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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 18:46

Fuite d’eau : l’université populaire annulée – Hérouville-Saint-Clair

Près de 700 personnes attendaient l’ouverture des portes, hier soir. Un incident a provoqué le report de la séance.

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Le théâtre doit faire l’objet de travaux de rénovation entre juin et octobre.

Il était 18h, hier soir [18 mars], au théâtre d’Hérouville. Les 600 à 700 personnes qui s’apprêtaient à assister à l’université populaire de Michel Onfray ont été informées que la séance était annulée. En cause : des fuites d’eau.

« Avant de trouver une place dans le théâtre, il faut trouver une place pour se garer. » Occupée par ailleurs, Véronique est pourtant arrivée en retard, hier soir, à l’université populaire. Michel Onfray devait y donner une conférence sur le mouvement situationniste de Guy Debord et sur son œuvre majeure, La Société du spectacle. « Mais quand j’ai vu le parking vide, je n’ai pas trouvé ça normal, ajoute Véronique. Il n’y avait pourtant plus de neige. »

Et pour cause… Jeanne et Didier, eux, étaient dans le hall. « Après une semaine d’interruption due aux intempéries, il y avait énormément de monde. » Mais à quelques minutes de l’ouverture des portes, la nouvelle est tombée. « Le problème se situe au niveau des loges et n’a aucun lien avec la neige », indique la direction du théâtre qui parle de « vétusté des canalisations » dans un bâtiment datant de 1986. Une première fuite avait déjà été décelée en fin de semaine dernière. Mais les réparations n’avaient pas tenu.

Aucune autre manifestation n’était prévue cette semaine au théâtre qui doit faire l’objet de travaux de rénovation entre juin et octobre prochain. Pour la reprise de l’université populaire, aucune information n’était affichée sur les portes du théâtre. Didier, Jeanne et Véronique, tablaient sur deux semaines de délai. « C’est ce qu’on a entendu dire en quittant le théâtre. »

Plus d’informations sur upc.michelonfray.fr

Leur presse (Sébastien Brêteau & Jean-Luc Loury, Ouest-France.fr, 19 mars 2013)

 

Des problèmes de fuite d’eau à la BNF
Le chantier du Mk2 serait en cause.

Le site François Mitterrand de la Bibliothèque nationale de France (BNF) a connu des problèmes liés à des fuites d’eau durant la journée du mercredi 27 mars 2013. Selon plusieurs sources en interne, ces soucis techniques seraient liés au chantier du Mk2.

De nombreuses installations électriques et donc les équipements informatiques de la tour T2 ont dû être mis hors tension par mesure de sécurité. Cette situation a contraint les employés de la structure à suspendre différents services destinés au public. Voilà donc du travail pour Bruno Racine, qui vient d’être reconduit à la tête de l’établissement.

Leur presse (ActuaLitté, 28 mars 2013)

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Published by coutoentrelesdents - dans RECUPERATION SPECTACULAIRE MARCHANDE
29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 18:44

Oï, on est les nouveaux parasites de bonnefoï !

On a pris place dans un énorme et magnifique bâtiment 187 et 189 rue du faubourg Bonnefoy à Toulouse, qu’on a rebaptisé la Caillasserie. On s’est installé.e.s voilà un mois dans ces anciens locaux du trésor public. Cet énorme bâtiment était laissé à l’abandon par son propriétaire.

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On squatte, on occupe illégalement, parce qu’on a pas le choix, pas les sous, pas de boulot, et parce que quand on est pauvre on a pas les moyens d’accéder à tout ça. Et même si, par le plus grand des hasards, on en avait la possibilité, on continuerait de squatter. Parce que tant qu’il y aura des loyers à payer, il y aura des exclu.e.s, des gens qui ne peuvent pas payer, qui galèrent à joindre les deux bouts, d’autres qui n’ont pas les bons papiers, ou la bonne nationalité…

On y a trouvé 1700 m² de possibilités : sérigraphie, informatique, boxe, autodéfense féministe, concerts, bar, projections, infokiosk, permanences juridiques, cantine populaire, soirées jeux, salle non mixte meufs et non-blanc.he.s, frippe, salle de repet’, ateliers… et ça c’est juste ce qu’il nous est venu en tête. On souhaite que ce lieu soit réapproprié par toutes et tous. Des réunions d’activités ont lieu les mercredis à 17h pour décider des trucs chouettes qui se passent ici. L’orga et le déroulement des activités tentent d’être sur des bases d’auto-organisation. À nos yeux ça passe par la prise d’initiatives, le partage de savoirs et d’outils. Nous voulons contribuer à la destruction de ce monde et nous pensons que des discussions et des actes qui permettent l’émancipation de chacun.e aident à le grignoter. C’est pourquoi les rapports entre les gens ne se feront pas à travers l’argent et l’échange de services contre salaire. Y a pas de professionnel.le.s, pas de spécialistes, pas d’égoïstes ni d’égocentriques. En gros on est pas une MJC alternobobanarchochépakoi.

