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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 13:36

NND des Landes : cabanes bientôt démolies

Le juge des référés du tribunal de grande instance de Saint-Nazaire a autorisé aujourd’hui le préfet de Loire-Atlantique à “solliciter les forces de l’ordre pour démolir les constructions qu’il juge illicites” à Notre-Dame-des-Landes, a indiqué Me Erwan Lemoigne, avocat de l’association des opposants au projet d’aéroport.

Ces cabanes étaient devenues le symbole de la lutte contre la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, au nord de Nantes. Les opposants, dont certains étaient installés sur les lieux depuis plusieurs années, avaient construit ces habitations sommaires lors d’une manifestation le 17 novembre.

Presse aéroportée (Agence Faut Payer, 11 décembre 2012)

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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 13:36

Égypte : dans les « chambres de torture » des Frères musulmans

Pendant que des milliers de partisans du président égyptien Mohamed Morsi chassaient mercredi soir ses opposants qui assiégeaient le palais présidentiel, faisant cinq morts, d’autres scènes tout aussi sanglantes se déroulaient près de cette même enceinte.

D’après le quotidien égyptien Al-Masry Al-Youm (proche de l’opposition), les manifestants arrêtés ont été envoyés dans des « salles de torture », en face du palais. Façonnée à la main grâce à des barrières de fer, la « chambre centrale de torture » se trouvait face à la mosquée Omar Ibn Abdel Aziz, sur la rue al-Merghany.

« Ces salles étaient interdites aux journalistes, raconte au Point.fr le journaliste Mohamed el-Garhi. J’ai pu m’y infiltrer, car je connaissais bien un confrère de Misr 25 TV, une chaîne appartenant aux Frères musulmans. » À l’intérieur, des policiers en uniforme, mais aussi des agents en civil, du poste de police de Nozha. Outre les forces de sécurité figurent 15 membres de la confrérie des Frères musulmans, qui répondent aux ordres de 3 individus barbus. « Ce sont eux qui décident qui doit être là ou pas », raconte Mohamed el-Garhi dans son article. Comprenez : leurs ordres surpassent ceux des forces de la sécurité centrale.

Chambres improvisées

D’après le journaliste, il existait plusieurs « chambres » de ce type. « Les chambres étaient improvisées, et il n’était pas évident de déterminer leur nombre », explique Mohamed el-Garhi dans son reportage. « Lorsqu’un individu était arrêté, une chambre était édifiée près du bâtiment. » Une dizaine de manifestants est jetée dans la pièce où se trouve le reporter. Ils viennent d’être arrêtés lors du rassemblement de mercredi réclamant l’abrogation du décret présidentiel du 22 novembre, ainsi que l’annulation du référendum sur la nouvelle Constitution.

Les opposants sont vite pris à partie par les Frères, qui les frappent violemment au visage et sur le corps à l’aide de bâtons. Avant de déchirer leurs vêtements, les militants islamistes prennent soin de leur confisquer leur carte d’identité, téléphone portable ou argent. « Tout cela s’est déroulé devant les yeux des forces de police du ministère de l’Intérieur, qui ont laissé faire », assure le journaliste au Point.fr. Déjà blessés, les opposants sont alors soumis au véritable interrogatoire.

Les cris résonnent

Son but : amener le manifestant à avouer qu’il est un « voyou ». Les questions fusent. Les coups aussi : « Pourquoi vous êtes-vous rendu dans la rue ? Avez-vous reçu de l’argent pour manifester ? À quel mouvement appartenez-vous ? Celui de Mohamed El Baradei, celui de Hamdeen Sabbahi ou l’ancien parti de Hosni Moubarak (aujourd’hui dissous, NDLR) ? » Des cris résonnent dans la cellule improvisée. « Je suis ami avec tous les cheikhs (sages), jure l’un d’entre eux. Je suis un musulman comme vous. » À ses côtés, un homme en sang hurle : « Je suis une personne éduquée. J’ai une voiture. Est-ce que je ressemble à un voyou ? »

Dans la même pièce, un autre prisonnier est molesté, car accusé d’être un proche de l’ancien porte-parole du Parlement sous Moubarak, Fathi Sorour. Si les détenus persistent à nier, les coups et les insultes pleuvent d’autant plus. D’après Mohamed el-Garhi, certains des détenus sont frappés si violemment qu’ils ne peuvent bientôt plus répondre aux questions de leurs geôliers. Pourtant, aucune aide médicale ne leur est apportée. « Il y avait du sang visible sur le sol, à l’extérieur des chambres, raconte le journaliste d’Al-Masry Al-Youm. Certains Frères ont essayé de le cacher en le couvrant de poussière, mais il restait parfois visible. »

« Complicité de la police »

La torture achevée, un membre de la confrérie transmet les cartes d’identité et les effets personnels des prisonniers à un haut responsable de police. Certains des Frères ont affirmé avoir retrouvé sur les détenus des armes. Mais les geôliers savent se montrer cléments. Ils ont offert aux prisonniers des bouteilles d’eau. Sans compter que le haut responsable de la police a demandé aux trois chefs islamistes de les aider à transférer les 10 détenus au poste de police Nozha. Il craint en effet qu’ils ne soient de nouveau pris à partie par les partisans de Mohamed Morsi à l’extérieur du palais. Toutefois, dès que ce groupe est évacué, un autre fait son entrée dans la chambre centrale.

