiculant des idées très intéressantes (Napalm Death, Electrohippies, Carcass et leur discours sur le végétarisme, Sore Throat contre le business dans le métal...) Je parle de cette fournée qui s'ébrouait dans le metal (provenant souvant des débuts d'Earache avant que ceux ci ne partent en vrille consumériste). Depuis ça a changé, le grind n'est plus la musique extrème qu'elle était avant... Ca a perdu de sa signification, il ne reste qu'une enveloppe vide dans laquelle on peut y mettre ce qu'on veut, comme le punk, le hardcore (tous ces styles qui ne veulent plus dire grand chose en soi) J'suis pas très clair, non ? ben tant pi... Et si vous voulez vous intéresser à ce style particulier, je ne peux que vous conseiller de vous procurer le dernier split EP de Tekken dispo chez Vendetta !

Une vidéo du groupe est en préparation. Vous pouvez nous expliquer son contenu, et comment vous est venue l'idée de faire ce projet ? Elle sera dispo quand ?

MELVIN : Alors cette video sera un peu plus que juste une video sur le groupe avec des lives pourris et des clips miteux (ou mytho)… Ca sera en fait une splitvideo entre les Pekatres et mon zine. Mais je peux pas trop expliquer son contenu pour l'instant, vous verrez. Tout ce que je peux dire, pour revenir un peu sur ta question 3, c'est qu'on a une quinzaine d'heures de rush de notre tournée dans l'Est de l'an dernier et une dizaine de cette année avec quelques interview. On y retrouvera aussi Crass (documentaire d'une heure), des clips de groupes divers et variés mais avec ki on est copain-copain, des interviews et bien plus mais chhhuuuut.

L'idée est là depuis des années mais j'ai mis très longtemps à rassembler le matériel nécessaire à la production de ce genre de projet (bécane, caméra, scanner) à cause d'un manque flagrant de moyens financiers. Ca sera dispo main à la main en DVD, et téléchargeable sur le net… Pour j'espère Janvier 2005 si je bosse bien (c'est-à-dire que ceux et celles qui nous connaissent rectifient déjà d'eux-mêmes cette date à Mars 2008 !)

Melvin tu fais beaucoup d'illustrations pour les prods du groupe, tu as dejà fait des fanzines, BD, etc... ?

MELVIN : J'ai fait une split BD en 1994 qui s'appelait « Pulsions Terroristes », ensuite un fanzine qui s'appelait « Bouh dans ta face », trois numéros entre 94 et 96… Quelques collaborations avec divers projets collectifs comme les zines Boum dans ton G'nou (organe de combat de la Fraction Art Mais Rouge) Coma Lucide, My Way et bien d'autres. Je réfléchis à une extension de notre site où l'on pourra trouver un peu tout ce que j'ai fait ces 10 dernières années. Ca se fera mais pas encore tout de suite. Avant il faut que je finisse le site des Pekatres, c'est la priorité.

Quels sont vos autres projets pour le futur ?

MELVIN : Tourner, aller dans des pays qu'on connaît pas, aller jouer à Moscou, faire venir nos amiEs, retourner chez eux/elles… Aller en Amérique du Sud et apprendre l'espagnol… Aller au Japon et apprendre à faire des sushis (non je rigole ! enfin quand même on devrait pas trop rigoler avec ça ! Koike, une interview sans questions sur la viande et l'ETA moi je sais plus quoi raconter !) Et pi sinon sortir d'autres disques… enfin arriver à en faire un avec les vieux potos de Phase Terminale… Continuer ce qu'on fait en fait. Nos projets immédiat c'est déjà de finir ce sur quoi on est en train de taffer!

Mot de la fin , un truc que vous voudriez rajouter ?

YANIK : Bonne chance à joelle aubron mais la lutte continue pour les autres

MELVIN : Passez nous voir sur notre site ou écrivez nous avec du vrai papier vous aurez des vrais réponses ! Merci à toi c'est cool de t'intéresser à ce qu'on fait…

 

 


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Published by coutoentrelesdents

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