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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 12:28

Plusieurs milliers de manifestants et les forces de l’ordre tunisiennes se sont affrontés mardi 27 novembre dans la ville de Siliana (120 km au sud-ouest de Tunis), qui observait une grève générale, a constaté un journaliste de l’AFP.

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Entre 6000 et 7000 manifestants ont défilé dans les rues lorsqu’un jet de pierre a visé des policiers. Ces derniers ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc, selon la même source qui a dénombré deux blessés, dont l’un à l’œil. Les manifestants et les policiers se sont ensuite pourchassés dans les rues de la ville et un poste de la garde nationale a été partiellement saccagé.

“ON N’AVAIT PAS VU ÇA MÊME SOUS L’ÈRE BEN ALI”

“Les forces de l’ordre ont réagi de manière brutale, on n’avait pas vu ça même sous l’ère [du président déchu Zine El Abidine] Ben Ali”, a déclaré Nejib Sebti, secrétaire général de l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) à Siliana.

Les manifestants réclament la libération de 14 personnes détenues lors de violences en avril 2011, le limogeage du gouverneur régional ainsi que des moyens accrus pour le développement économique de cette région très pauvre, comme la plupart des districts de l’intérieur de la Tunisie. Les détenus seraient par ailleurs en grève de la faim depuis onze jours, selon M. Sebti.

Les habitants ont aussi observé une grève générale mardi qui, selon l’UGTT, la principale centrale syndicale du pays, a été très suivie. “L’emploi est un droit, bande de voleurs”, ont notamment scandé les manifestants.

Publié par le savoir-faire français (Agence Faut Payer, 27 novembre 2012)


(…) Quatorze personnes dont deux agents policiers ont été blessées mardi lors d’affrontements entre des milliers de manifestants et les forces de l’ordre dans le gouvernorat (préfecture) de Siliana, une région déshéritée du centre de la Tunisie. (…)

Selon le Dr Ali Kharroubi, médecin du service d’urgence de l’hôpital régional de Siliana, les blessés ont été touchés par des objets contendants. L’un d’eux a dû être transféré dans un hôpital de Tunis pour extirper de son corps “un objet étrange” qui pourrait être une balle en caoutchouc, a-t-il précisé à l’agence TAP. (…)

Leur presse (Sipa-AP via tempsreel.nouvelobs.com, 27 novembre 2012)


(…) Le secrétaire général de l’URT de Siliana, Nejib Sebti, dont le témoignage a été recueilli par l’agence Tap a souligné que « les échantillons de douilles prouvent l’utilisation de balles tirées par des fusils à grenaille » précisant que « les médecins de l’hôpital régional de Siliana ont pu extraire des échantillons de cette poudre chez un des blessés au niveau de l’œil ».

Les policiers ont utilisé des bombes de gaz lacrymogène et les matraques pour disperser les manifestants qui se sont retirés vers le centre ville où ils ont brûlé des pneus et des palmiers tout au long de la rue de l’environnement reliant le siège du gouvernorat au district de la sécurité nationale de Siliana.

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(…) Maher Ben Amor, président de l’association du développement et des diplômés chômeurs a déclaré, sur les ondes de Shems FM, que les habitants de Siliana craignent les éventuelles descentes nocturnes des forces de sécurité, après les affrontements qui ont lieu dans la journée.

Leur presse (Mag14.com, 27 novembre 2012)

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 14:13

Déchaînement de violences policières dans la forêt de Rohanne. Plus d’une cinquantaine de blessé(e)s et plusieurs camarades disparu(e)s.

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Des terroristes casqués protègent les engins de destruction dans la forêt de Rohanne

Hier [samedi 24 novembre], tout au long de la journée les forces du désordre ont encerclé la forêt de Rohanne pour sécuriser les engins de chantier venus détruire les cabanes dans les arbres.

Les flics se sont placés le long de la D81 entre le carrefour de la Saulce et la Rolandière dès 4 heures du matin. Vers 6 heures, Ils envahissent, une nouvelle fois, la forêt afin de saccager nos lieux de vies.