Notre situation ressemble à bien d’autres squats, le procès est déjà passé, on a le rendu le 5 avril 2013. Pas de faux espoirs, on sait bien que « l’équité » de la justice penche toujours du coté des propriétaires. Juges et avocats trouvent leurs comptes à maintenir les pauvres bien à leurs places, et nous nous écorchons la bouche à essayer de les attendrir avec nos situations misérables. On vous tiendra au courant du rendu, même si nous savons que l’expulsion immédiate nous pend au nez.

Mais pour autant tout n’est pas figé, le soutien, quel qu’il soit, peut peser dans la balance. Ce n’est pas juste notre situation qui est en jeu ici, mais plus largement, l’avenir de tout le quartier. Bonnefoy, Marengo et Belfort vont être transformés à grands coups de pelleteuses et de marteaux piqueurs. Le quartier doit se préparer à l’arrivée de la Ligne à Grande Vitesse et à son florilège de costards cravates et de boutiques de luxe. Expropriations, rachats, chantiers ont déjà commencé. Les plus pauvres et les indésirables vont une fois de plus être éloigné.e.s du centre ville. Ce centre qui devient encore plus aseptisé et fliqué, lisse et bourgeois, contrôlé et payant. On voudrait que Bonnefoy reste ce petit village dans la ville, où les gens se croisent et se (re) connaissent, où on se parle de la pluie et du beau temps, de la situation politique et des galères du quotidien, sans se considérer comme des étranger.e.s les un.e.s les autres…

Nous vous invitons à venir discuter de tout ça, et de bien d’autres choses, se rencontrer, autour d’un café, d’une bière, d’une clé à molette ou d’un gant de boxe.

Les caillasseurs.euses
187-189 rue du faubourg bonnefoï
31500 toulouse

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Published by coutoentrelesdents - dans SQUAT
29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 18:43

Poubelles la vie : avec les glaneurs dans les rues toulousaines

Un peu avant 22h00 sur le boulevard de Strasbourg à Toulouse. Une enseigne : « le meilleur, le moins cher ». Pour sûr… Deux conteneurs sortent. Réunissent ceux qui lorgnaient leur arrivée. Deux femmes. Une autre, plus jeune. Trois hommes, la quarantaine. Ça ouvre, ça chaparde, ça trie. Ça fouille, ça glane.

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« Pizza ? Si tu veux un truc, tu me dis. » On penche l’autre benne. Deux plongent, bille en tête, entre un poulet entier, des club-sandwich au thon, des sachets de salades, des épluchures de légumes verts. On garde pour soi, chacun ses à-côtés, ou on redistribue. Regards discrets aux badauds, gestes pressés presque précis. Timides salutations, départ furtifs. Un des hommes reste pour remettre les sacs et refermer les bennes. Sous peine de bennes javellisées, sous clef ou de broyeur. Comme celles des grandes surfaces du pourtour toulousain. 22h14. Fin de la fouille. Fast-food.

Émulsion

Ce type de scène se répète chaque soir à la fermeture des supermarchés du centre-ville. Monoprix, Intermarché express, Carrefour Market. Ici, le spot est connu, plus en vue. Mardi et jeudi plutôt.

Un électricien en intérim repart sur son vélo harnaché de deux cabas pleins. Bonne récolte. « Aujourd’hui c’est pas mal, on n’est pas nombreux… Je viens une fois par mois depuis un an. Avant je travaillais mais en ce moment y’a pas trop de boulot, alors… faut bien… » Retraités, sans-abris, rsa-istes, chômeurs, étudiants précaires ou même travailleurs se laissent tenter par la récup’ alimentaire pour meubler leur frigo à moindre frais.

Effet de la crise. De la médiatisation des mouvements anti-gaspillage aussi. Comme Freegan ou Dumpster Diving venus d’Amérique du nord. « Sorte d’émulsion », constate Olivier [Les prénoms ont été modifiés], briscard de la rue. « J’ai vu toutes les classes sociales. Les gens comprennent que les trucs périmés, les dates c’est pas si grave ». Passé du « 4 étoiles au banc de la gare Matabiau », il vit de récup en tout genre. « Du bon sens : y’a énormément de gens qui ont faim et énormément de bouffe dans les poubelles. »

Économies + gâchis

Sur la fin de marché du Cristal, boulevard d’Arcole, ça grappille aussi. Un riverain occasionnel, un pépé pour ses animaux, des vielles dames, des jeunes, les primeurs ont l’habitude. Déposent les cagettes d’invendus au pied des arbres. Les éboueurs prennent les cartons mais laissent les pleines. « Ça partirait à la benne, autant que ça soit bouffé. La vie est dure. » Rut, espagnole au chômage venue chercher un travail de psychologue en France, se nourrit de récup’ avec ses cinq colocataires. En plus de quelques achats en épicerie. « On économise énormément ».

Un bon moyen d’allier économies et idées anti-consumériste, expliquent Erwan et Jeanne, étudiants adeptes du glanage et auteurs d’une étude universitaire sur la pratique. Ceux qui glanent par a priori, par idéologie, soulagent leur bas de laine et ceux qui le font par nécessité déplorent tout autant le gâchis.