« Outre notre journaliste, ces chambres de torture ont été citées par plusieurs manifestants, hommes et femmes, qui affirment en avoir été victimes », assure au Point.fr Lina Attalah, rédactrice en chef de la version anglaise du site Al-Masry Al-Youm. « Ce qui est inquiétant dans cette histoire est que les policiers n’ont rien fait pour empêcher les Frères musulmans d’agir, ce qui dénote une certaine complicité. » De leur côté, les Frères musulmans ont strictement démenti l’existence de toute « chambre de torture ». « Les photos que j’ai prises prouvent que cela est bel et bien arrivé », répond Mohamed el-Garhi.

Presse contre-révolutionnaire (LePoint.fr, 10 décembre 2012) via Solidarité ouvrière

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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 13:27

Samedi 1er décembre, le président Enrique Peña Nieto (du Parti Révolutionnaire Institutionnel) qui a été “élu” en juillet dernier (suite à la fraude électorale) est entré en fonction. La passation de pouvoirs a eu lieu le matin au Congrès.

Des milliers de gens sont sortis manifester dans la nuit jusqu’en fin d’après midi. Le déploiement de police fédérale et “municipale” a dépassé tout ce qu’on avait pu imaginer.

http://juralib.noblogs.org/files/2012/12/021.jpeg

Des affrontements entre les flics et les manifestants ont éclaté dès le matin. Des vitrines de banques, d’hôtels et de chaînes multinationales ont été détruites. Les gens se défendaient comme ils pouvaient, de la pierre au coktail molotov.

Le bilan est de un mort, des centaines de blessés dont 3 dans un état très critique, au moins 150 arrestations (60 sont déjà transférés au reclusorio), et pour l’instant on connaît l’identité d’une vingtaine de disparus. Les chiffres changent un peu selon les sources, mais étant donné qu’il n’y a aucune source officielle, ni aucune source commune, c’est difficile de savoir exactement. Ajouté à la confusion que cela a provoqué, les infos circulent principalement sur internet et de bouche à oreille.

Le plus préoccupant est que les arrestations ont continué jusqu’à mardi matin, dans la rue, à la sortie des maisons etc.

De nombreuses personnes ont dû changer de domicile et prendre d’autres précautions de sécurité.

Aux dernières nouvelles (vendredi matin) :

• Des cas de tortures pendant la “garde à vue” de certains détenus (source : Comission des Droits humains du Distrito Federal) ;

• Le Congrès vient de voter la légalisation de l’intervention de la Marine en cas d’atteinte à la “sécurité intérieure” ;

• Les granaderos sont rentrés dans la UNAM (l’université) pour empêcher un meeting pour la liberation des prisonniers. “Normalement” il n’ont pas le droit de rentrer sur le campus. Ils n’étaient pas rentrés depuis la grande grève de 1999. L’info ne circule pour l’instant que sur les réseaux sociaux, photos et vidéos à l’appui ;

• La situation des prisonniers : dimanche nous saurons s’ils en ont libéré quelques-uns ou pas, l’information comme quoi il existerait une liste de personnes à appréhender sera confirmée aussi ;

• Les vidéos et les photos continuent d’être publiées en masse sur internet (facebook, twitter et autres). À travers elles, les témoignages d’arrestations arbitraires et violentes et de violences gratuites se multiplient.

Le discours des autorités et des médias n’est pas surprenant mais il accuse des “groupes et des individus anarchistes” d’avoir semé les troubles. La page internet du black bloc a été piratée, tout comme celle de plusieurs groupes anarchistes, comme la Cruz Negra Anarquista. Il a été prouvé maintenant que les flics ont payé des individus pour “inciter à la violence”.

On a demandé à une amie française au Mexique de traduire plusieurs communiqués qui démentent le discours des autorités et qui appellent à la solidarité, que vous trouverez ci-dessous. Les communiqués sont ceux de la Cruz Negra Anarquista et de la Coordination étudiante anarchiste, qui est assez active à Mexico.