La présence importante de personnes solidaires venues apporter leur soutien aux zadistes qui subissent la répression de l’État saucialiste depuis le 16 octobre n’a rien changé à la sauvagerie sans limite employée par les terroristes casqués.

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Les tirs tendus de nombreux gaz lacrymos, de gaz poivrés, de flash-balls, de grenades assourdissantes et de désencerclement, ainsi que les nombreuses arrestations et lynchages qui ont suivi n’ont en rien entamé la détermination de la résistance qui grossit de jours en jours sur la ZAD, partout en France et au delà.

Plus d’une cinquantaine de nos camarades ont été blessé(e)s plus ou moins gravement, par de nombreux tirs de flash-balls, des tirs tendus de lacrymo et des éclats de grenades incrustés dans les chairs. Plusieurs de nos potes ont été évacué(e)s par les pompiers vers des hôpitaux de la région.

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La flicaille a tout fait pour retarder voire empêcher l’évacuation des blessé(e)s, certain(e)s de nos camarades ont dû attendre plus d’une heure avant d’être évacué(e)s, les flics ayant bloqué l’accès aux camions de pompiers.

Les forces armées terroristes étaient bien là pour faire un carton avec leurs armes et blesser le maximum de personnes, peu importe leur âge. Des retraités se sont fait lyncher sous nos yeux ! Des enfants se sont vus abondamment gazés dans un contexte extrêmement dangereux vu les nombreux tirs tendus. De quel côté est l’irresponsabilité ?

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La présence sur place de nombreuses personnes âgées et d’enfants n’a en effet rien changée à la sauvagerie employée par les forces du désordre venues une fois de plus permettre aux engins de destruction des entreprises collabos de Vinci/AGO (grues, pelleteuses, manitous) de profaner la forêt en détruisant des cabanes et en déracinant de nombreux arbres.

Voir toutes les résistant.e.s sur place crier en chœur « Vinci dégage, résistance et sabotage » montre que la lutte prend un nouveau tournant et que toutes les personnes qui viennent sur la ZAD pour la rejoindre font toutes et tous les frais de la barbarie employée par les forces terroristes armées de l’État saucialiste.

Les condés ont finalement quittés la forêt aux alentours de 22 heures pour revenir envahir la ZAD 1 heure plus tard en bloquant à nouveau la forêt de Rohanne et le croisement de la Saulce afin d’attaquer les barricades dressées sur le chemin de Suez et empêcher toute réoccupation future de la forêt. La flicaille est toujours présente ce dimanche au carrefour de la Saulce. Occupation militaire 24 heures sur 24 sur la ZAD, donc.

Le gouvernement, qui semble bien naviguer à vue, a annoncé au travers du Ministère de l’environnement (sic) de l’agriculture et du transport dans la foulée un gel des défrichements sur la ZAD pour une durée de 6 mois ainsi que la mise en place d’une mission de coordination et caetera pouêt pouêt alors qu’au moment même les sbires de l’État policier saucialiste défonçaient littéralement des personnes de tous les âges dans un déchaînement de violence inouïe.

Foutage de gueule ou nouvelle provocation de l’État terroriste ripoux-blicain, peu importe. Rien n’entamera notre détermination à faire reculer ce Gouvernement dégénéré qui ordonne à ces chiens de gardes en armes de massacrer les activistes venus sur la ZAD en nombre défendre la forêt et les derniers lieux de vie encore debout.

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Des cordons bleus de poulets alignés dans la forêt

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Les engins de destruction protégés par les Play-Mobiles détruisent les cabanes…

La recherche d’une légitimité qui s’articulerait autour d’un soit disant état de droit, que l’État lui-même est le dernier à appliquer, montre aux yeux de toutes et de tous qu’il s’agit uniquement de permettre à un grand groupe comme Vinci de disposer de toute la force publique pour imposer à des populations révoltées par un monde politique aliéné un projet d’Aéroport absurde par tous les moyens.

Mettons l’État et Vinci/AGO à genou, jusqu’à ce qu’ils s’étouffent avec leur propre venin.

