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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 14:43

Rencontre avec des personnes participant au journal l’Envolée pour la présentation du n°31

Le Rémouleur 106 Rue Victor Hugo à Bagnolet (M°Robespierre)

Mercredi 16 novembre – 19h30

L’Envolée est un journal critique du système carcéral et judiciaire, et du monde qui le génère. Ce n’est pas le premier, ni le seul ; il s’inscrit dans l’histoire de la critique sociale abordée sous l’angle du châtiment, de la discipline, de la prison.

Ce nouveau numéro du journal revient sur la supercherie du trentième anniversaire de l’abolition de la peine de mort car si la guillotine a disparu, la peine de mort lente s ‘applique toujours dans les prisons à travers l’allongement des peines, les quartiers d’isolement ou la rétention de sûreté. Le journal parle également de la situation des prisons pour mineurs (les EPM) où plusieurs actes de révoltes ont eu lieu au printemps dernier.

 

tiré de http://paris.indymedia.org/

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Published by coutoentrelesdents - dans PRISON
14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 14:41

anti-poukave.jpg

NOVEMBRE 2011

ATTENTION

"Les Noces Alchimiks" d'Eretik ne devraient pas tarder à débouler sous la forme d'un album,bientôt dispo sur les bonnes tables de presse, distros et baques alliés...C'est du lourd...Avec des participations de R2Rime,Mejor,Terrain Neutre,Unik Ogree, N2K, M.A.T.T., de grosses instrus de DSDS, Unik et d'autres...Le mois prochain, la Radio Klandestine Permanente #12 vous en présentera un extrait avec "Conspiration de Conspirationnistes",saignante collaboration de la confrérie assassine ( Eretik + Enedeka) qui vous en donnera un p'tit aperçu...

En attendant, voilà "Mort au Tournant",initialement prévu pour la RADIO KLANDESTINE VOL. 4 , actuellement en préparation...

c'est du one shot, enregistré à l'arrache...Radio Klando quoi!

 


 RADIO KLANDESTINE PERMANENTE #11


 

twk-jugements.jpg

La Mort Au Tournant

Lyrics:enedeka maska - instru: eno kaes - enregistré "live" - Mars 2011 - no studio no mix -Paris XXeme

illustration: TWK

Des p'tites phrases, des piques, nique les timiniks sa mère/ les timiniks ça mène à ces techniques amers / ça couine, ça geint pour attirer l'attention / aveugle, sourd et muet comme le singe, ça m'attire que de la tension / attention, chacun attend son heure et les temps sont  dures / donc les tensions durent et s'amplifient / tu noircis ton caleçon ture- / ceinture sur les genoux / succins les regards dures- dans la main un zeudou / un flingue à la ceinture? comme dit l'autre "pas d'yeux doux"...

A t'en taper la tête parterre / à en finir en nage / tu ne sais pas quel choix il faut faire / alors fais celui du courage / la vie est courte, la vie est dure / donc profite de chaque instant / mieux vaut quelques heures d'aventures qu'une éternité de néant...

On a arpenté le bitume / monté mille fois ces quatres étages / c'est sans regret, sans amertume / qu'on avance avant de prendre le large/ à chaque jour qui passe / à chaque heure qui s'envole / c'est le temps qui se casse, trépasse / dans une nouvelle parabolle...Avec la mort au tournant...

On ne pourra pas tout prévoire / on ne pourra pas tout préparer / chacun sort de son "terroire" / à l'assaut d'la vie comme un taré .../ Qui surgira sur ta route ? / Qui se fera écrasé? / Qui sera celle qui te mettra le doute / sur ton quotidien de "mec casé"? /Qui saura gravir les échelons / pour mieux s'écraser comme une merde? / Qui sera manquant comme le chainon / le jour où tu te verras tout perdre? / Qui sera là pour te tendre la main / pour mieux te mettre un doigt? / Qui verra un signe du malin / quand tu penseras faire ce que tu dois? / Qui sera à l'origine de ta chute? / Si ce n'est le reflet dans ton miroir, / quand tu les traiteras de fils de putes / tellement sûr de t'être fait avoir.../ Mais qui aura commis ces choix / que t'as tant d'mal à assumer ?/ Et toutes ces larmes, qui les sèchera? / Et cette main, qui va la lever?Avec la mort au tournant...

J'ai le tournis en m'retournant / j'suis étourdis, la mort au tournant / Bien entourés dans les tourments, j' fais la tournée des mauvais tours en / hurlant à la mort / j'suis mort en tournant.../ Tu sais, que la belle dort et qu'on crève en se tordant / de rire face à l'avenir qui s'évade / j'suis qu'une poussière qui s'efface / je trace ma route sans perdre la face...'vec la mort tournant...