Le site d’information indépendant Rebellyon a publié aujourd’hui le témoignage et les communiqués ci-dessous :

rebellyon.info/Mexique-temoignage-de-la.html

Mailing – 8 décembre 2012

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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 11:38

Les familles des martyrs dénoncent le fonctionnement de la justice militaire

Le fonctionnement de la justice militaire a été critiqué par les familles des martyrs de la révolution qui ont appelé à juger les responsables de la mort de leurs enfants.

http://juralib.noblogs.org/files/2012/12/019.jpg

Détournement : L’Indic

Lors d’un rassemblement de protestation organisé, vendredi après-midi devant le tribunal militaire permanent de Tunis, les familles des martyrs ont demandé de trancher la question des martyrs. L’avocate de la défense, Me Leila Haddad a indiqué que les familles affligées « ne réclament pas des réparations financières mais recherchent l’établissement de la vérité ».

Environ 80% des dossiers ont été classés par la justice militaire pour absence de preuves incriminant des présumés coupables, a-t-elle indiqué.

« Seule une volonté politique est capable de dévoiler la vérité à travers l’ouverture des archives du ministère de l’Intérieur, mais il y a une volonté de la dissimuler», a-t-elle déploré.

Certaines déclarations des familles des martyrs accusent les snipers du corps de l’armée d’être impliqués dans le meurtre de leurs enfants. D’autres dénoncent la « partialité » de la justice militaire qui « se range aux côtés des militaires ». Le père du martyr Amine Grami, Hassen Grami a appelé à la suppression des tribunaux militaires et à la création de tribunaux civils chargés de l’examen des dossiers des martyrs et blessés de la révolution.

« L’armée peut-elle être en même temps juge et partie », déplore-t-il. Quelques 321 martyrs tunisiens sont tombés lors des évènements de la révolution de janvier 2011.

Publié par des larbins de la “justice” militaire qui protège les assassins (TAP, 8 décembre 2012)

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 11:32

Par Caroline Politi, publié le 04/12/2012 à 08:13, mis à jour à 11:59

Le Dr Stéphanie Lévêque s'était portée volontaire le week-end du 24-25 novembre pour tenir l'infirmerie à côté de l'aéroport Notre-Dame-des-Landes. Mais choqué par le nombre et la gravité des blessés, elle a envoyé une lettre à la préfecture. 

 

Notre-Dame-des-Landes: un médecin choqué par les blessures des manifestants

NOTRE-DAME-DES-LANDES - Le Dr Lévêque, qui tenait l'infirmerie à proximité du site de Notre-Dame-des-Landes assure avoir examiné une quarantaine de blessés du côté des manifestants. De son côté, la préfecture n'en compte que deux.

afp.com/Frank Perry

Douze blessures de flashballs, sept causées par l'explosion de bombes assourdissantes, des dizaines de points de suture, des fractures... En se portant volontaire pour tenir l'infirmerie de Notre-Dame-des-Landes lors des manifestations du week-end du 24 et 25 novembre, le Dr Stéphanie Lévêque était à mille lieu de s'imaginer ce qui l'attendait. "J'ai proposé mon aide car j'habite juste à côté du site. Avec un autre médecin, nous avons transformé une petite salle en infirmerie", raconte la praticienne. Alors qu'ils pensaient que les journées seraient rythmées par des petits bobos, ils se sont retrouvés à pratiquer "une médecine d'urgence".  

>> Consulter la lettre du Dr Stéphanie Lévêque 

Choquée par le nombre et la gravité des cas, elle a envoyé dès le lendemain une lettre au préfet de Loire-Atlantique ainsi qu'aux parlementaires de sa région. "En ma qualité de médecin, je souhaite attirer votre attention sur la gravité des blessures infligées par l'utilisation des armes des forces de l'ordre et cela en dehors de toute considération partisane", écrit-elle dans son courrier de trois pages. Elle assortie son courrier d'une dizaine de photos prise pendant ces deux jours. 

Au total, une quarantaine de personnes, exclusivement des manifestants, se sont pressées dans l'infirmerie de fortune, assure la praticienne. Bien loin des deux blessés (côté opposants) dénombrés le samedi par la préfecture. "Depuis le mois d'octobre, les services de secours ont été sollicités à Notre-Dame-des-Landes une trentaine de fois mais il s'agissait dans 28 cas de blessures du côté des forces de l'ordre", assure la préfecture, jointe par L'Express.  

"J'insiste sur la gravité des blessures par explosions"

Un débris de bombe assourdissante

Un débris de bombe assourdissante

Dr Lévêque

Certaines blessures examinées ce jour-là ont pourtant demandé des soins poussés. Un manifestant, blessé par un tir de flash-ball a "une probable lésion dentaire ou maxillaire". Un autre, qui a reçu dix impacts de bombes assourdissantes dans la jambe a une "probable lésion du nerf sciatique". "J'insiste sur la gravité de ces blessures par explosions, écrit la médecin. Les débris pénètrent profondément dans les chairs risquant de léser des artères, nerfs ou organes vitaux. Nous avons retiré des débris de 0,5 à 1 cm de diamètre, d'aspect métallique ou plastique très rigide et coupant. D'autres, très profondément enfouis, ont été laissés en place et nécessiteront des soins ultérieurs. Impossible de prévoir les lésions secondaires!" 