Nous vengerons nos potes qui se sont fait défoncer par la racaille policière.

Nous reconstruirons TOUT ce qui a été détruit ! Et plus encore !!!

Libération immédiate de tous nos camarades !

Valls, Ayrault, kyste my ass !

Vinci dégage,
résistance et sabotage !

Des habitant.e.s en résistance


Nantes, entre 8000 et 10’000 personnes en solidarité avec la ZAD. Nouvelles violences policières

À Nantes, près de 10’000 personnes se sont rassemblées en milieu d’après-midi vers 16 heures. Plusieurs cortèges ont défilé dans les rues en criant leur indignation face aux violences policières et destructions de nos lieux de vie qui se déroulent au même moment sur la ZAD.

Le cortège qui part en direction de la préfecture est très dense. Sur la route des zadistes déposent devant le siège du PS les centaines de gaz lacrymos qui ont été balancées par les Play-Mobiles depuis lundi matin.

Arrivés devant la préfecture, les canons à eau sont déjà là pour nous accueillir. La foule se précipite droit sur l’entrée pour monter les escaliers et installer les banderoles.

Les slogans fusent :

“Non à l’aéroport”, “Ayrault démission”, “Libérez la ZAD !”, “Tous à la ZAD !”  et chantent en chœur “si t’es fier d’être CRS tape dans tes mains”, “Vinci dégage, résistance et sabotage !!”

Les CRS bloquent l’accès, d’autres sont plus loin le long du bâtiment protégés par une grille et leurs camions. Les 8 dégénérés casqués postés en haut de l’escalier mettent en route le canon à eau au bout de 2 minutes, nous filment et balancent des bombes assourdissantes en mode gros bourrins. Ils visent aussi toutes les caméras des journalistes présents.

Un autre canon à eau et plusieurs camions s’installent sur l’autre côté du bâtiment pour bloquer l’accès à la mairie, 10 CRS nous chargent de ce côté, pendant que 15 camions arrivent en renfort sur le boulevard en face.

Au final une trentaine de fourgons sont garés devant le QG de la Préfecture ripoux-blicaine. Le squat devant la préfecture et les manifestations dans Nantes durent plusieurs heures. elles continuent plus tard dans la soirée dans les rues du centre. les keufs gazent et chargent des manifestants, des gens en terrasse des cafés, des passants sans distinction !

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Des enragés casqués bondissent hors de la forêt

 

La montée en violence de la flicaille est partout, il faut riposter, on ne se laissera pas faire par ce gouvernement terroriste qui agit actuellement au nom de l’état de droit, le comble de l’absurde !

Ces politiques qui viennent d’être élus, semblent être gagnés par la schizophrénie ! Comment un ministère de l’environnement, et de l’agriculture peuvent soutenir un projet d’aéroport inutile et néfaste ! Nous ne voulons plus de leur bétonnage morbide !

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Des Play-Mobiles gazent tout le monde sans distinction dans le pré qui fait face à la forêt

Les stratégies de désinformation de médias bourgeois sont à présent inefficaces, nous ne sommes plus dupes, le peuple est dans la rue et s’auto-organise. Il reprend l’espace qui lui est dû, la liberté qui lui est dûe, il ne quémande plus désormais ! Ce temps là est révolu.

C’est la solidarité qui gagne en force, avec tous les camarades sur les barricades, dans les cabanes, les squats, la rue qui se déchaîne, les camarades qui ont été lynchés par la milice de l’État depuis ces dernières semaines.

Nous sommes uni.e.s contre cette violence intolérable, dans la dignité d’un peuple qui se soulève contre les politiciens véreux et ce gouvernement au service du capital et de toutes les multinationales polluantes, nucléocrates, sociopathes, et criminelles.

La révolte a sonnée, ne nous laissons plus mettre à genoux et exploiter par cette oligarchie décadente.