 

 


 

 

tilink

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Published by coutoentrelesdents - dans MUSIQUES
14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 14:38

Le 24 novembre prochain aura lieu à Valognes, dans le Cotentin, un rassemblement contre le train de déchets nucléaires castor. Un campement débutera deux jours plus tôt, en vue de partager des idées et des méthodes de lutte.

Le but d’un tel évènement sera de faire écho aux luttes du même type ayant lieu depuis des années en Allemagne, et de relancer le combat contre le nucléaire en France.

POUR DISCUTER DU RENDEZ VOUS DE VALOGNES, ET DE CETTE FORME DE LUTTE,
une
DISCUSSION PUBLIQUE EST ORGANISÉE

dans la
MAISON OCCUPÉE du 194 rue des PYRÉNÉES

le mercredi 16 NOVEMBRE à partir de 18h30

Toutes les personnes intéressées par la perspective de lutter directement contre le nucléaire plutôt que d’en laisser le soin à des spécialistes y sont conviées.

L’appel au camp de Valognes

Le blog Valognes stop cas

tiré de http://malandrin.noblogs.org

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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 20:10
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Published by coutoentrelesdents - dans TOTO
12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 10:53

un moyen simple et aisé de dire ce qu'on pense dans la rue et les transports en faisant oeuvre d'ubiquité et de rapidité, mode d'emploi:

1)trouver une phrase, un slogan, une citation, une image n'importe quoi qu'on veut exprimer...

2)a l'aide d'un logiciel genre gimp, paint, photoshop, mettre le 1) en page

3)trouver des feuilles à étiquettes A4 sans prédécoupage

4)imprimer autant qu'on veux/peux

5)se ballader et les coller!

 

exemple:Sans titre (2)

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Published by coutoentrelesdents - dans AUTOCOLLANTS
12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 10:42

PARISTUNIS1

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Published by coutoentrelesdents - dans AUTOCOLLANTS
12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 10:41

Choisir la solidarité

En Roumanie, les habitants du village de Limba n’attendent plus rien du gouvernement. Ils ont pris en main leur localité et s’en occupent tous ensemble.

En 2007, dans le village de Limba, en Roumanie, le clocher de l’église, vieux de 70 ans, était sur le point de s’écrouler. Les villageois ont établi une liste de matériel nécessaire : bois, tôle, clous. Ils ont également organisé une collecte pour payer les artisans embauchés. Et puis ils les ont aidés en préparant leurs repas. Par la suite, les villageois se sont rendu compte qu’ils avaient besoin d’un chemin plus court vers les terres de cultures. La route s’arrêtait devant un ravin sans pont, ce qui les obligeait à faire un détour de trois kilomètres pour atteindre leurs champs. Les gens se sont rassemblés un dimanche. Ils avaient déjà récupéré du matériel de l’ancienne CAP [coopérative agricole de production, unité de production paysanne de l’époque communiste]. Et en une journée ils ont construit le pont. En 2011, les villageois se sont mobilisés pour venir en aide à une femme du village qui était entre la vie et la mort. Elle avait des problèmes cardiaques, et pas d’argent pour payer l’opération nécessaire à sa survie. À l’appel du prêtre, les villageois ont réussi à lever 2500 euros en une semaine. En avril, la malade a finalement été opérée et, aujourd’hui, elle va bien. Cette même année, les gens se sont cotisés et ont envoyé 11 enfants de familles pauvres en colonie de vacances pour une semaine.

Ce sont là quelques exemples de la manière dont cette petite communauté de Transylvanie [centre de la Roumanie] entend résoudre seule ses problèmes. C’est l’histoire de Limba. Une localité de 157 familles, située à quelques kilomètres de la ville d’Alba Iulia, pour qui le travail en commun de ses habitants est la seule richesse. Les villageois ont créé une association dont le nom s’inspire de celui du hameau, “Limbenii”. Ils ont établi dès le départ quelques principes : une assemblée générale, des projets pour l’année à venir, l’élection d’un président de l’association et d’une équipe de quatre conseillers. L’une des règles fondamentales stipule que personne ne doit faire de politique. Par ailleurs, les chefs doivent habiter le village. L’équipe de Dorin Bucur, le président actuel, s’est fixé comme objectifs pour 2011 la réalisation de travaux de maintenance du réseau de canalisations, le nettoyage du cimetière et la construction d’un Abribus.

Les villageois ont également défini un projet de développement pour leur localité. Une priorité puisque la grande majorité des habitants du village est encore jeune. Les salariés des entreprises établies dans le bourg le plus proche, Alba Iulia, y sont plus nombreux que les paysans. Mais l’on voit d’après l’aspect du village — et ses maisons bien entretenues — que ce sont des bosseurs. Un document intitulé La Vision du développement du village de Limba prévoit d’ailleurs de s’appuyer sur le tourisme pour construire l’avenir. Dans ce village traditionnel, chaque ménage a deux corps de maison. Vers la rue, “la maison de devant”, pour les invités. Donnant sur le jardin potager, “la maison de derrière”, plus simple et plus discrète, où habitent les hôtes. “La maison de devant” pourrait acquérir le statut de pension, une solution qui est à l’étude en ce moment.