Deux des cas ont même nécessité une hospitalisation. Mais là encore, la prise en charge n'est pas simple. "Samedi, mon collègue a appelé le Samu pour un blessé mais la voiture de pompier a mis énormément de temps à arriver, ralentie à cause des forces de l'ordre", raconte la praticienne. Selon la préfecture, ces ralentissements sont nécessaires pour garantir la qualité des soins. "Nous devons organiser un cortège pour escorter les pompiers jusqu'au lieu de l'incident. C'est pour cela que cela a pris du temps. C'est pour améliorer la prise en charge des soins et non pas pour la ralentir que nous faisons cela". Qu'importe, c'est trop long pour la praticienne qui décidera le lendemain de conduire elle-même à l'hôpital un blessé.  

Notre-Dame-des-Landes: un médecin choqué par les blessures des manifestants

Dr Lévêque

Le Dr Lévêque, qui se défend de tout militantisme, a envoyé sa lettre à la préfecture le lendemain des manifestations. Son but: ouvrir un dialogue avec la préfecture pour, si ce n'est limiter le nombre de blessés, en tout cas améliorer la qualité des soins. Pour l'heure, la préfecture ne lui a pas répondu. "Nous n'avons pas du tout le même constat qu'elle, assure la porte-parole. Il nous est donc impossible de dire que nous allons faire évoluer nos méthodes".  



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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 18:12

Le samedi 12 mai 2012, une diffusion unitaire de tracts a eu lieu dans le 13e arrondissement de Paris. Ces tracts dénonçaient l’implantation d’une extrême-droite radicale dans le quartier.

Une vingtaine de militants antifascistes et antiracistes a été interpellée par les forces de l’ordre et mise au dépôt après 24 heures de garde à vue.

Notre camarade Benjamin (Etpreci 75) sera jugé au tribunal de grande instance de Paris le 12 décembre 2012. Il est poursuivi pour « rébellion » après avoir été violenté par les forces de l’ordre.

Benjamin, ainsi qu’Aurélien (SUD Étudiant), sont également poursuivis car ils ont refusé de se soumettre à un prélèvement ADN.

Une fois de plus avec ses poursuites l’État cherche à faire passer les antifascistes (qu’ils soient syndiqués ou non) pour des personnes violentes.

La CNT-Etpreci 75 appelle à la solidarité et demande à tous et toutes d’être le plus nombreux possible le Mercredi 12 décembre à 9h devant la 24e Chambre du tribunal de grande instance de Paris, 4 boulevard du Palais – 75001 Paris.

Solidarité avec les antifascistes, Relaxe pour Benjamin et Aurélien.

Mailing, 2 décembre 2012

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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 18:09

Mulhouse. Prison ferme pour trois auteurs de violences urbaines

Trois Mulhousiens ont été condamnés à deux et trois ans de prison ferme, hier, par le tribunal correctionnel de Mulhouse, pour le caillassage et l’incendie d’un fourgon de police.

Août 2012. Mulhouse a connu plusieurs épisodes de violences urbaines. Parmi les affrontements entre habitants et forces de l’ordre, la soirée du 22 a tourné à l’embuscade. Appelée pour un feu de poubelles dans le quartier de Bourtzwiller, une patrouille de l’Unité d’ordre public du commissariat est prise pour cible : des jets de pierre suivis de cocktails Molotov qui mettent le feu au fourgon. Les cinq policiers à bord s’en sortent indemnes grâce au port de casques et de tenues ignifugées et coursent les six assaillants, interpellés une rue plus loin avec leurs collègues de la Brigade anticriminalité.

Hier, ce sont les trois majeurs, sur les six individus interpellés, qui ont été jugés. Âgés de 18 et 19 ans, ils ont toujours contesté les faits. « Vous avez été interpellés tous ensemble, recroquevillés, transpirant, sentant l’essence et chaudement habillés pour un mois d’août. Qu’est-ce que vous faisiez là ? », a demandé Pierre Wagner, le président de l’audience. « J’étais dans le parc, tout seul, je n’ai rien vu, rien entendu. Je venais de remplir mon scooter avec un bidon d’essence », a avancé Kévin T…, sans aucune conviction. « Vous aussi vous craignez les courants d’air ? », s’est adressé le juge à Youcef O…. « À minuit, il fait froid quand même. Je fumais ma clope tranquillement. C’était pas moi. C’est impossible, ils n’ont pas pu me reconnaître », a-t-il répondu, faisant allusion à son identification par les policiers. Même discours de Afif-Fethi M… : « Je fumais une clope tranquillement, seul. Je regardais les autres se faire interpeller, mais je n’ai pas participé. »

Deux témoins ont tenté de soutenir les prévenus – « ils n’ont rien fait, ce sont les policiers qui leur ont tiré dessus au flash-ball et les ont savatés » – mais leurs témoignages ont pris du plomb dans l’aile à cause d’un mensonge sur la version écrite (rédigée de la même main), chacun se désignant comme l’auteur.

