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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 09:49

 





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NOVEMBRE 2012


"Remue le couteau dans la plèbe / mais dis toi bien que la plèbe t'emmerde /de cette plaie nous sommes la gangraine,ois donc où la fureur nous mène (...) Amer, armés de nos rages de nos peines / sanglants on le sait des coups que la vie nous assène/ Vivants on le sent  car à chaque moment nos coeurs saignent (...) Sept ans , sept ans déjà depuis Zyed et Bouna / 5 ans 5 ans pour rien pour tantd'autres comme Kanté Mara / 15 ans pourquoi? Pour vivre et la vie est combat "

Retourne le couteau dans la Plèbe

morceau à venir

Eh oui 7 ans déjà

" Rappelles toi de Novembre...en attendant des cendres"Disait déjà un morceau de l'époque ivre de fureur, de fureur de vivre, de vaincre et donc d'abord de l'envie d'en découdre...Du besoin répondre à l'appel ardant qui raisonne en chacun de ceux qui refusent de de baisser les yeux.

Baisser les yeux devant la chronique programmée de notre reddition. Déjà écrite, ils nous la rejouent chaque jour à grand renfort de l'arme de l'époque "la communication". Le pilonnage d'information, sans dialogue, sans en remise en question ni doute, sans appréciation des limites...Et c'est nous qu'o accuse de faire de la propagande. Là où nous le reconnaissons fort bien.

Car tout " spectacularisé" qu'il soit par moment, l'affrontement auquel nous ne pouvons que prendre part n'en est pas moins une guerre ouverte.Une guerre qui dépasse largement le cadre de ce cirque politique dont ils voudraient qu'on se contente - en seimple spectateur. Une guerre qui ne s'arrête pas àla fin de leurs représentations, qu'elles prennent la forme de talk show politique ou d'AG étudiaznte, là où chacun se cantonne sagement au rôle qui lui est impartis.

Quand Mélanchon et Marine Lepen débatent apparemment vigoureusement sur nos écrans. Une fois, le générique passé, ils se serrent la main, s'excusent presque de leur apparente virulence...(1) " Ne vous inquiétez pas, se disent-ils entre intermittents du spectacle politique, ;malentendu. Tout ceici n'est que mise en scène;Retournons à nos moutons - pourvu qu'ils se tournent vers nous"

Dans un interview au Monde, le président lui-même, ne s'embarasse plus de rappeler ce que nous n'avons cessé de répéter depuis fort longtemps, ce qui berne de moins en moins de gogo, en expliquant que si la droite était passé, les mêmes réformes auraient été appliquées, simplement de manière plus brutale. Dans la forme. Le paraître , l'art de communiquer.Avec ou sans Vaseline? Un ùmonde décathlon quoi.."à fond la forme" tant et si bienqu'on ne cesse de retoucher le fond...

Mais quand le rideau se baisse, quand le générique passe, pour nous, ni gala, ni petit fours... sinos cocktails,sont molotov, c'est que quand bien même on la décrirait à travers une chanson, la réalité à laquelle ils nous acculent nous affecte bel et bien dans le fond - et pas seulement superficiellement. C'est l'aliénation du travail salarié ou celle de la survie au jour le jour...la réalité d'une vie qui nous échappe. Nos rapports qui se détériorent. Notre rapport au monde. Nos rapports aux autres.Notre rapport à nous même.

Quel regard pouvons nous donc porter sur ce à quoi nous avons laissé place, une fois délesté des illusions que la réalité aura vite fait de nous faire perdre - quand on a encore eu la chance d'en avoir un minimum...c'est à dire suffisament pour pouvoir se projeter dans un avenir non pa en fonction de ce qu'on attend de nous, mais de ce que nous voulons être...

"Je veux devenir ce que j'aurai du être"

La domination de classe s'expose de tout son être dans les rapports qu'elle détermine.Dans les monopoles qu'elle engendre et qu'elle entend maintenir, et ce, afin que les privilèges qui en découlent restent bien sûr entre les mains de ceux qui les détiennentdéjà. Par le spectacle de masse, on cherche encore à faire rêver la jeunesse exclu de fait de cet avenir radieux. Il s'agit de leur faire croire que s'ils se plient sagement aux exigences du régime dominant, s'ils embrassent ses valeurs, sa morale, sa religion du "self made man", prêt à tout pour gravir les échelons, peut-être - mais alors "peut-être" - qu'une petite élite décrochera la timballe en devenant footballeur, rappeur commercialement rentable ou plus communément chef d'entreprise - qu'on enverra parader dans les émissions sensé prouver que si cette société laisse une chance à tous.

 Combien y en a t-il concrètement comparé aux nombres de ceux qui de 7 à 15 ans n'ont que ce rêve à la bouche tant on ne cesse de leur farcir le crâne des soi-disants bien faits de la société de consommation auxquelles ils n'accèderont pleinement que s'ils se soumettent à ses règles.