Un dernier détail : si vous cherchez une taverne dans le village de Limba, sachez que vous n’en trouverez pas. Il n’en existe tout simplement pas, “parce qu’il n’y en a pas besoin”. Les habitants préfèrent se rendre visite les uns les autres au gré des occasions ou juste pour dire bonjour. Et tout le monde se rassemble pour les grandes fêtes de l’année : le nouvel an, Pâques, la Fête des mères. Ou les “fils du village”, l’une des fêtes les plus importantes de Limba, qui a célébré sa quarante-troisième édition les 3 et 4 septembre 2011. À ces occasions, chacun sait quelle nourriture apporter et en quelle quantité. Idem pour la boisson. Et pour rémunérer les musiciens, tout le monde se cotise.

Leur presse (traduit du roumain : Dan Gheorghe, Romania Libera – Courrier international), 4 novembre 2011.

tiré du http://juralib.noblogs.org/

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Published by coutoentrelesdents - dans LUTTES
12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 10:38

Ce n’est pas dans ce torchon mensonger qu’est devenu depuis longtemps Le Mondeque tu trouveras des informations fiables sur la situation en Tunisie (ni non plus, évidemment, dans la litanie de fausses nouvelles, amalgames et rumeurs policières débitée depuis peu par les infiltrés identitaires de « Lieux Communs »). Voici donc, pour publication sur Le Jura Libertaire :

http://pix.toile-libre.org/upload/original/1320811811.png

— un film « documentaire » en deux volets tourné cet été dans la petite ville de Thala […] ;

http://pix.toile-libre.org/upload/original/1320812278.png

http://pix.toile-libre.org/upload/original/1320812374.png

et provenant tout de même de « leur presse » :

— l’article d’un journaliste free-lance sur ce qui s’est passé à Thala le jour des élections : la police ayant tenté de profiter de l’occasion pour réinvestir la ville, il n’a pas fallu vingt minutes à la population pour l’en chasser une fois de plus :

Thala : Point à la mi-journée #tnelec

http://pix.toile-libre.org/upload/original/1320812931.jpg

Les habitants de Thala se sont déplacés très nombreux dès l’ouverture des bureaux de vote.

En arrivant ce matin vers les bureaux de vote, la calme était impressionnant. Des doigts bleus circulent, les gens parlent entre eux et ont visiblement très envie de débattre. Les hommes et les femmes font la queue tranquillement en attendant leur tour.

Un dispositif de sécurité spécial a été aménagé, 1000 soldats et agents de sécurité sont présents (aucun policiers). Beaucoup de sourires, beaucoup de monde. Les enfants jouent au milieu des cours d’école érigées en bureaux de vote pour cette journée historique.

Au bureau numéro 2, école anciennement appelée Thakafa, mais renommée, comme les cinq autres, du nom du martyr qui y étudiait. Celle-ci s’appellera Ahmed Yassine RTIBI. J’y croise des militaires qui sortent d’un bureau, avec un sourire béant sur le visage, l’un porte une petite caméra, l’autre un appareil photo. Ils m’interpellent et… me saluent, me demandent comment je vais et me souhaite bonne chance. Puis repartent gaiement.

http://pix.toile-libre.org/upload/original/1320813124.jpg

Après la longue attente, une cigarette bien méritée le doigt tinté de bleu bien en l’air.

Les habitants ont l’air de prendre très au sérieux leur possibilité nouvelle de voter.

Hélas, dans le troisième bureau, j’aperçois un rassemblement, on m’explique qu’un certain nombre de citoyens sont dans l’impossibilité de voter. Non inscrits, ils ont envoyé le sms demandé par l’ISIE pour savoir où se rendre, mais les réponses sont désopilantes, on dit aux uns et aux autres d’aller à des bureaux de Gasserine, Gafsa ou même Tunis (voir par ailleurs).

Suite à un mouvement de foule en direction du gouvernorat, un bus de policiers débarque en ville, alors que les habitants n’en avaient presque pas (voire jamais) vus depuis la fin de la révolution. Ils sont entrés dans une école pour disperser un peu la foule (partie du bureau 3, eux sont entrés au bureau 1…), ce qui a immédiatement fait réagir les habitants. Encore sous le choc de leur infâme traitement pendant la révolution, des jeunes ont aussitôt lancé des pierres aux forces de l’ordre, la mère d’un martyr a voulu les chasser. Les militaires présents, sous l’égide de leur colonel (qui avait été le premier à réagir contre les BOPs pendant la répression de janvier dernier, lors d’un enterrement où la police avait tiré sur le peuple) sont rapidement intervenus, et ont fait en sorte que la police quitte la ville. Cette scène, qui na duré qu’une vingtaine de minutes, rappelle à quel point le spectre de la répression est encore présent dans les têtes, et à quel point la tension peut monter d’un coup.