Pour l’avocate des parties civiles, les violences ne font aucun doute : « Le but était de percer les vitres pour lancer des cocktails Molotov et tuer des policiers. »

« Je suis atterrée, voire horrifiée par la distorsion entre la gravité des faits et la lâcheté des prévenus, a lancé la représentante du ministère public, Julie Fergane, dans un réquisitoire particulièrement émouvant [sic - NdJL]. Ce qui a motivé ce passage à l’acte, c’est la défiance envers toute forme d’autorité, envers les institutions et ceux qui les incarnent. Une défiance réduite aujourd’hui à des jérémiades. Quelle que soit la violence qu’elle devra gérer, la République ne laissera pas régner la loi du plus fort. » Elle a sollicité trois ans de prison ferme pour Kévin T…, en raison de ses antécédents judiciaires, et deux ans ferme pour Youcef O… et Afif-Fethi M…, dont les casiers judiciaires sont vierges.

Les arguments des avocats de la défense étaient sensiblement identiques : « Tout n’est pas si clair dans ce dossier, a souligné Me Stosskopf. Aucun des trois n’a été pris sur le fait. Se baser uniquement sur la façon dont ils étaient habillés ne suffit pas à les condamner. » Tous ont demandé la relaxe. Ils ne l’ont obtenue que pour les faits de dégradation du bien d’autrui. Pour les préventions de violence sur personne dépositaire de l’autorité publique et d’embuscade en réunion avec arme, les juges ont suivi les réquisitions du ministère public.

Presse carcérale (Céline Bechler, LAlsace.fr, 1er décembre 2012)

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 15:06

Notre-Dame-des-Landes : des flics se déguisent en zadistes
DesNotre-Dame-des-Landes : des flics se déguisent en zadistes

Des opposant.e.s à l’aéroport condamné.e.s lourdement

Lundi 26 novembre. Près du Sabot, une barricade interdit le passage à un convoi de gendarmes mobiles. Un groupe de personnes se poste devant la barricade, face aux flics, et commence à lancer des projectiles en invitant les autres à faire de même. Quelques personnes les rejoignent devant les barricades.

Au moment où les gendarmes mobiles se rapprochent, 5 personnes se font sauter dessus, par ces mêmes personnes qui avaient proposé d’attaquer les flics. Elles prennent plusieurs coups, sont trainées par terre à travers la ligne de gendarmes mobiles et comprennent qu’elles/ils se font arrêter par des flics déguisés en opposants. Ces flics ne portaient clairement pas de brassard à ce moment là, alors qu’ils sont obligés d’en avoir un pour arrêter des gens. Une fois passé la ligne, et après avoir ramassé pas mal de coups, les camarades se sont retrouvées plaqué.e.s au sol, face à une caméra pendant que les flics leur démasquaient le visage. Illes ont eu les mains attachées avec des cordelettes noires en nylon, puis les flics leur ont caché les yeux le temps de mettre des cagoules et leurs brassards autour du cou. Cette arrestation a été particulièrement violente : un.e des camarades à eu les yeux cachés avec un bandage ; plusieurs ont eu les fringues découpées au couteau ; une pluie de coups, notamment au visage alors que les gens étaient menotté.e.s au sol. Les flics ont profité de l’arrestation pour remplir le sac d’un.e des camarades avec des pavés et un masque de ski. Les personnes ont été chargées dans les fourgons de manière particulièrement brutale et humiliante. Avec une clé d’étranglement pour l’un.e, une marche forcée accroupie pour d’autres pendant que les flics marchaient sur les lambeaux de pantalon déchirés pour les faire tomber. Et les rouaient de coups chaque fois qu’ils ou elles tombaient.

Au moins une dizaine de flics était déguisés en parfaits zadistes, armés de cailloux et de divers projectiles. L’un d’eux avait un panneau stop en guise de bouclier. Certains de ces flics ont été vus plus tôt à la Vache rit, et appelaient les personnes à rejoindre les barricades. C’est clairement ces keufs qui ont incité des gens aux affrontements !