 Rapidement pourtant, il faudra prendre conscience qu'entre les bien faits promis et l'envie de pouvoir jouir de ces nouveaux besoins crée de toutes pièce par le flot interminable de réclames qui rythme nos vie, se dressent une vitrine blindé, un prix, un code barre, un portillon, un vigile, des controlleurs, des caméras, des flics, des lois, des procs, des juges, des matons et des prisons...

A L'arrivé la désillusion est grande.Surtout quand on se rend compte qu'on était arrivé depuis le départ. Et on a toutes les raisons de foutre le feu à ce spectacle macabre dont nous avons été les tristes pantins aussi longtemps que nous avons fint d'y croire. Car leurs valeurs, leurs morales sont précisément à l'opposé de celles auxquelles nous devons justement nos réelles chances de survivre dans ce système, mais encore mieux, d'essayer d'y vivre en dehros des créneaux pré-programmés de la misère.

 Des valeurs qui n'ont d'ailleurs pas attendu les conditions des classes populaires modernes pour voire le jour, mais qui ont fait leur preuve tout au long de l'histoire de l'humanité - et ce, à l'inverse des nouvelles doctrines qui nous sont professés, celles qui nous expliquent que l'homme ne peut-être qu'un loup pour l'homme, un être qui ne peut s'élever qu'en grimpant sur le cadavre du semblable qu'il aura écrasé pour se faire.Quand au contraire tout nous montre qu'en des époques plus hostiles, c'est bien la coopération entre hommes qui a permis à cette espèce de survivre même s'il lui manquait "les traits physiques hautement spécialisé permettant aux autres espèce de se défendre (de grandes dents ou des griffes), de conserver la chaleur (une foururre épaisse) ou de fuire ( de long membre)". La force spécifique de l'espèce humaine tient outre sa capacité à utiliser ses mains pour manier les objets, au fait qu'l puisse utiliser sa voix pour permettre à ses membre de communiquer entre eux, " s'interroger, étudier, tirer des conclusions générales sur son environnement, et aussi de transmettre au cours de longues années d'apprentissage des enfants, des techniques et leurs savoirs" .Un savoir et des techniques partagées qui pourront être à leurs tours perfectionné par les générations à venir.Sa force c'est sa capacité sociale à coopérer.C'est en mettant en place des stratégies communes, en étant solidaire des siens, que l'homme a pue parfois dompter un environnement qui avait toute les chances de n'en faire qu'une bouchée s'il n'avait su s'en,tendre avec ses congénères.Et comprendre que c'est avec et dans l'autre qu'il trouvera les clefs de sa survie et les voies de son émancipation. Jusqu'à comprendre l'absolu de cette pensée universaliste. L'idée indomptable que personne n'est vraiment libre tant que tyout le monde ne l'est pas.

A Ils nous ont vendu un mensonge dont nous continuons chaque jour à payer le prix.Celui d'un salut qui n,'apparaîtraît qua dans la "réussite individuelle", une réussité individuelle indissociable de l'idée de propriété privée - celle qui fait que l'on possède quelque chose dés lors qu'on en prive les autres.Bref, un salut qui à la base n'est prévu nque pour une élite et au dépend d'une majorité à qui on continue à faire croire qu'il reste encore à certains des chances de rejoindre la classe du dessus - à condition bien sûr de tirer un trd'abandonner ses préoccupations vis à vis du sort de sa classe, de tirer un trait sur le "bonheur" des siens", de ceux qui ont partagé les mêmes con,ditions de vies, la même jeunesse, les mêmes aspirations déçues... 

On nous fait coire que l'"insertion" ou la "ré-insertion" à cette société passe par le respect des lois et de ceux qui nous forcent à s'y soumettre à copups de tonfa, de gaz lacrymo et d'hyumiliationen tout genre. Il aurait fallu se taire quand en France les forces de l'ordre en place pourchassaient des gamins et les laisser crever dans un transformateur électrique en ironisant sur leur chance de survie.Quand en d'autres temps en d'autres lmieux en Italie ou en Grèce les mêmes force de l'ordre provoquaient la mort de jeunes contestant le pouvoir en place et les injustices dont il est responsable. Combien sont morts en Tunisie, enEgypte ou en Syrie?Combien d'anonymes tombent chaque jour, sous les coups ou les balles de la police dés lors qu'ils s'opposent frontalement à l'injustice du sytème en place ou qu'il refuse simplement la survie misérable que leur réserve la légalité du monde capitaliste.