Le cours du vote a repris son rythme halletant avant midi.

Paolo Kahn – Nawaat.org, 23 octobre 2011.

— l’interview très instructive, malgré son titre racoleur, et quoique elle pèche un peu par orgueil, sous-estimant justement le rôle crucial de Thala (puis Kasserine) dans l’explosion de janvier, d’un militant de base de Sidi Bouzid :

Connaissez-vous Slimane Rouissi, l’homme qui a lancé la révolution tunisienne ?

Les médias ont choisi de porter au pinacle les jeunes blogueurs et les « Twittos » de Tunis qui ont participé à la révolution. Pourtant, c’est par une poignée de quadragénaires de Sidi Bouzid que tout à commencé. L’un de ces militants, inconnu du grand public, revient sur ces quelques mois qui ont changé la Tunisie et le monde arabe. Pour de nombreuses raisons, il a le sentiment qu’on lui a volé sa révolution.

Rencontre avec Slimane Rouissi, par Julien Pain et Sarra Grira.

http://pix.toile-libre.org/upload/original/1320813712.jpg

Slimane Rouissi dans les locaux de Reporters Sans Frontières à Tunis

Nous avions rencontré Slimane Rouissi six mois avant la révolution tunisienne. Il nous avait alertés sur la mobilisation de paysans, dans la région de Sidi Bouzid, qui protestaient contre un programme d’expropriations.

Une affaire qui à l’époque n’avait pas été relayée par les médias internationaux car son impact paraissait uniquement local. Il s’avère pourtant que c’est de cette région, et de ce mouvement de protestation, qu’est ensuite née la révolution tunisienne. Car le 17 décembre, lorsque le jeune Mohamed Bouazizi s’immole devant la préfecture de Sidi Bouzid, c’est un petit groupe de syndicalistes, les mêmes qui avaient soutenu les paysans quelques mois auparavant, qui monteront au créneau. Cette poignée d’hommes va alors sciemment utiliser l’affaire Bouazizi pour soulever le peuple dans leur ville. Ils sont toutefois loin d’imaginer que leur mouvement aboutira un mois plus tard à la chute de Ben Ali. Et que près d’un an après, l’onde de choc s’en ferait encore sentir jusqu’au portes de Damas.

Slimane Rouissi est un de ces quelques syndicalistes par qui tout à commencé. La cinquantaine bedonnante et joviale, il ne correspond pas au portrait type du révolutionnaire tunisien dressé par les médias. Avec le recul, on peut pourtant affirmer qu’il a eu une influence déterminante sur cette révolution qui a changé la face du monde.

Notre première question a porté sur l’immolation de Mohamed Bouazizi à Sidi Bouzid. Les médias ont toujours parlé de cet acte terrible comme de l’étincelle qui a enflammé la région, puis tout le pays. La version de l’incident qui circulait au début de la révolution voulait que Mohamed Bouazizi ait été giflé par une policière et que ce soit ce geste qui a poussé le jeune vendeur ambulant, écœuré par des brimades à répétition, à s’immoler. Pourtant, en avril dernier, la policière censée avoir giflé Bouazizi, Fadia Hamdi, a été innocentée et libérée après quatre mois de prison. J’ai donc demandé à Slimane s’il avait des remords concernant le sort de cette policière, qui n’était pas le monstre qu’on avait dépeint à l’époque.

« Certains ont affirmé que Bouazizi était un ivrogne et un voyou. C’est faux. »

« Nous n’avons jamais eu l’intention de rendre Fadia Hamdi responsable de la mort de Mohamed Bouazizi. Après tout, elle aussi est en quelque sorte victime de ce système, elle n’avait pas d’autre choix que d’obéir aux ordres. Il ne faut pas oublier que l’ancien régime harcelait même ses propres fonctionnaires. D’après les informations que j’ai pu recueillir auprès de témoins de la scène, il y a certes eu une altercation entre Mohamed Bouazizi et Fadia Hamdi, mais elle ne l’a jamais frappé. Je pense toutefois que cet épisode n’est qu’un détail et que le plus important demeure le sentiment d’oppression qui a poussé Bouazizi à commettre cet acte.

J’ai rencontré Mohamed Bouazizi le 15 juillet 2010, lors de la mobilisation des agriculteurs de Regueb [dans les environs de Sidi Bouzid].