« Tout ce qu’on peut faire comme repas avec ça, c’est inadmissible de le laisser. » Deux ans que Xavier, 20 ans, ramasse les fins d’étals. C’est la première fois qu’il voit autant de monde. Il termine son parcours la cagette bourrée de légumes. Artichauts, poireaux, potirons. Soupe en perspective. Ce woofer vivant en squat aide ainsi ses hôtes sans dépenser un kopeck. Tout en sélectionnant le bon produit. Idem pour Rut. Surtout marché et Biocoop. « Pas trop de supermarché parce que tu sais pas ce que tu manges. »

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Festins d’ordures

Pourtant, les bennes réservent parfois de festins d’ordures. « Cavernes d’Ali Baba ». Yaourts bio, Cabécou du Périgord, jus de fruits périmés à six mois, sodas à peine éventrés, légumes frais, brioches chocolat, sushis sous vides, kilos de merguez, escalope de poulets au fromage et à la tomate. « L’hiver dernier, j’ai récupéré 150 plaquettes de saumons. J’en distribué à tout le monde » lance Olivier. Une autre fois que des trucs chers de Noël, genre pâtés de foie… « Y’en avait pour 3000 euros de bouffe ». Jackpot en période de fêtes.

À croire les deux étudiants, le gros de la récup’ se fait sur du haut de gamme. « Ce qui est pas cher les gens l’achètent. » Jeanne : « on se nourrissait mieux dans les poubelles qu’en achetant directement dans les magasins ».

Autre bon plan, glisse Olivier, les déménagements. Pour les produits de long terme. Toujours une ou deux caisses remplies de conserves raviolis, maquereau, thé. « Quand tu le fais à mon niveau, t’as jamais besoin d’acheter de bouffe. Edmée, traductrice à la ville et récupératrice à la campagne (Gers) renchérit : « J’ai pas acheté un seul légume de l’été ». Tellement bien qu’elle vient distribuer sur Toulouse les fruits de son travail. À Myrys ou ailleurs.

De quoi s’en mettre plein les fouilles donc en plongeant dans le cul de la société de consommation. Mais au prix d’une certaine astreinte. Avoir son sac à dos-lampe, sa tenue de rechange pour ne pas se salir. « Un vrai boulot », soir et horaires fixes, repérer, pister, dénicher les lieux, trouver l’info. Car ça circule vite. Au bouche à oreille.

Jeanne admet avoir arrêté. « C’est pas plus long que faire les courses mais c’est moins agréable. »

« De vraies bêtes »

Faut dire que depuis peu c’est plutôt agité. Succès oblige. Ça arrache, ça fracasse, ça détruit. Des agressions, des rixes, des bagarres. Les glaneurs se bouffent le nez. Sous l’œil indifférent de la police. « De vraies bêtes », regrette Olivier. « Quand j’ai arrêté c’était la folie. La bouffe devenait immangeable tellement les gens se jetaient. » Il parle d’appropriation de spots et de réseaux de revendeurs. Olivier s’est fait prendre en traître un soir sans « son armure de nuit, en civil ». Son agresseur n’acceptait pas le partage du butin entre tous. Ni le rangement bien propre des bennes.

Faute d’organisation, c’est la sauvegarde du lieu qui est en jeu. Car il n’en faut pas plus aux enseignes pour broyer, javelliser ou virer les ordures. Haut-lieu de glanage, le Casino de Saint-Georges, par exemple, n’est plus.

Stéphanie, dirigeante d’un Carrefour Market toulousain tout neuf : « Ça me gêne tant de monde dans le besoin mais j’ai pas le choix, je javellise ». Poubelles vandalisées et c’est elle que la voirie municipale amende. Franchisée, elle reste soumise à l’image de la marque, dit-elle. « J’ai pas le droit de filer des trucs périmés, imaginez qu’arrive un incident, je peux fermer le magasin. » La peur du comité d’hygiène repose sur une soi-disant jurisprudence : un sdf intoxiqué suite à une fouille aurait porté plainte contre l’enseigne propriétaire des bennes. Un « vrai mythe pour légitimer leur politique », selon Erwan. Comme si la javel, elle, était inoffensive. Même en présentant une attestation les dédouanant, certains commerçants n’ont pas la sortie de poubelle facile.

La récup c’est l’avenir

Position compréhensible, pour Olivier. Le problème est que les commerces mettent ceux qui « fouillent correctement » et les autres dans le même sac. Stéphanie se dit prête au dialogue pour refiler ses invendus aux associations mais pas à J-3 comme l’impose la loi. C’est pourquoi Olivier veut monter sa structure. Nécessité pour stocker et répartir dans de bonnes conditions les aliments récupérés. Et qu’ils soient accessibles à tous. On évoque des « relais de bouffe » comme pour les vêtements ou un traitement public des invendus à l’instar des déchets.

Pas vraiment au goût du jour. Le gouvernement préfère rassurer (sic) les professionnels sur les problèmes sanitaires, bourse aux dons ou inciter au recyclage entre associations d’aide, commerçants et marché d’intérêt national.