Une zadiste révoltée du collectif de la Sécherie
Le dimanche 26 novembre

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Farandole devant les flics à la forêt de Rohanne

Toutes les informations et plus encore sont disponibles sur le site de la ZAD : Zone À Défendre – Tritons crété-e-s contre béton armé

Bob 92 Zinn, 25 novembre 2012

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 14:01

RÉSUMÉ DE MON WEEK-END EN GARDE À VUE POUR DÉGRADATION LÉGÈRE
À DIFFUSER LE PLUS LARGEMENT POSSIBLE

Bonjour à tou-te-s,

Vous que je connais de prêt ou de loin, de Paris, de Bourges ou d’ailleurs, je vous transmets le résumé de mes 62h de “privation de liberté”, (48h de garde-à-vue puis 14h de dépôt du Palais de Justice) à Paris entre le vendredi 16 et le dimanche 18 novembre 2012.

Ceci pour “dégradation légère de bien privé en réunion” (5 affiches collées et quelques phrases écrites au feutre “Posca”). Comme c’est politique (contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes), ça passe mal… et on nous le fait payer. Assez cher.

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TÉLÉCHARGER LE DOCUMENT

Diffusez-le, parlez-en, posez des questions, écrivez un article, postez-le sur facebook ou twitter : d’ici notre procès le 16 JANVIER 2013 AU TGI DE PARIS À 9H, il faut médiatiser le plus possible ce qui se passe en France sous ce gouvernement, que cela concerne Notre-Dame-des-Landes ou non.

Un rassemblement est organisé en même temps que notre jugement : devant le TGI, au 4, Bd du Palais, 75001 Paris à 8H30 le mercredi 16 janvier 2013. Nous avons besoin d’un maximum de monde pour montrer que nous ne sommes pas seuls face à la répression et que notre traitement est disproportionné par rapport aux faits reprochés.

Bonne journée

Solen Ferrandon-Bescond – 26 novembre 2012

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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 10:29

La répression sur Paris se précise… Le SIT, après la traque à la trace papillaire de SDF, a trouvé son nouveau joujou. Le SIT, c’est une sorte de police politique, bon garde des intérêts bourgeois et bonne alternative à la SDAT. Pratique, on en parle moins dans les médias que la SDAT.

Mobilisons-nous.


[NDDL-Idf] Trois arrestations dans le réseau antipub hier soir

Salut tout le monde,

Trois nouvelles arrestations dans le réseau antipub hier soir, 21 novembre à 21h30 :

Après l’inscription d’un certain nombre de messages en soutien à NDDL sur les panneaux publicitaires du métropolitain, un copain a été interpellé, par une dizaine de policiers en uniformes. Un copain et une copain-e, inquiets, les ont suivi et ont été interpellé-e-s à leur tour. Quatre véhicules de police, une vingtaine de policiers sont intervenus pour procéder à l’interpellation des ami-e-s.

Il-les ont été conduit-e-s au Service d’Investigation Transversale dans le 19e arrondissement où ils ont été auditionné-e-s concernant l’inscription d’un message constituant un “outrage à personne dépositaire de l’autorité publique” (“Ayrault-porc” ils n’aiment pas).

Il-les ont été relâché-e-s tout-e-s trois vers 23h30 sans suites (menaces de GAV si culpabilité établie après visionnage des bandes vidéos).

Cette interpellation rapide et en nombre confirme une mise en alerte permanente des services de police suite à la plainte déposée par le Parti Socialiste pour la dégradation de ses 10 antennes d’arrondissement.

Prudence sur les actions…

Liste de discussion du réseau Résistons Ensemble, 22 novembre 2012

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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 10:26

Le Caire, 22 novembre 2012, 20h30

Chers camarades,

Fort du soutien des États Unis qui ont parrainé le cessez le feu entre Israël et Gaza et devenu grand héros de la paix et leader régional, ce qui nous amène à croire que toute cette entreprise meurtrière n’était qu’un trompe l’œil pour donner plus de crédibilité au régime des Ikhwans (Frères musulmans ) et de leur branche à Gaza en accord avec les EU et Israël.

Le président Morsi El Ayat vient d’annoncer une série de décisions qui font de lui un président au dessus de toutes les lois et un despote absolu.