Ce constat valait en 2005. Il n'est pas moins valable en 2012.Et en 2005 qui s'est exprimé? Si ce n'est le sentiment d'appartennirQuoi à une même classe d'individus oppressés par les contrôles incessants, exclus, bafoués, laminés, humiliés par un système auquel beaucoup ne demandait finalemen,t qu'à s'intégrer...pour qu'à leur expèrience de l'exclusion raciste qui gangraine les arcanes de notre société s'ajoute cellede l'exploitation classiste inhérente au fonctionnement du système capitaliste.

On est de cette même classe d'individu meurtris dans leur chaire le jour où sont morts deux jeunes qui auraient pu être n'importe lequel d'entre nous, n'importe lequel de nos frères...sans slogan , ni revendication, c'est le feu qui a parlé pour nous.

Car le feu marche avec nous

Et voilà 2012...Les premières années de la décennie 2010...définitivement hardcore...

Peut-être qu'aprés tout, notre dernier espoir était la fin du monde dont ils nous avaient tant rabaché les oreilles. Car si la prédiction avait été juste, ce qui est sûr c'est que le monde qui se serait écroulén'est pas pour nous.Oui, c'est bien le monde dans lequel on vit, qu'on le veuille ou non, on y participe comme tout un chacun, on produit, on consomme, on paye des imôts ne serait-ce qu'en achentant un paquet de clopes ou un pack de bière.21% pour l'Etatvia la TVAapital., le reste pour le capital. Donc la question n'est pas de prétendre pouvoir vivre en dehors d'un système auquel on échappe que le jour de notre mort. Mais faute de pourvoir couoper les ponts, à nous de déterminer notre relation à ce système...à la lutte qui s'y joue? De quel cotés sommes nous? Quel est notre niveau d'antagonisme à la classe dominante? A nous de nous battre pour choisir autant que nous le pouvons les rapports qui nous lient. A ce qui nous entoure. A ceux qui nous entourent. Ceux qui nous aiment, ceux qu'on aime. Ceux qui nous oppresse.

A quoi bon "jouer le jeu " des élections, du cirque politique, quand nous sommes systèmatiquement les dindons de la farce?Les faire-valoir d'un pouvoir dont les élections ne sont que la caution pseudo démocratique - quand on nous répète pourtant sans cesse que le vrai  pouvoir lui est économique. Dans le portefeuille pas dans les urnes.Dans les salons Feutré où es vrais décideurs proposent fortement quelques idées à la marionnette du moment. Elle dégagera bien un jour.Les grosses compagnies elles resteront. Toujours prête à glisser quelques idées à l'oreille de la marionnette du moment rose, bleu ou jaune pisse...plus de couleurs dans la zone grise. Alors....

A quoi bon?

Ah quoi bon agir pacifiquement quand en face tout n'est que violence?Où à l'exploitation de classe s'ajoute le racisme latent d'une société sclérosé, dont la classe dominante a bien compris que pour survivre les forces qui lui sont antagonistes doivent rester divisés. Et la différence de traitement entre blanc, rabza, renoi... nous floute la réponse de classe en créant des urgences différentes qui n'en ont pourtant pas moins le même ennemi, la même logique cannibale.

ça se passe ici.

Ici et maintenant

Et c'est pour cela que la vie est une guerre . Car elle ne peut être que l'affrontement perpétuel qu'il existe entre nos asîrations à se réapproprier nos vies et leurs vélléité à en garder un contrôle absolu. En  nous poussant à n'être que l'ombre de nous même lorsque nous nous cantonnons aux rôles misérables qu'ils voudraient nous voir jouer dans ce spectacle pathétique, ce cirque en déliquescence qu'est leur système.Un cirque qui n'en est pas moins chaque jour de plus en plus meurtrier.

En face chaque coups que nous lui portons est la praxis de notre aspiration à vivre.

Vivre pour Combattre

car Vivre c'est combattre et combattre c'est vivre!


RADIO KLANDESTINE PERMANENTE #24

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A QUOI BON?

Paroles: Enedeka Maska / Instru: Eno Kaes 2010

 

Tu m’dis d’attendre? j’te réponds à quoi bon / ils veulent qu’on se rende alors dans l’attente y a rien de bon / prendre du recul d’accord si c’est pour sauter plus loin / ils nous encule dans leur accord ça j’l’ai compris très bien / me dis pas « kho c’est comme ça que tourne le monde » / on t’entourloupe te roule tant que tu trouves même plus ça immonde / car c’est fait de telle manière que c’est toujours les même qui se servent / toujours les même qu’on sert et les même qui t’asservent / alors arrête de me dire que la roue tourne que demain on bouffe hein / si aujourd’hui tu leur sers de bouffon, tu seras jamais plus qu’un biffin / dans ce système de classe on la connaît ta place / fais pas celui que laisse de glace pendant qu’les porcs te castrent / dépossédé de ton temps, dépossédé de ton énergie tu taffes / ta vie c’est du taff et des temps libre qui sont pas tant libre que aç / stérilisé – tes rapports, dépossédé de ton propre corps tu passes à l’as tes propres désirs d’abord faut payer les factures ça casque / le taff ça casse, ça lasse, même tes collègues et leurs vieilles blagues salaces / mince les soucis s’amassent, moins que les besoins de soins et les rentrés sont minces… / Boulot-métro-dodo et mal de dos poto, ils disent que c’est « du taff de roloto », à en devenir toto / ouais gros à, moins de gagner à l’euro-million ou au loto…