Du court terme, selon Erwan et Jeanne. Le risque d’institutionnaliser la « fracture sociétale » entre riches qui peuvent gaspiller et pauvres qui mangent leurs restes. Alors même que les grandes surfaces « font assez de marge en en jetant la moitié ». Des prix moins élevés écouleraient mieux les stocks. Après, pour « vraiment lutter contre ça, c’est avec un système plus planifié des stocks ». En fonction des besoins des gens. À l’envers du marché. Et ce, avant que la grande distribution ne vende ses propres invendus. À écouter Olivier, l’avenir dans la récup’. « La plus grosse fortune du monde dans 30 ans sera quelqu’un qui aura su la gérer à un niveau très important ». Faudrait pas que les glaneurs se fassent aussi récupérer par une ordure.

Le paradoxe du fouilleur

« Si tu peux te permettre de payer à la caisse, fais-le. Laisse les rebuts à ceux qui n’ont pas d’autre solution que de fouiller les poubelles ou mourir de faim. » L’argument de Russel Banks est connu. Mais plus ou moins fondé. Avoir faim ne conduit pas toujours à faire les poubelles. Ne serait-ce que parce que ça nécessite un minimum de matériel pour stocker ou cuisiner. À moins de faire d’autres types de fouille. McDo, Quick, restos. Du prêt à bouffer, du direct.

Problème d’image de soi aussi. En plongeant dans les bennes, « certains, même à la rue, auraient l’impression d’aller tout en bas du bas », explique Olivier. D’autres ne sont pas en état. Came, alcool. Lui n’a aucune honte : « À New York j’ai connu des profs, des artistes qui font ça par conviction donc j’ai pas le même rapport ».

Erwan note un paradoxe : « On se sent moins emmerdé à aller fouiller parce qu’on sait qu’on pourrait s’en passer ». Petite sociologie : « Nous, on va plutôt privilégier les petits spots quitte à moins ramasser ». (Erwan fait les poubelles d’un primeur défiant toute concurrence). Et « ceux plus dans le besoin iront vers les gros spots. Quitte à se bastonner ». Olivier résume : « Y’a suffisamment de bouffe pour tout le monde ».

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VOIR LA VIDÉO

Pour en savoir plus : État d’urgence déclaré, Minimisons le gaspillage engendré par la société de surproduction  « Dumpster Diving, Plongez au cœur des poubelles de la légitimité », étude de science politique  « Les glaneurs et la glaneuse », film d’Agnès Varda, 2000  « Global Gâchis, le scandale mondial du gaspillage alimentaire », film de Tristram Stuart, 2012

Ludo Simbille, Friture Mag, Média des possibles dans le Grand Sud, 19 mars 2013

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 18:42

À Lyon, les Gars-Pilleurs font leurs courses dans les poubelles

Faire les poubelles pour y trouver à manger, voilà qui n’est pas nouveau pour qui connaît le mouvement des freegans. Mais organiser des distributions gratuites de récupération alimentaire pour dénoncer le gaspillage de nourriture encore bonne à manger, voilà qui renouvelle l’approche. Focus sur un mode d’activisme et de sensibilisation lancé par le mouvement des Gars Pilleurs, à Lyon.

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Récoltes urbaines

L’un fait de la récup’ pendant les fins de marchés depuis un an et demi. L’autre se nourrit aussi depuis de nombreux mois avec les déchets de supermarchés et boulangeries. Tous deux ont pris pour habitude de chercher ensemble des aliments souillés, périmés et invendables. Mais ils récupèrent tellement de nourriture encore bonne à manger dans les poubelles des supermarchés situés dans les alentours de Lyon qu’ils ont décidé de redistribuer le fruit de leur récolte urbaine.

Leurs techniques, pour récupérer les aliments ? Commencer par les fins de marché (“le plus simple”), puis les boulangeries (“entrez par le digicode ou être tôt le matin avant les éboueurs”) et enfin les supermarchés où les poubelles sont accessibles facilement.

“Nous récupérons les denrées et quelques heures après nous les redistribuons, et si la chaîne du froid est coupée, ce n’est que pendant un temps très court, ce qui n’endommage pas l’aliment”, explique les deux gars pilleurs qui ne sont jamais tombés malades à manger ainsi. Et c’est d’ailleurs une question de bons sens : au nez, à la vue et avec quelques astuces on sait dans quel état d’avancement est le produit.

Lors des redistributions qu’ils organisent dans le centre de Lyon, ils rencontrent tout type de public : “s’arrêtent les passants qu’on interpelle, mais aussi des étudiants, salariés, retraités, chômeurs, mais aussi élus, sdf, roms, etc.” expliquent les deux jeunes hommes qui constatent que les gens ont entendu parler du gaspillage alimentaire et connaissent les chiffres, mais sans avoir conscience, visuellement, de ce que cela représente.

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“Là ils peuvent même la manger !”