Son oncle faisait partie des paysans qui ont été privés de leurs terres. Cette histoire est en relation directe avec l’immolation de Bouazizi car ce dernier travaillait depuis 2006 avec son oncle à Regueb et que toute sa famille a été obligée de se déplacer à Sidi Bouzid après cette spoliation. Je connais bien Mohamed, qui était un jeune homme courageux qui n’avait pas froid aux yeux. Certains ont prétendu par la suite que c’était un ivrogne et un voyou. Cela n’est pas vrai et ces rumeurs ne sont que le fait de contre-révolutionnaires ou de soutiens de Fadia Hamdi qui cherchaient à l’innocenter par tous les moyens. Certains se sont  également demandé si Mohamed Bouazizi avait toute sa tête pour commettre un tel acte désespéré. Personnellement, je pense que cette immolation n’était pas tout à fait intentionnelle : Mohamed s’était versé du dissolvant en menaçant de s’immoler si on ne le laissait pas voir le Gouverneur [Préfet]. Il proférait toujours ces menaces en allumant le briquet. Ce n’est qu’une interprétation, mais je pense que Mohamed Bouazizi menaçait de s’immoler, mais n’avait pas réellement l’intention de le faire. »

Nous avons ensuite demandé à Slimane si lui et les syndicalistes de Sidi Bouzid avaient intentionnellement monté en épingle l’affaire Bouazizi. Et comment ils étaient parvenus à faire de cet incident, somme toute mineur, le déclencheur de la révolution.

« Mohamed Bouazizi n’était pas le premier à se suicider dans la région. Mais son acte a pu être utilisé car il avait une dimension symbolique »

« Les conditions d’un soulèvement étaient réunies à Sidi Bouzid depuis plus de deux ans. Durant les dernières semaines qui ont précédé le 17 décembre [date de l’immolation de Bouazizi], il y avait des mobilisations quasi hebdomadaires où j’étais présent avec mes camarades militants. Il y a eu par exemple un sit-in d’ouvriers à Meknassi [petite ville de la région de Sidi Bouzid] en juillet 2010. Des travailleurs qui avaient été licenciés sans être payés par un des membres de la famille Trabelsi [la belle-famillle de l’ancien Président Ben Ali]. Mais la mobilisation déterminante demeure sans aucun doute celle des agriculteurs de Regueb. Je considère pour ma part le 15 juillet  comme la véritable date du début de la révolution tunisienne. En tout cas, il faut bien comprendre qu’une révolution n’arrive jamais par hasard.

Mohamed Bouazizi n’était pas le premier à se suicider dans la région, il y a eu d’autres cas avant lui. Mais son acte a pu être utilisé par les militants pour enclencher une révolution car il avait une dimension symbolique : il s’était immolé devant le siège du gouvernorat de Sidi Bouzid et sa situation était intimement liée à la cause des agriculteurs de Regueb. Dès lors, il a personnifié le cumul des injustices dont beaucoup souffraient comme lui.

Cela fait des années que nous nous mobilisons et nous avons beaucoup appris des événements précédents. Nous avons par exemple retenu des leçons données par les blogueurs iraniens en 2007 et nous avons compris que la toile pouvait être un bon moyen de mobiliser les citoyens. Nous avons aussi tiré des leçons des événements du bassin minier en 2008 [des ouvriers chômeurs s’étaient mobilisés pour dénoncer la corruption et les conditions dans lesquelles ils vivaient. Une mobilisation violement réprimée]. Nous avions expérimenté les limites du régionalisme qui avait fait avorter notre mouvement. De même, les confrontations entre les habitants de Ben Guerden et Dhehiba et les forces de police en août 2010 nous ont appris à mieux faire face à la police. Nous avons compris qu’il fallait être sur le terrain, mais également sur Facebook et Twitter, sans oublier de nouer des relations avec les médias. Ayant conscience de tout cela, nous nous sommes réunis le 24 décembre 2010 à Chebba [petite ville au nord de Sidi Bouzid] au siège du PDP (le Parti Démocrate Progressiste) avec différents militants politiques et syndicalistes. C’était au lendemain de la mort de Mohamed Ammari à Menzel Bouzayane [région de Sidi Bouzid], le premier tué de la révolution. C’est ce jour là que nous avons décrété que cette mort ne passerait pas et que nous irions jusqu’au bout. »

Nous avons ensuite interrogé Slimane sur ces militants qui ont su utiliser l’affaire Bouazizi pour lancer la révolution. Qui sont-ils ? Combien étaient-ils ?