Il a d’abord démis le procureur général de ses fonctions et nommé un nouveau procureur.

Il a ensuite protégé toutes les décisions prises depuis son investiture le 30 juin 2012 contre tout recours juridique, elles sont définitives et exutoires et ne peuvent être discutées ni annulées ni suspendues par aucune juridiction ce qui annule tous les recours devant le tribunal administratif ou la cour constitutionnelle.

Il a décidé que l’assemblée constituante ne pourrait en aucun cas être dissoute, (un jugement était attendu le 2 décembre) de même pour le Sénat (élu avec 2,5 %) et qui devait être dissout à l’instar du parlement.

Afin de gagner la sympathie des jeunes révolutionnaires qui exigent la condamnation des responsables des tueries qui ont ensanglanté les contestations depuis le 25 janvier 2011, il a décidé de rejuger les responsables qui ont été acquittés. Dans le même but il décida d’octroyer une pension mensuelle aux blessés de tous les affrontements, en détaillant les invalidités, depuis la paralysie totale, à la perte d’un œil.

Les Égyptiens ont tout de suite commenté cette mesure en disant qu’il sera obligé d’indemniser la moitié du peuple qui seront totalement paralysés à l’annonce de ces décisions.

Le Dr El Baradei, président du parti Dostour, vient de commenter ces mesures en disant qu’elles mettent fin complètement à la révolution. Emad Abou Ghazi, porte parole du même parti, les a qualifiées de sans précédent dans l’histoire de l’Égypte moderne Des manifestants ont commencé à affluer à Tahrir tandis que des appels ont été lancés par les Ikhwans pour se rendre sur la place afin de réprimer toute contestation de ces mesures.

Galila El Kadi – Mailing

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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 10:24

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Ils veulent détruire les cabanes construites suite à la manifestation du 17 novembre ! Cabanes construites sur des terrains non expulsables avant mars ! La loi est toujours du côté du plus fort ! Résistons contre leur folie destructrice et leur politique de la terre brûlée ! Venez toutes/tous sur la ZAD !

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Mailing CLCA, 23 novembre 2012 – 8h


Urgent : importante expulsion en cours d’occupant-e-s de la ZAD ! Les forces militaires se mettent en place ! Appel à la résistance sur place !

Les forces militaires sont revenus en nombre pour continuer leur politique d’arasement de la ZAD ! Les flics sont massés massivement au Rosier et aux nouvelles cabanes ! Nous n’avons pas plus d’infos pour l’instant.

Les flics n’ont pas encore attaqué, ils se mettent en place pour vider les lieux.

Pour l’instant, pas grand chose sur le site internet de la ZAD, mais info confirmée par la presse et par des camarades zadistes. (…)

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Mobilisons-nous massivement pour les empêcher de continuer leur politique de la terre brûlée ! Ils méprisent notre mobilisation sur place et partout ailleurs, ils ne mépriseront pas longtemps notre résistance !

Rejoignez la résistance et préservons ce bocage de leur folie capitaliste et mégalo !

La lutte continue !

Pour suivre l’évolution en direct, consulter régulièrement le site internet de la ZAD.

Des membres du CLCA, 23 novembre 2012 – 7h12


Notre-Dame-des-Landes : une opération d’évacuation de squatteurs opposants est en cours

Quelque 500 gendarmes menaient vendredi matin une “importante opération” d’évacuation de squatteurs opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes en Loire-Atlantique, a annoncé à l’AFP le ministère de l’intérieur.

Un correspondant de l’AFP sur place a constaté la présence d’importantes forces de l’ordre arrivées à l’aube. Selon un opposant joint au téléphone, “ça attaque de partout”.

“Une importante opération est actuellement menée en plusieurs points sur la zone d’implantation de l’aéroport du grand-ouest à Notre-dame des Landes en Loire-Atlantique”, a déclaré le porte-parole du ministère de l’intérieur Pierre-Henry Brandet présent sur place. “Cette opération vise à évacuer trois sites occupés illégalement : Le Rosier, La Lande de Rohanne et la Châtaigneraie”, a-t-il détaillé.