Des yaourts bio aux poireaux en passant par une orchidée, du lait et des croquettes pour chien, ce qu’ils ont étalé mardi 21 mars dernier lors de la distribution organisée place Ambroise-Courtois (8e) a de quoi faire réfléchir. Au total, pas moins de 230 kilos de nourriture étaient gratuitement distribués. Sur place pour 20minutes Lyon, la journaliste Anne Dory a pu interroger les personnes venues à la distribution :

“Ça nous ouvre les yeux sur la réalité d’un monde qui doit changer”, constate Nicolas, 42 ans, qui repart chez lui avec de la bière, des barres de céréales et des pâtes. Pierre, lui, avait été mis au courant de la distribution via les réseaux sociaux. “Ça m’arrive de faire les poubelles des magasins quand c’est la dèche”, confie ce chômeur de 24 ans. Il remplit son sac de nourriture à côté d’étudiants et de personnes âgées aux maigres retraites. “C’est honteux de jeter tout ça quand on voit le prix auquel on nous le vend”, s’insurge Maria, 63 ans, qui peine à vivre avec ses 1000 euros par mois.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/03/0516.jpgAvec leur démarche, les deux Lyonnais souhaitent sensibiliser le grand public et changer le regard sur les modes de production : “Dirigeons-nous vers la sobriété. Redéfinissons les pratiques d’achats, dirigeons nous vers les circuits-courts, les  produits sains et biologiques, les matières premières nobles et recyclables. Nous nous sommes dirigés vers la nourriture car son obtention reste assez simple, mais nous aurions pu prendre les voitures de la prime à la casse et les distribuer de la même façon…” expliquent-ils.

Comme mentionné déjà ici, chaque année, les Français mettent 1,2 million de tonnes de nourriture à la poubelle, ce qui représente environ 20 kilos de déchets par personne et par an. Sur ces 20 kilos d’aliments gaspillés, explique l’ADEME, 7 kg sont encore emballés et 13 kg sont des restes de repas ainsi que de fruits et légumes.

La récup’ dans les poubelles en pratique

Mais au fait, à qui appartiennent les déchets ? Est-ce illégal de fouiller dans une poubelle ? D’après les discussions que j’ai pu avoir avec des adeptes de la récupération, alimentaire ou non, l’enjeu est de savoir si le déchet est considéré comme res nullius, n’appartenant à personne, ou res derelictae, sans maître, puisque la volonté de leur propriétaire est clairement exprimée : il a voulu abandonner ces objets. Et donc le premier qui le récupère en fait sa propriété (code pénal)… ?

Maude Frachon, au fait des pratiques du freeganisme, de la récup et du glanage a épluché tant bien que mal les articles de lois sur le sujet. Sans certitudes sur la légalité des pratiques, elle conseille d’avoir sur soi une lettre de décharge pour dédouaner les anciens propriétaires en cas de problème (intoxication alimentaire par exemple), du type :

“Je soussigné-e …… né-e le …… à …… atteste sur l’honneur ne pas porter plainte contre les anciens propriétaires des déchets trouvés à …… et que leur ingestion relève entièrement de ma responsabilité. Je suis conscient-e que cette attestation pourra être produite en justice et que toute fausse déclaration de ma part m’expose à des sanctions judiciaires. Fait pour servir et valoir ce que de droit. Date, lieu, signature”.

“L’essentiel est de ne pas pénétrer sans autorisation sur une propriété privée, ne pas souiller de détritus l’endroit en question”, souligne la jeune femme en évoquant l’interdiction de fouille des poubelles qui a pu tenter certaines communes comme Nogent-sur-Marne par exemple, alors que le glanage est une pratique de toujours.

C’est le chiffonnage (le fait de faire de la récup’ et de la vendre ensuite) qui est interdit en revanche.

Et pour le reste alors ?

Sachez qu’il n’y a pas que la nourriture qui se gâche ! Et c’est pour sensibiliser et mobiliser les entreprises au don de leurs produits invendus que l’Agence du don en nature organise depuis lundi et jusqu’au 29 mars 2013 la première “Semaine du Don en Nature”.

L’association collecte auprès des entreprises (l’Oréal, Etam, Célio, Seb, P&G) des produits neufs invendus (fins de séries, fin de promotions, changements de packaging) afin de les redistribuer à des associations caritatives qui aident les plus démunis (Les Épiceries Sociales et Solidaires, SOS Village d’Enfants, l’Armée du Salut, les Centres d’Hébergement du Groupe SOS, les Apprentis d’Auteuil et quelques structures régionales).

“Près de 400 millions de produits qui sont détruits chaque année en France”, rappelle l’Agence qui a déjà redistribué pour 22 millions d’euros de produits neufs. “Depuis 2009, notre initiative permet de redistribuer des produits qui étaient voués à la destruction, elle évite le coût énergétique de destruction de milliers de tonnes de marchandises tout en ayant un impact social auprès des personnes en situation d’exclusion”.

Parmi les produits les plus invendus en quantité, et donc les plus collecté par l’Agence : les produits d’hygiène et entretien, les jouets et la puériculture, les fournitures scolaires.

Et les produits dont ils ont le plus besoin ? Les produits d’hygiène et entretien, mais aussi le petit électro-ménager, la puériculture, la vaisselle et le linge de maison.

Des initiatives à suivre donc, non ?

Pour aller plus loin :

• Le blog des Gars Pilleurs et leur page Facebook pour se tenir au courant des distributions hebdomadaires organisées par le collectif. Le 6 avril 2013 ils devraient organiser un événement avec les Disco Soupes.