« Les leaders du mouvement se comptaient sur les doigts d’une main. J’en faisais partie. »

« Quand je parle des militants politiques et syndicalistes qui ont lancé le mouvement, je fais référence à un groupe qui ne dépasse pas 50 personnes, mais qui avait une grande capacité de mobilisation. Nous avions acquis une crédibilité auprès des habitants et nous étions écoutés quand on appelait à des actions militantes. Au sein de ce groupe d’une cinquantaine personne, il y avait bien sûr des leaders, qui se comptent sur les doigts d’une seule main. J’en faisais partie. Il y a beaucoup de choses à dire sur la véritable manière avec laquelle nous avons mené cette révolution, comme par exemple sur la façon dont nous sommes parvenus à élargir notre champ d’action et ne pas le cantonner à Sidi Bouzid. Nous avons par exemple encadré les jeunes et leur avons conseillé de se mobiliser de nuit. Mais nous ne pouvons pas encore tout révéler. Les forces contre-révolutionnaires sont encore là et il faut rester prudent. Le ministère de l’Intérieur n’a toujours pas été réformé et les snipers du RCD sont toujours en liberté. Nos noms sont peut-être méconnus du grand public, mais la police politique elle nous connaît très bien.»

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Slimane Rouissi et Julien Pain

Nous avons donc demandé à Slimane comment il vivait la médiatisation des « héros » de Tunis, les blogueurs et les activistes de la capitale qui ont été portés aux nues par les médias ?

« Je ne nie pas la participation de ceux que l’on voit à la télé, mais leur apport à la révolution n’a pas été déterminant »

« Certains sont conscients de l’impact que nous avons eu : au lendemain de la fuite de Ben Ali, je recevais personnellement des messages et des coups de fil d’Égyptiens qui me demandaient conseil pour leur mobilisation contre Moubarak. Mais il y a un jeu politique. À l’intérieur comme à l’extérieur du pays, des gens fabriquent des symboles révolutionnaires et les médiatisent. Le fait même de retenir la date du 14 janvier [le départ de Ben Ali] pour cette révolution, au lieu de celle du 17 décembre [l’immolation de Bouazizi] qui en est le point de départ, n’est que de la désinformation. Je ne nie pas la participation de ceux qu’on voit à la télé, mais leur apport à la révolution n’a pas été déterminant. On marginalise les figures qui ont réellement été à l’origine de cette révolution. Nous autres militants de Sidi Bouzid, nous sommes donc aussi marginalisés que notre région. Les médias n’ont pas cherché à nous contacter après le 14 janvier. Pour ma part, je n’ai pas d’ambition politique ou médiatique. Tout ce qui m’importe c’est la réalisation de nos objectifs révolutionnaires.»

Slimane est loin de considérer que la révolution tunisienne a abouti. Et les résultats des élections dans sa région semblent lui donner raison. À l’heure où j’écris cet article, les résultats définitifs n’ont pas été annoncés, mais d’après les estimations, ce sont d’anciens membres du RCD, le parti de Ben Ali, qui sont arrivés largement en tête.

« Les résultats des élections à Sidi Bouzid m’ont choqué et déçu »

« Je n’ai pas voté dimanche car je constate que les forces contre-révolutionnaires sont toujours présentes. Mais je n’ai pas encouragé les gens à boycotter le scrutin. Selon les derniers résultats à Sidi Bouzid, Ennahdha aurait recueilli 25% des voix et La Pétition populaire 50%. Cette dernière liste est conduite par Hechmi Hamdi, patron de la chaîne privée « Al Mostakella », qui est un ancien du RCD, comme d’ailleurs bon nombre de ses partisans. Les 25% restant reviennent à une liste indépendante conduite par un certain Iléhi, lui aussi ancien membre du RCD.

Ces résultats m’ont choqué et déçu. J’ai fait le tour des villages de la région de Sidi Bouzid : Manzel Bouzayen, Regueb, Wled Haffouz ou Ben Aoun. Là-bas j’ai rencontré des personnes qui avaient voté pour la Pétition parce que son leader promettait 200 dinars [100 euros] de prime aux chômeurs, ou simplement parce qu’il était de Sidi Bouzid et qu’ils ne voulaient pas d’un président qui vienne de la région côtière du Sahel [région dont sont originaires les deux anciens présidents tunisiens]. Et puis la machine du RCD [parti dissout] s’est mise en branle et ses partisans ont encouragé les gens à voter pour cette liste. Enfin, je ne pense pas que les électeurs sachent tous que La Pétition  était une liste d’anciens membres du RCD. Ils ont juste été attirés par ses promesses. »

Alors que Slimane et ses confrères syndicalistes ont réussi à déclencher une révolution il y quelques mois, ils semblent aujourd’hui incapables d’enrayer le retour en force des acolytes de Ben Ali. Comment en si peu de temps ont-ils perdu leur capacité de mobilisation ?