Depuis des mois, des opposants au projet se sont installés sur le site du futur aéroport, déterminés à y rester. La ferme du Rosier est entourée d’importantes barricades et de tracteurs massés autour, avait constaté jeudi l’AFP. La Châtaignerie et la Lande de Rohanne sont les lieux où les opposants avaient collectivement construit de nouvelles habitations le 17 novembre lors d’une réunion ayant réuni entre 13’500 (selon la police) et 40’000 manifestants selon les organisateurs.

“FAIRE RESPECTER LA LOI”

“Plus de 500 gendarmes sont ainsi mobilisés afin de permettre à Aéroport du Grand-Ouest de prendre ou reprendre possession des lieux et d’engager immédiatement des travaux de ‘déconstruction’” des squats, “partout où cela sera légalement possible”, a indiqué Pierre-Henry Brandet. Il a également expliqué que serait menée “la saisie et l’évacuation des matériaux, outils et matériels de chantier”.

Le porte-parole a insisté sur “la détermination du ministère de l’intérieur de faire respecter la loi et les décisions de justice, de prévenir les troubles à l’ordre public, et d’empêcher l’installation d’un camp pouvant servir de base de soutien aux opposants les plus radicaux, pour mener des actes de sabotage et des actions violentes sur le chantier de l’aéroport”. L’aéroport de Notre-Dame-des-Landes doit remplacer celui de Nantes en 2017 et les premiers défrichements doivent débuter en janvier 2013.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (LeMonde.fr avec l’Agence faut Payer, 23 novembre 2012 – 7h26)


Notre-Dame-des-Landes : vaste opération d’évacuation des opposants à l’aéroport

L’expédition est impressionnante. Depuis l’aube, quelque 500 gendarmes mènent ce vendredi matin une « importante opération » d’évacuation de squatteurs opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes en Loire-Atlantique. Une offensive très préparée, confirmée par le ministère de l’Intérieur.

Sur place, l’un des opposants n’en revient pas, « ça attaque de partout », s’exclame-t-il. Passés de 150 à 500 après la manifestation de samedi contre le projet d’aéroport, les « irréductibles » du bocage ont déjà reconstruit un immense « lieu de vie », fait de constructions collectives, de « lotissements », de barricades et de tranchées.

La veille, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault assurait une nouvelle fois que l’aéroport « se fera ». Il revenait sur le sujet dans une interview dans Paris Match, arguant que cette « région va gagner encore en population [et] elle a besoin d’être accessible ».

Publié par des larbins de la maison Poulaga (LeParisien.fr avec l’Agence Faut Payer, 23 novembre 2012 – 7h21)

Manifestation de réoccupation dans la zone à défendre à Notre-Dame-des-Landes, samedi 17 novembre 2012.Manifestation de réoccupation dans la zone à défendre à Notre-Dame-des-Landes, samedi 17 novembre 2012. | ROMAIN ETIENNE / ITEM

 

Quelque 500 gendarmes menaient vendredi matin depuis l'aube une "importante opération" d'évacuation de squatteurs opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes en Loire-Atlantique, a annoncé le ministère de l'intérieur. Selon un opposant joint au téléphone, "ça attaque de partout".

"Une importante opération est actuellement menée en plusieurs points sur la zone d'implantation de l'aéroport du grand-ouest à Notre-dame des Landes en Loire-Atlantique", a déclaré le porte-parole du ministère de l'intérieur, Pierre-Henry Brandet, présent sur place. "Cette opération vise à évacuer trois sites occupés illégalement : le Rosier, lLande de Rohanne et la Châtaigneraie", a-t-il détaillé.

"QUARANTE MINUTES POUR PARTIR"

Les forces de l'ordre "sont partout au niveau du Rosier, où ils ont dit aux gens qu'ils avaient quarante minutes pour partir", a expliqué Christelle, une opposante habitant la "zone d'aménagement différé" (ZAD) de l'aéroport. "Mais ils sont aussi au niveau des nouvelles constructions, où pourtant ils auraient dû faire une procédure juridique avant d'intervenir car elles n'étaient pas sur une parcelle expulsable", a-t-elle assuré.