 Alimentation : la chasse au gaspi est lancée et Grande (sur)-bouffe, les clefs pour comprendre et agir

 Un rappel sur les dates limites de consommation

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Presse-poubelle (Anne-Sophie Novel, blog du Monde.fr Même pas mal, Partage d’alternatives pour mode de vie en temps de crise, 27 mars 2013)

 

Se nourrir des denrées gaspillées

Initiative. Deux Lyonnais distribuent de la nourriture jetée par les grandes surfaces.

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Faire ses courses gratuitement, c’est possible. Il suffit de se servir dans les poubelles. Pour dénoncer le gaspillage alimentaire, deux Lyonnais ont lancé le mouvement des « gars-pilleurs ». Depuis moins d’un mois, chaque semaine, ils distribuent gratuitement aux passants le résultat de leur récolte dans les poubelles de supermarchés des alentours de Lyon.

Des emballages abîmés

« Là, il y a 230 kg, c’est notre plus grosse prise, ça représente au moins 600 euros », explique l’un des deux initiateurs du mouvement, rencontré jeudi dernier lors d’une distribution organisée place Ambroise-Courtois (8e). Yaourts bio, lait, viandes, fruits et légumes… Sur une table à tréteaux, ils étalent leur butin sous le regard interrogateur des passants. La plupart des produits ne sont pas périmés, ou alors d’un jour ou deux, beaucoup ont simplement l’emballage souillé. D’après la FAO, l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, un tiers des aliments produit chaque année dans le monde est perdu ou gaspillé. Soit 1,3 milliard de tonnes par an.

« Ça nous ouvre les yeux sur la réalité d’un monde qui doit changer », constate Nicolas, 42 ans, qui repart chez lui avec de la bière, des barres de céréales et des pâtes. Pierre, lui, avait été mis au courant de la distribution via les réseaux sociaux. « Ça m’arrive de faire les poubelles des magasins quand c’est la dèche », confie ce chômeur de 24 ans. Il remplit son sac de nourriture à côté d’étudiants et de personnes âgées aux maigres retraites. « C’est honteux de jeter tout ça quand on voit le prix auquel on nous le vend », s’insurge Maria, 63 ans, qui peine à vivre avec ses 1000 € par mois.

Et pourtant, ce n’est pas aux nécessiteux que les gars-pilleurs souhaitent avant tout s’adresser. « On distribue dans des quartiers bobos ou étudiants, explique l’un d’eux. On veut sensibiliser les gens, les pousser à privilégier une nourriture biologique et issue des circuits courts. »

Presse-poubelle (Anne Dory, 20minutes.fr, 25 mars 2013)

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 18:41

Grèce : 3 militants d’Aube Dorée arrêtés

La police grecque a annoncé aujourd’hui avoir arrêté trois jeunes militants néonazis accusés d’avoir à l’aube vandalisé une agence de la banque chypriote Bank of Cyprus à Volos, au nord-est.

Au domicile de deux des suspects, âgés de 17 et 21 ans, les enquêteurs ont découvert de la propagande néonazie, un T-shirt et une écharpe du parti néonazi grec Aube Dorée, ainsi que des battes de base-ball et des poing américains. La police a aussi arrêté les parents du mineur, alors qu’ils tentaient à leur arrivée de dissimuler deux revolvers et une carabine.

Les trois jeunes ont été interpellés alors qu’ils fuyaient en moto après avoir incendié avec des cocktails Molotov le distributeur automatique de l’agence, dont ils avaient auparavant tenté en vain de briser les vitres. Utilisé ces dernières années en Grèce pour des dizaines de mini-attentats contre des cibles économiques, politiques ou diplomatiques, ce mode opératoire est en général imputé par la police à la mouvance anarchiste grecque.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (Agence Faut Payer, 28 mars 2013)

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 18:41

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Marseille Infos Autonomes, 28 mars 2013

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 18:40

Pas-de-Calais : vive tension après la mort d’un jeune interpellé

Recherché après avoir tenté d’extorquer de l’argent, un jeune homme a été tué ce jeudi par un policier lors de son arrestation, provoquant des échauffourées.

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La ville de Montigny-en-Gohelle (Pas-de-Calais), dont un habitant est mort ce jeudi 28 mars lors de son interpellation, est le théâtre depuis cet après-midi d’échauffourées entre des résidents et la police.

Sur le terrain la tension est palpable alors que des journalistes, parmi lesquels un photographe de l’AFP, ont été agressés par des inconnus dont le vol semblait la motivation.

“Descendu de mon véhicule, avec mon matériel photo dans mon sac, je me suis fait agresser par des gens d’une vingtaine d’années qui me soupçonnaient d’avoir filmé les échauffourées avec la police”, a raconté le photographe de l’AFP.

“Ayant à peine sorti mon boîtier sans objectif pour leur montrer que je n’étais pas là pour filmer, un des homme a mis la main sur la lanière de mon appareil et est parti avec en courant”, a-t-il ajouté.