« Je suis le seul à ne pas avoir rejoint de parti. Les leaders ont déserté le terrain. »

« Du temps de Ben Ali, la situation était plus simple : il y avait le peuple contre le RCD et il suffisait d’appeler à manifester pour que les gens viennent. Mais depuis, les leaders de la contestation ont rejoint des partis. Et désormais ils doivent demander la permission de leur organisation pour lancer un mot d’ordre. Il est aujourd’hui impossible de rassembler tout le monde sous une même bannière.

Les leaders de Sidi Bouzid ont déserté le terrain, la rue est désormais orpheline. Je suis le seul à ne pas avoir rejoint de parti. Et je me sens en danger car il y a eu une campagne contre moi. J’ai même été menacé par les milices de l’ancien régime, qui existent toujours. Aujourd’hui, ils me traitent d’agitateur et me demandent de repartir vers ma région, car je suis originaire du sud ouest. Cependant, je reste fermement décidé à ne pas céder à la contre-révolution. Il ne faut surtout pas se laisser abattre. Nous ferons pression sur l’Assemblée constituante pour garantir la réalisation des objectifs de la révolution.

J’ai encore de l’influence aujourd’hui sur les jeunes de Sidi Bouzid et je compte sur eux pour rester vigilants. Les médias ont exporté notre révolution en en faisant un modèle du printemps arabe. Il faut que ses objectifs soient atteints pour qu’on puisse vraiment parler de révolution. »

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Julien Pain – France 24, 25 octobre 2011.

[…]

tiré du http://juralib.noblogs.org/

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 16:17
Bonnes mœurs (ou : le magazine Elle et « L’affaire Sinclair »)

par Pierre TévanianSylvie Tissotle 10 novembre 2011

Nous publions ci-dessous sous forme de tribune et avec l’accord de ses auteurs un article paru le 7 octobre 2011, sous le titre « Bonnes mœurs », sur le site du collectif « Les mots sont importants » (Acrimed).

Depuis plusieurs décennies maintenant, Elle adopte une posture féministe aussi light que les yaourts qu’elle recommande à ses lectrices : la femme de Elle est émancipée, travaille, a des idées, mais sans oublier de faire des enfants, d’être une bonne épouse et de rester « féminine ». Pour donner des gages de ce vague progressisme, le journal n’hésite pas à « s’engager » périodiquement contre les violences faites aux femmes, à condition toutefois que les victimes se situent à distance respectable du monde occidental : en Afrique, en Asie, de préférence en Afghanistan, mieux encore en Iran.

Sans peur et sans reproche, le magazine n’hésite pas alors à employer les mots qu’il faut pour dénoncer l’atroce violence masculine qui règne loin de nos hémisphères, témoignages de BHL à l’appui. Certes, nos banlieues sont peuplées d’affreux musulmans sexistes et de femmes voilées retardées, mais, Dieu merci, en France, on peut quand même faire du shopping comme on veut !

On se demandait si le magazine allait, avec la même ardeur, s’engager sur la question des violences faites aux femmes suite à l’affaire DSK. Un article sur viol dont celui-ci est accusé et sur les preuves qui ont été réunies lors de l’enquête ? Un reportage sur tous les viols que le système judiciaire laisse impunis. Il n’en est rien, bien-sûr, et la parade est audacieuse. Sur la base d’un sondage « exclusif », le magazine parvient à faire basculer les féministes du côté d’une défense archaïque des bonnes mœurs pour propulser le couple Sinclair-DSK à l’avant-garde du combat pour la libération sexuelle. Opération en trois étapes.

1. Pour ou contre Sinclair, ou comment arrêter de parler de DSK

A la "Une"...

L’opération commence par un recadrage du débat en déplaçant les projecteurs de Dominique Strauss-Kahn vers sa femme. Rien de plus efficace pour cela qu’un sondage, qui vient ériger en question que se pose l’opinion une question tout simplement posée par les journalistes. On peut ainsi lire en une du Elle du 30 septembre 2011 : « Anne Sinclair : la femme qui divise les femmes ».

Pour enfoncer le clou, Valérie Toranian écrit dans l’édito, cette phrase à la magie performative :

«  Le cas Sinclair passionne les femmes et les divise. Et détrône dans les conversations l’affaire DSK ».

Beaucoup d’autres questions restent pourtant posées : que s’est-il passé pendant ces 7 minutes dans la chambre de l’hôtel de New York – ce que Claire Chazal n’a même pas demandé à l’ex directeur du FMI ? Les avocats de DSK vont-ils réussir à faire échouer la plainte en civil déposée par Nafissatou Diallo pour continuer, selon leurs propres termes, à « lui faire vivre un enfer » ? Celle de Tristane Banon va-t-elle donner lieu à un procès ou subir le même sort ? Les mœurs de la classe politique, et surtout le PS, vont-ils changer suite à l’affaire DSK ? La question de l’égalité hommes/femmes fera-t-elle son apparition lors de la campagne ? Et quid du silence troublant, toutes ces années, des journalistes ?