Gardes à vue On n’a pas de nouvelles d’une des personnes qui a été arrêtée. Les quatre autres ont passé environ 42h en garde à vue, certains à la Chapelle-sur-Erdre, d’autres à Saint-Luce. Elles ont ensuite été transférées à Walldeck voir un médecin (particulièrement incompétent). L’une d’entre elles est partie à l’hopital se faire recoudre les genoux. Puis retour aux gendarmeries pour subir de 4 à 6 auditions chacune. Mercredi midi, elles ont été transférées au tribunal pour passer en comparution immédiate, et ont poireauté dans les geôles du tribunal. Un.e des camarades a refusé de donner son nom pendant toute la durée de la procédure. Les flics ont dit avoir prélevé l’ADN sur les mégots et les empreintes sur les gobelets d’eau.

Comparutions immédiates Trois des personnes arrêtées ont accepté la comparution immédiate. Illes n’ont eu que très peu de temps pour préparer leur défense et n’ont pu s’entretenir avec leurs avocat.e.s, à peine quart d’heures chacune, peu de temps avant l’audience. La juge a énoncé les chefs d’inculpation en vrac : attroupement armé avec dissimulation du visage, possession d’arme de catégorie 6 (dont lance pierre) et utilisation, refus de prélevement ADN et refus de signalétique, rebellion, violences volontaires sur agents de la force publique. La juge était clairement hostile d’entrée de jeu. Des camarades ont étés viré.e.s de la salle d’audience parce qu’illes manifestaient leur soutien. Des peines lourdes sont tombées.

• Pour la première personne, 6 mois avec sursis, 2 ans d’interdiction sur le territoire de Loire-Atlantique, 500 euros d’amende avec sursis pour l’ADN (c’était pas clair ce qui était pour quoi) ;

• Une autre, 2 mois avec sursis pour l’attroupement, relaxé.e sur les violences et le port d’arme ;

• La troisième personne a pris 10 mois de taule dont 5 ferme avec mandat de dépôt (ce qui veut dire qu’ille est parti.e en taule) et 5 mois de sursis avec mise à l’épreuve. Interdiction de Loire-Altantique pour 5 ans (excepté la commune où la personne est domiciliée). Interdiction de porter une arme.

Refus d’identité La dernière personne a refusé de donner son identité pendant toute la garde à vue. Elle a donc comparu mercredi soir devant le juge d’instruction, qui croyait avoir affaire à un terroriste international. Elle a fini par donner son identité, pour ne pas se retrouver en préventive. Dans l’attente de la date de son procès elle a été placée en contrôle judiciaire, avec obligation de pointer une fois par semaine et avec interdiction de ZAD et communes alentour.

La lutte continue Cet épisode lamentable ne doit pas nous faire oublier tous les moments forts qu’on a vécu depuis un mois et demi sur ces mêmes barricades. Plein de personnes se sont retrouvées avec l’évidence commune qu’on ne peut pas les laisser nous écraser sans se défendre. Des tas de gens qui ne se connaissaient pas, de tout âge et de tout horizon se sont fait confiance et se sont serrés les coudes pour ne pas laisser le champs libre à l’arbitraire de la raison économique.

Après avoir juré vouloir le dialogue et l’apaisement, le gouvernement a monté cette opération pour arrêter des opposant.e.s et faire planer sur tou.te.s les autres la menace de la répression. Dans ce but, ils auraient pu mettre en prison n’importe laquelle/lequel d’entre nous.

MORT AUX VACHES…

Indymedia Paris, 30 novembre 2012 opposant.e.s à l’aéroport condamné.e.s lourdement

Lundi 26 novembre. Près du Sabot, une barricade interdit le passage à un convoi de gendarmes mobiles. Un groupe de personnes se poste devant la barricade, face aux flics, et commence à lancer des projectiles en invitant les autres à faire de même. Quelques personnes les rejoignent devant les barricades.

Au moment où les gendarmes mobiles se rapprochent, 5 personnes se font sauter dessus, par ces mêmes personnes qui avaient proposé d’attaquer les flics. Elles prennent plusieurs coups, sont trainées par terre à travers la ligne de gendarmes mobiles et comprennent qu’elles/ils se font arrêter par des flics déguisés en opposants. Ces flics ne portaient clairement pas de brassard à ce moment là, alors qu’ils sont obligés d’en avoir un pour arrêter des gens. Une fois passé la ligne, et après avoir ramassé pas mal de coups, les camarades se sont retrouvées plaqué.e.s au sol, face à une caméra pendant que les flics leur démasquaient le visage. Illes ont eu les mains attachées avec des cordelettes noires en nylon, puis les flics leur ont caché les yeux le temps de mettre des cagoules et leurs brassards autour du cou. Cette arrestation a été particulièrement violente : un.e des camarades à eu les yeux cachés avec un bandage ; plusieurs ont eu les fringues découpées au couteau ; une pluie de coups, notamment au visage alors que les gens étaient menotté.e.s au sol. Les flics ont profité de l’arrestation pour remplir le sac d’un.e des camarades avec des pavés et un masque de ski. Les personnes ont été chargées dans les fourgons de manière particulièrement brutale et humiliante. Avec une clé d’étranglement pour l’un.e, une marche forcée accroupie pour d’autres pendant que les flics marchaient sur les lambeaux de pantalon déchirés pour les faire tomber. Et les rouaient de coups chaque fois qu’ils ou elles tombaient.