Pris pour cibles

Le photographe de l’AFP a précisé qu’il n’avait “pas été frappé”, même si l’attitude des inconnus était menaçante. D’autres représentants des médias venus couvrir les incidents ont également eu maille à partir avec des individus au plus fort des échanges de pierres et de gaz lacrymogène entre protestataires et policiers.

Un photographe du quotidien la Voix du Nord a été frappé, probablement par les mêmes personnes, avant de réussir à leur échapper au terme d’une course poursuite d’abord à pied puis en voiture. Une journaliste de BFMTV a vu une vitre de son véhicule cassée.

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Rixes entre jeunes et policiers

Une trentaine de personnes du quartier, de tous âges, faisaient toujours face en fin d’après-midi aux forces de police, cibles de quelques jets de pierres, a confirmé la préfecture du Pas-de-Calais, qui parlait de “tension”. Les autorités, qui estiment que la situation était sous contrôle, ont tout de même lancé “un appel au calme”.

“Quelques poubelles ont brûlé”, a précisé par ailleurs la préfecture.

Le préfet est attendu sur place, dans le quartier de la Plaine, où il devait rencontrer le maire de la commune.

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Une interpellation qui tourne mal

Un homme de 26 ans a été tué par un policier jeudi en fin de matinée lors d’une interpellation mouvementée à son domicile de Montigny-en-Gohelle (Pas-de-Calais), a-t-on appris de source judiciaire.

L’homme était recherché par la police après avoir tenté jeudi matin, muni d’une paire de ciseaux, d’extorquer de l’argent à la gérante d’un hôtel de Fontaine-Notre-Dame, près de Cambrai (Nord), où il avait passé la nuit. Il avait ensuite pris la fuite en voiture.

Vers 11h30, une patrouille de quatre policiers s’est rendue au domicile du suspect, identifié grâce à sa voiture, pour l’interpeller.

“Cela s’est mal passé”, a indiqué une source judiciaire. Selon les premiers éléments de l’enquête, le suspect se serait précipité sur l’un des policiers qui aurait alors ouvert le feu en direction de ses jambes. Le suspect est revenu à la charge, frappant le policier au thorax avant que celui-ci ne tombe à terre. Un de ses collègues aurait alors ouvert le feu en direction du suspect, l’atteignant à l’abdomen. L’homme est mort sur place.

Les jours du policier blessé ne sont pas en danger, a-t-on indiqué de même source. L’homme tué avait une condamnation à son casier judiciaire pour détention de stupéfiants.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (tempsreel.nouvelobs.com avec l’Agence Faut Payer, 28 mars 2013)

 

(…) Il y a eu de façon sporadique et assez éclatée sur l’ensemble de Montignydes incidents du type incendies de conteneurs à ordures, bris d’un abribus, des choses de ce genre”, et également des jets de cailloux, a déclaré le préfet du Pas-de-Calais, Denis Robin, qui s’est rendu sur place. On a eu des groupes d’une quarantaine d’individus qui ont essayé ainsi de multiplier les incidents”, a-t-il ajouté, mais aux environs de 17 heures, “la situation semble apaisée, sous contrôle”.

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Des forces de l’ordre déployées dans la journée resteront dans la soirée et dans la nuit de jeudi à vendredi “aux côtés de la population pour assurer la tranquillité dans la commune”, a informé le préfet. Un homme dont la responsabilité est susceptible d’être engagée pour des dégradations a été interpellé vers 17 heures. (…)

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Publié par des larbins de la maison Poulaga (LePoint.fr, 28 mars 2013)

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Published by coutoentrelesdents - dans FLICSPORCSASSASSINS
29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 18:40

Mardi 24 mars. Ce matin-là, nous arrivons à la fac de Lettres vers 9h et une fois de plus, comme c’est le cas depuis plusieurs semaines, des dizaines de tags à caractère raciste et fasciste sont apparus dans la nuit sur notre campus. Les signataires sont clairement identifiés : Les rats du GUD (Groupement union défense) qui sont réapparus sur Nancy depuis juin 2012 et qui sont les héritiers du mouvement ultra violent d’extrême droite Autonome Lorrain qui feront l’objet d’un procès prochainement pour une série d’une quinzaine d’agressions à caractère discriminatoire commises entre 2010 et 2011 sur Nancy. Photos des tags : Croix celtiques, France aux Français, Signe SS, menace directe sur les locaux syndicaux « un bon gauchiste est un gauchiste à l’hôpital ».

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Cette fois-ci, c’en est trop pour les millitant-e-s antifascistes. Nous décidons d’appeler les étudiant-e-s à se mobiliser le jour même dans la fac. Nous battons donc le rappel dans les cours, le rendez-vous est pris. L’assemblée populaire spontanée se tient donc à 13h au centre de la faculté avec environ 80 étudiant-e-s.