Au lieu de ces questions, et de beaucoup d’autres, Elle préfère celle-ci, assurément passionnante : « Qui est-elle vraiment ? », cette Anne Sinclair qui a « les yeux des femmes braqués sur elle  ». La diversion est faite ; les caciques du PS et les journalistes peuvent respirer : aucune question gênante ne leur sera posée dans les pages de Elle.

Le recadrage sur Anne Sinclair s’accompagne d’une héroïsation qui nous éloigne encore un peu plus de l’anonymat des victimes de violence, et plus particulièrement de toutes celles qui ont eu affaire à la « drague lourde » de Dominique Strauss-Kahn. L’édito de Valérie Toranian est de ce point de vue ahurissant. Les lectrices se voient embrigadées dans une admiration supposée consensuelle pour « Notre Anne Sinclair », « icône des femmes libres » (sic !), dont on apprend qu’ :

« Elle avance, le pas vif, son éternel sourire en bandoulière, son cabas chic plaqué contre elle comme une armure ».

2. Pour ou contre la liberté sexuelle, ou comment arrêter de parler du viol

Preuve que le sauvetage concerne autant Anne Sinclair que son mari, le propos de Valérie Toranian est tout entier tourné vers l’idée qu’elle « n’est peut-être pas la victime que l’on croit  ». Toute notion même de victime est évacuée, alors que disparaît – et le mot même n’est jamais prononcé – la possibilité d’un viol de Nafissatou Diallo par Dominique Strauss-Kahn.

On apprend ainsi qu’Anne Sinclair pense qu’il s’agit simplement d’une infidélité. Plus loin, Valérie Toranian rabat l’affaire sur une histoire de « sexualité [entre] adultes consentants ». Et DSK est décrit comme « un homme de pouvoir friand de légèreté », par une journaliste qui n’hésite pas à reprendre sans guillemet le mot utilisé par DSK lui-même pour caractériser son attitude par rapport aux femmes. Une légèreté dont Nafissatou Diallo semble payer le prix très… lourdement.

La question du viol passe ainsi à la trappe au profit d’une tout autre réalité, les « infidélités », et d’une tout autre question, bien moins dérangeante et repoussant toute discussion sur la domination masculine : les femmes doivent-elles tolérer les infidélités de leur conjoint ? (notons que la question n’est jamais posée en sens inverse).
3. Pour ou contre la défense des bonnes mœurs, ou comment faire du couple DSK-Sinclair le symbole du progressisme

Enfin troisième étape du processus : du débat ainsi posé, l’éditorialiste parvient à faire ressortir une image grandie du couple DSK-Sinclair, soudainement en pointe – on croit rêver ! – sur le libéralisme sexuel.

Bien-sûr, admet Valérie Toranian, désormais intégrée aux « combattantes » de la cause des femmes, « on » ne s’est pas « battues » pour accepter les infidélités des hommes. Mais ajoute-t-elle, et le retournement est diabolique : « le combat féministe n’est pas le combat des bonnes mœurs [et] ne doit pas enfermer les femmes et les hommes dans un destin de pureté  ».

Tout est dit : celles qui dénoncent, depuis le début, les soutiens honteux qui s’étalent dans les médias et l’abandon des charges contre DSK, qui tentent de poser, plus largement, la question du viol et de son impunité, à celles-là est réservé le poncif le plus réactionnaire : les féministes sont vraiment des coincées du cul !

Dans l’article du numéro (bien plus nuancé d’ailleurs que l’édito), on apprend, à propos des « 26 % de sondées qui, dans la même situation, resteraient avec DSK après la procédure judiciaire  », qu’elles sont, comme Anne Sinclair, « cadres ou professions intellectuelles supérieures, parisiennes, âgées de plus de 50 ans, et proches des partis de gauche ». « Elles ont la même conception “libérale” du couple, ouvert et dans lequel on peut vivre des aventures, souligne la politologue Janine Mossuz-Lavau ».

Nos élites sont quand même formidables. 

Quant aux femmes victimes de viol en France, on aura compris que ce n’est pas un sujet très glamour. Qu’elles s’achètent déjà un cabas présentable ! Y’en a un très sympa de chez Céline, et un Gucci vachement tendance dans le numéro…

Pierre Tévanian et Sylvie Tissot.

P.-S. Lire aussi Sophie Courval, "Ce qu’Anne Sinclair fait au féminisme", dans le recueil coordonné par Christine Delphy : Un troussage de domestique.

tiré de http://www.acrimed.org

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Published by coutoentrelesdents - dans MEDIA
10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 16:12

Parce que y en a marre!Les plus vieux ne sont pas les plus sages!

 

http://www.infokiosques.net/spip.php?article837

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Published by coutoentrelesdents - dans BROCHURES

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