"On a tous été pris par surprise", a témoigné Jérôme, un autre occupant de la ZAD, affirmant que les gendarmes étaient intervenus dès le début avec des lacrymogènes au pied des cabanes construites dans les arbres de la forêt. "Mais il y a encore beaucoup de gens dans les arbres, ils (les gendarmes) vont devoirintervenir en hauteur", a ajouté Jérôme.

Depuis des mois, des opposants au projet se sont installés sur le site du futur aéroport, déterminés à y rester. La ferme du Rosier est entourée d'importantes barricades et de tracteurs massés autour. La Châtaignerie et la Lande de Rohanne sont les lieux où les opposants avaient collectivement construit de nouvelles habitations le 17 novembre lors d'une réunion ayant réuni entre 13 500 (selon la police) et 40 000 manifestants selon les organisateurs.

Portfolio : Notre-Dame-des-Landes transformée en forêt de Sherwood le temps d'une journée

"FAIRE RESPECTER LA LOI"

"Plus de 500 gendarmes sont ainsi mobilisés afin de permettre à Aéroport du Grand-Ouest de prendre ou reprendre possession des lieux et d'engagerimmédiatement des travaux de 'déconstruction'" des squats, "partout où cela sera légalement possible", a indiqué Pierre-Henry Brandet. Il a également expliqué que serait menée "la saisie et l'évacuation des matériaux, outils et matériels de chantier".

Le porte-parole a insisté sur "la détermination du ministère de l'intérieur de fairerespecter la loi et les décisions de justice, de prévenir les troubles à l'ordre public, et d'empêcher l'installation d'un camp pouvant servir de base de soutien aux opposants les plus radicaux, pour mener des actes de sabotage et des actions violentes sur le chantier de l'aéroport". L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes doitremplacer celui de Nantes en 2017 et les premiers défrichements doivent débuter en janvier 2013.

Lire : Notre-Dame-des-Landes : la "détermination du gouvernement" est "totale", déclare Valls

JOSÉ BOVÉ APPELLE À LA MOBILISATION

Quelques heures après le début de l'opération, José Bové a réclamé à l'Etat la mise en place d'une médiation : "J'appelle à la mobilisation et je relance un appel solennel au président de la République, Monsieur François Hollande, pour qu'on mette en place une médiation pour remettre l'ensemble du dossier à plat""On appelle les gens à se mobiliser à la fois à Notre-Dame-des-Landes et aussi partout en France où c'est possible", a ajouté le militant écologiste depuis le plateau du Larzac.

Le porte-parole national d'Europe Ecologie-Les VertsJean-Philippe Magnen, a jugé vendredi "désolant" le recours aux forces de l'ordre pour évacuer les squatteurs. "C'est la réponse à la mobilisation citoyenne de samedi dernier. M. Hollande a invoqué la force du droit mais c'est la force qui répond", a-t-il estimé.

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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 12:59

Depuis la fusion ANPE/Assedics, Pôle emploi a fait du « traitement » des agressions une véritable politique de sécurité, avec un traçage précis des actes et des chômeurs responsables d’agression. En Rhône-Alpes, cette politique flirte dangereusement avec les limites de la loi informatique et libertés. 

Pole-Emploi-Agence-Villeurbanne-Rhone

Une agence Pôle emploi à Villeurbanne (Rhône) © Alexander Roth-Grisard / MaxPPP

Selon la direction de Pôle emploi et les syndicats, les agressions de conseillers sont en hausse. En Rhône-Alpes, comme ailleurs en France, des statistiques ont été mises en place pour suivre ce que la direction régionale a nommé « les incidents clients ». En 2011, on notait ainsi 621 « incidents clients » et en 2012, on en compte 677 (chiffre arrêté au 9 novembre dernier).