Au moins une dizaine de flics était déguisés en parfaits zadistes, armés de cailloux et de divers projectiles. L’un d’eux avait un panneau stop en guise de bouclier. Certains de ces flics ont été vus plus tôt à la Vache rit, et appelaient les personnes à rejoindre les barricades. C’est clairement ces keufs qui ont incité des gens aux affrontements !

Gardes à vue On n’a pas de nouvelles d’une des personnes qui a été arrêtée. Les quatre autres ont passé environ 42h en garde à vue, certains à la Chapelle-sur-Erdre, d’autres à Saint-Luce. Elles ont ensuite été transférées à Walldeck voir un médecin (particulièrement incompétent). L’une d’entre elles est partie à l’hopital se faire recoudre les genoux. Puis retour aux gendarmeries pour subir de 4 à 6 auditions chacune. Mercredi midi, elles ont été transférées au tribunal pour passer en comparution immédiate, et ont poireauté dans les geôles du tribunal. Un.e des camarades a refusé de donner son nom pendant toute la durée de la procédure. Les flics ont dit avoir prélevé l’ADN sur les mégots et les empreintes sur les gobelets d’eau.

Comparutions immédiates Trois des personnes arrêtées ont accepté la comparution immédiate. Illes n’ont eu que très peu de temps pour préparer leur défense et n’ont pu s’entretenir avec leurs avocat.e.s, à peine quart d’heures chacune, peu de temps avant l’audience. La juge a énoncé les chefs d’inculpation en vrac : attroupement armé avec dissimulation du visage, possession d’arme de catégorie 6 (dont lance pierre) et utilisation, refus de prélevement ADN et refus de signalétique, rebellion, violences volontaires sur agents de la force publique. La juge était clairement hostile d’entrée de jeu. Des camarades ont étés viré.e.s de la salle d’audience parce qu’illes manifestaient leur soutien. Des peines lourdes sont tombées.

• Pour la première personne, 6 mois avec sursis, 2 ans d’interdiction sur le territoire de Loire-Atlantique, 500 euros d’amende avec sursis pour l’ADN (c’était pas clair ce qui était pour quoi) ;

• Une autre, 2 mois avec sursis pour l’attroupement, relaxé.e sur les violences et le port d’arme ;

• La troisième personne a pris 10 mois de taule dont 5 ferme avec mandat de dépôt (ce qui veut dire qu’ille est parti.e en taule) et 5 mois de sursis avec mise à l’épreuve. Interdiction de Loire-Altantique pour 5 ans (excepté la commune où la personne est domiciliée). Interdiction de porter une arme.

Refus d’identité La dernière personne a refusé de donner son identité pendant toute la garde à vue. Elle a donc comparu mercredi soir devant le juge d’instruction, qui croyait avoir affaire à un terroriste international. Elle a fini par donner son identité, pour ne pas se retrouver en préventive. Dans l’attente de la date de son procès elle a été placée en contrôle judiciaire, avec obligation de pointer une fois par semaine et avec interdiction de ZAD et communes alentour.

La lutte continue Cet épisode lamentable ne doit pas nous faire oublier tous les moments forts qu’on a vécu depuis un mois et demi sur ces mêmes barricades. Plein de personnes se sont retrouvées avec l’évidence commune qu’on ne peut pas les laisser nous écraser sans se défendre. Des tas de gens qui ne se connaissaient pas, de tout âge et de tout horizon se sont fait confiance et se sont serrés les coudes pour ne pas laisser le champs libre à l’arbitraire de la raison économique.

Après avoir juré vouloir le dialogue et l’apaisement, le gouvernement a monté cette opération pour arrêter des opposant.e.s et faire planer sur tou.te.s les autres la menace de la répression. Dans ce but, ils auraient pu mettre en prison n’importe laquelle/lequel d’entre nous.

MORT AUX VACHES…

Indymedia Paris, 30 novembre 2012

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Published by coutoentrelesdents - dans REPRESSION
30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 15:04

DOHA – Un tribunal du Qatar a condamné jeudi à la prison à vie un poète poursuivi pour incitation contre le régime et diffamation du prince héritier de cette monarchie du Golfe, qui soutient les soulèvements anti-gouvernementaux dans les pays du Printemps arabe, a indiqué son avocat.