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Parallèlement à l’assemblée générale, un groupe d’étudiant-e-s demande à l’administration de pouvoir accéder à du matériel afin de repeindre les murs de la fac où apparaissent les tags. La demande est acceptée et les étudiant-e-s volontaires ont effacé les tags aux environs de 16h. Lors de l’assemblée populaire, nous informons les étudiant-e-s sur les personnes qui ont réalisés ces tags et le danger qu’elles représentent . Nous débattons ensuite des modalités de la contre attaque à mener. Plusieurs ressortent de l’assemblée générale :

• Dissolution et interdiction du GUD sur les facultés de l’université de Lorraine (entre autres les facs de Droit et de Lettres de Nancy) ;

• Exclusion du chef du GUD, étudiant en deuxième année de Droit à l’université de Lorraine, connu de l’administration et poursuivi actuellement par le procureur de la République de Nancy pour incitation à la haine raciale suite à un tract disponible sur leur site (Stylo plume et manche de pioche) ;

• Si des tags du même ton réapparaissent, nous souhaitons une réaction immédiate de l’administration et un nettoyage rapide ;

• Proposition de collaborer avec l’université de Lorraine afin d’organiser deux jours antifascistes sur la faculté avec une conférence, un tournoi de foot et un repas populaire.

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Suite à ces revendications, l’assemblée décide d’une manifestation spontanée. Dans un premier temps, nous nous sommes redus à la fac de Droit où étudie le leader du GUD, afin de faire connaître son identité et ses actions aux étudiant-e-s de cette faculté. Nous étions alors une quarantaine. Pour finir, nous nous sommes rendus devant la Présidence de l’université de Lorraine pour faire connaître nos revendications et faire comprendre notre détermination à continuer nos actions le temps qu’elles ne seront pas entendues.

No Pasaran,

Des antifascistes nancéin-e-s, 28 mars 2013

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Published by coutoentrelesdents - dans FACHO HORS DE NOS VIES!
29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 18:39

Salut,

Ce message pour vous rappeler que nos camarades antifas de Marseille organisent ce week-end la 6e édition du « Massilia Antifa Fest »

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Trois soirs de concerts, plus d’une dizaine de groupes, locaux ou internationaux …

avec en clôture, dimanche à 15h, la projection du film documentaire sur la vie de Lucio Urtubia, militant anarchiste espagnol :

“Lucio” anarchiste, braqueur, faussaire… Histoire de Lucio Urtubia et de son engagement anarchiste et de solidarité internationale aux côtés ou pour de nombreux groupes activistes ou de prisonniers. (durée 1h30)

La projection sera suivi d’un débat en présence de Lucio

Ça se passe au Molotov (3 place Paul Cézanne – 13006 Marseille)

 

Et puisque l’on parle de Marseille signalons cet article sur le site de nos amis de La Horde, et concernant la tentative avorté d’implantation des Jeunesses Nationalistes dans cette ville :

Marseille : Les JN terminent mal l’année
22 mars 2013

Depuis leur apparition au sein de l’extrême droite française en octobre 2011, les Jeunesses Nationalistes, emmenées par Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac, ont entamé depuis un véritable tour de France destiné à créer des franchises un peu partout dans l’hexagone, histoire d’occuper le terrain à la droite du FN… (…) Lire la suite

REFLEXes – mailing, 28 mars 2013

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Published by coutoentrelesdents - dans EVENEMENT
29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 18:37

Dans une déclaration accordée à la radio Mosaïque Fm, Fathi Ditai, membre de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme (LTDH) a déclaré que 17 manifestants ont été arrêtés lors d’un mouvement de protestation à M’dhilla (gouvernorat de Gafsa), hier mercredi 27 mars 2013.

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M. Ditai précise que les forces de l’ordre ont procédé à des tirs de chevrotine contre les manifestants. Chose qui nous rappelle l’intervention forcée des unités des forces de l’ordre à Siliana ayant causé des dizaines de blessures dont certains dans des parties critiques du corps.

Les protestations ayant eu lieu à M’dhila seraient motivées par les résultats de recrutement à la Compagnie des Phosphates de Gafsa.

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Presse contre-révolutionnaire (Tixup.com, 28 mars 2013)

 

(…) ­Notre correspondant dément formellement le recours au tirs de chevrotine à M­dhilla.

Presse contre-révolutionnaire (MosaiqueFM.net, 28 mars 2013)

 

Le ministère de l’Intérieur dément l’usage de la chevrotine à Mdhilla

Le ministère de l’Intérieur a démenti, dans un communiqué publié jeudi 28 mars 2013, l’usage de la chevrotine pour la dispersion des manifestants dans la région de Mdhilla.

Le ministère a spécifié, dans ce document, que les forces de l’ordre ont eu plutôt recours à l’usage de gaz lacrymogène contre des protestataires qui ont bloqué 3 bus et un véhicule de la Compagnie phosphate Gafsa (CPG).

Les unités sécuritaires ont arrêté 3 personnes parmi un groupe qui s’est attaqué à une laverie de phosphate dans la région pour interrompre son activité, toujours selon la même source. Ces 3 individus ont été libérés par la suite, avec l’accord du ministère public.

Le ministère de l’Intérieur note que des dégâts matériels (3 véhicules sécuritaires) ont été enregistrés, suite à l’intervention des forces de l’ordre et à l’usage de jets de pierre par certains manifestants.

Presse contre-révolutionnaire (Business News, 28 mars 2013)

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Published by coutoentrelesdents - dans LUTTES

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