Le patron, m'dit d'attendre, j'lui répond à quoi bon? / attendre qu'ion se pende et pour les noirs "un sourire et un yabon" / c'est finis le temps des colonies patron! /Des expos dans les zoos pour montrer à quoi ressemble le Gabon / il dit "bon gos, joue kle bon gars, le bon sauvage au gros nez , le bon n..." / Un pote m'a dit "Quand on nait "nègre" on nous fait trop souvent comprendre qu'on est de trop / trop nombreux ici ou trop pas assez d'ici" / remarque de merde genre "c'est quoi cette musique de nègre?" pas du ACDC kho/ joue pas l'anti-héro(s) quand tu mets ta métha dans le syrop...ta vie a un goût de pisse de cyrrhose

Et tu m'dis "c'est pas l'esclavage c'est du salariat" / mais dis mois qui joue le salarié? Qui joue le "sale aryen"? / c'est sale c'que je viens narrer ouais j'suis un scélérat j'ai la couleur des porcs qui en tuant les fedayins disaient "chasser les rats"

Kho on prend des couips et on rend moins qu'on prend : aloàrs quand je parle de dégout j'espè_re que tu comprends : si mes paroles te parlent c'est bien qu'il faut qu'ils prennent/ pas parceque c'est deds "visages pâles" / mais bien parcequ'ils se prennent pour nos lmaîtres / ils veulent nous matter, nous maltraitent, nous traite comme des esclaves, les poukaves, les expoiteurs, les traitres qu'ils ailent se pendre que je m'eclaffe/ Avec c'qu'ils méritent de prendre qu'ils aillent se pendre que je m'esclaffe"

Et là on rigolera bien dee leur réflexe radin ils se retrouveront seuls à capter que personne les aiment / et là on rigolera bien de leur réflexe radin ils ont de quoi se sentir sale car il y a personne qu'ils aident...Ils voudraient que tu te contentes d'attendre et te mentent pour que tu rentres sagement chez toi ce soir /c omme si, alors qu'il y a encore tant à prendre , il s'agissait de silencieusement s'assoire...

Pour les oubliés du système : tous les pauvres qu'il dénit / la souffrance nourrit la haine : la misère est son nid : combien de fois me suis je dit "est ce que je suis maudis?" / car je cède à) la haine en sachant où ça mène en sachant que ça ne m'aide pas./ Merde je cède à la haine en sachant où çamène en sachant que ça ne m'aide pas / Trop tard dans cette direction j'ai déjà fait trop de pas / perdre mon sang froid aliors que j'essayais surtout de pas / me comporter comme une bête que je ne suis pas / j'essaye de changer je ne fuis pas ...

J'essaye juste de cibler ma haine /car lorsque elle est aveugle c'est au mien que je fais de la peine quand c'est sur eux que je beugle >/ y a trop de rage ici donc je rêve de régicide / kestu veux que je réponde au petit quand il me dit " à quoi bon avoir des bonne notes pour finir au chomage aussi? / est ce que tu voudrais que je lui dise t'inquiète on est maudis"/ Wesh Medhi, wesh petit quand on parle d'apprendre sache que tout est bon à prendre / ce que tu sais on te le retireras pas / et de toute façon sans savoir sûr que tu t'en tireras pas...

Quand j'te parle de connaissance j'te parle pas de carnet de notes / ma politique sent l'essence et brûle leur bulletin de vote / depuis qu'on est neuijeu, ils veulent noyus faire rentrer dans des cases / à quoi bon rentrer dans leur jeu suivre ce destin qui nous écrase?

A quoi bon? ça veut pas dire qu'ikl y a rien à faire / c'est juste qu'il y a pas moyen d'être peace >/ t'inquiète les maîtres je suis venu leur dire d'aller se faire et que c'est sur eux que je pisse!

On me dit d'attendre, j'répond "à quoi bon?" / on m'dit d'me détendre jrépond "à quoi bon?" / quand on me dit "sois polis, sois plus lisse et respecte la police" j j'répond vas te faire foutre sale con! Faire ce qu'ils attendent de nous, à quoi bon?attendre que les problèmes ne se dénouent à quoi bon? à quoi bon attendre que les notres montent au ciel pour que leur vie soient belles?


 


 

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Published by coutoentrelesdents - dans MUSIQUES

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