Un tribunal qatari a condamné à la perpétuité Mohammed al-Ajami, alias Ibn al-Dhib, jugé sous trois accusations : incitation contre le régime, diffamation du prince héritier, Tamim Ben Hamad Al-Thani, et atteinte à la Constitution, a déclaré à l’AFP Me Néjib al-Naïmi.

Il a ajouté qu’il allait interjeter appel la semaine prochaine contre ce verdict, rendu au terme de six audiences, pour la plupart secrètes.

L’avocat a indiqué avoir émis en vain des réserves sur la composition du tribunal, dont le président, un Soudanais, était lui-même juge d’instruction dans l’affaire de son client.

En vertu des accusations retenues contre lui, le poète était passible d’une peine de 5 ans de prison au maximum, a encore dit Me Naïmi, un ancien ministre de la Justice du Qatar, soulignant que la perpétuité ne s’applique qu’en cas de tentative de coup d’État.

Amnesty International s’est aussitôt élevée contre le verdict qui a toutes les caractéristiques d’une atteinte scandaleuse à la liberté d’expression et appelé à la libération du poète, présenté comme un prisonnier d’opinion.

Il est déplorable que le Qatar, qui veut se présenter à l’échelle mondiale  comme un pays qui défend la liberté d’expression, se livre à ce qui semble être une violation flagrante de ce droit, a déclaré le directeur régional d’Amnesty, Philip Luther, dans un communiqué.

Le poète avait été arrêté le 16 novembre 2011 sous l’accusation d’incitation au renversement du régime et d’insulte à l’émir, cheikh Hamad ben Khalifa Al-Thani, avait indiqué fin octobre Amnesty en réclamant sa libération.

L’ONG avait indiqué que la justice du Qatar lui reprochait d’avoir écrit en 2010 un poème critiquant l’émir, mais que selon des militants du Golfe, la véritable raison de son arrestation est son Poème du jardin, écrit en 2011 alors qu’avait commencé le Printemps arabe.

Ce poème rend hommage à la révolution tunisienne et exprime l’espoir que le changement touche d’autres pays arabes, affirmant nous sommes tous la Tunisie face à une élite répressive.

Richissime État gazier du Golfe, le Qatar a été épargné par la vague de contestation qui a soufflé sur le monde arabe.

Publié par des ennemis de la poésie (Agence Faut Payer, 29 novembre 2012)

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Published by coutoentrelesdents - dans REPRESSION
29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 17:06

 

Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), mardi. Les forces de l'ordre surveillent les opposants au projet d'aéroport.
Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), mardi. Les forces de l'ordre surveillent les opposants au projet d'aéroport. | AFP/Jean-Sébastien Evrard
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Un opposant au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, interpellé lundi, a été condamné mercredi à 10 mois de prison dont 5 avec sursis par le tribunal correctionnel de Nantes devant lequel il était jugé en comparution immédiate.  Le prévenu, un tailleur de pierre de 27 ans déjà condamné à plusieurs reprises, a été immédiatement écroué.

Il était notamment accusé d'avoir blessé, avec une masse reliée à une laisse, un individu qui s'est avéré être un gendarme déguisé en manifestant, lors de l'évacuation d'une barricadedans la zone du futur aéroport.

Le parquet avait requis un an dont six mois avec sursis

Il a été reconnu coupable de «violences avec usage ou menace d'une arme suivie d'incapacité inférieure 8 jours», port prohibé d'arme de sixième catégorie (une arme blanche), «participation avec arme à un attroupement par une personne dissimulant volontairement son visage afin de ne pas être identifiée».

Le prévenu a en outre été condamné à deux ans de mise à l'épreuve pendant lesquels il est interdit de séjour en Loire-Atlantique sauf dans la commune où il habite. Le parquet avait requis un an dont six mois avec sursis compte tenu du casier judiciaire du prévenu.

Deux autres personnes condamnées

Jugé en même temps, un autre opposant, un jardinier de 30 ans, a été condamné à six mois de sursis simple assorti d'une interdiction de séjour de deux ans en Loire-Atlantique. Il a été déclaré coupable de «violences sur une personne dépositaire de l'autorité public sans incapacité», «rebellion», «port prohibé d'une arme de sixième catégorie» et «participation avec arme à attroupement par une personne dissimulant volontairement son visage afin de ne pas être identifiée».

Un troisième, ancien boulanger de 34 ans, a lui été condamné à deux mois de prison avec sursis.

«Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi on nous accuse de vouloir défendre des animaux, un territoire, des végétaux en voie de disparition», a déclaré le jardinier avant que la cour ne se retire.

LeParisien.fr 

 

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