Pour parvenir à un tel recensement, les différentes directions régionales de Pôle Emploi doivent mettre en place une politique de sécurité encadrée par la direction nationale. Registre de sécurité, fiche « incident client » et envois de courriers : les chômeurs énervés sont suivis à la trace. En Rhône-Alpes, la porte-parole de la direction assure qu’il n’y a pas constitution de fichiers de chômeurs agressifs. Rien n’est moins sûr.

 

Un registre papier… qui peut être nominatif

A chaque agression, les agents de Pôle emploi doivent remplir une main courante, sous forme papier. Il s’agit du « registre HSCT » (pour Hygiène Sécurité et Condition de Travail) qu’ils doivent transmettre à travers le « logiciel de gestion du risque » (LGR).

C’est une note du 28 septembre 2010 signée par le directeur général de l’époque, Christian Charpy, qui encadre le traitement de ces informations et les suites à donner. Dans ces « instructions relatives à la prévention et au traitement des agressions à Pôle emploi », il est bien précisé que les informations sur ces agressions doivent être anonymées, que ce soit dans le registre papier ou lorsque l’information est transmise par informatique à la direction régionale via le LGR :

« La situation doit être relatée à partir des faits objectifs : date, heure, circonstances, description des événements. Ces informations très sensibles au regard de la loi Informatique et Libertés ne doivent pas comporter d’éléments nominatifs » (voir la note en pdf. page 9).

Problème en Rhône-Alpes, comme le reconnaît la porte-parole de la direction régionale : les agents, dans la pratique, sont libres d’écrire les noms des demandeurs d’emploi.

 

Salah, chômeur fiché

Le cas de Salah, chômeur habitant de Vénissieux, est problématique. En juillet dernier, lors d’un rendez-vous avec sa conseillère, le ton monte. Au RSA, Salah reproche à sa conseillère de ne pas l’appuyer suffisamment dans la recherche d’un financement pour une formation. Le rendez-vous se termine là. Mais quelques jours plus tard, Salah reçoit un courrier lui indiquant qu’il s’est « montré agressif » et qu’il a « fortement perturbé le bon fonctionnement de Pôle emploi ». Et le courrier, signé par le directeur régional adjoint, conclut que si de tels agissements devaient se reproduire, il se réserve la possibilité d’informer les autorités judiciaires et de limiter son accès à l’agence de Pôle emploi.

Salah est en total désaccord avec la description des faits tels que relatés dans le courrier :

« Le ton est effectivement un peu monté. Mais je suis resté très cordial. Ce qu’il y a de choquant dans cette histoire, c’est que Pôle emploi m’envoie un courrier me menaçant de sanction alors que je n’ai pas pu donner ma version des faits ».

Dans une longue réponse écrite, Salah, sur les conseils du site recours-radiation, conteste l’agression. Et puisque le courrier parle de sanction en cas de récidive, il demande que son nom soit effacé du fichier où il suppose qu’il a dû être inscrit. Salah a eu le nez creux, le directeur adjoint de Pôle emploi accepte sa requête :

« Je réponds favorablement à votre demande de retrait du signalement à votre nom, dans le registre de sécurité de l’agence de Vénissieux ».

 

« Insulte/raillerie », « agression physique » ou « menace de mort »

Mais pour Salah, comme pour les autres chômeurs considérés comme agressifs, le fichage ne s’arrête pas aux pages papier du registre de sécurité de leur agence.

En Rhône-Alpes, la déclinaison du logiciel national (LGR) est la « fiche incident client » que chaque agent doit remplir et envoyer à la direction régionale, lorsqu’il est victime d’une agression. La nature de l’incident est à cocher : de « Insulte/raillerie » à « Agression physique », en passant par « Menace de mort ».

L’agent doit également renseigner les « causes/origines de l’incivilité » et les « actions immédiates réalisées ». Surtout, comme l’atteste la fiche que nous publions, les coordonnées du demandeur d’emploi doivent être renseignées, en contradiction totale avec les instructions de la direction générale.

Les sanctions à prendre doivent être notées. Et parmi ces sanctions, la notion de récidive est importante. La direction régionale peut en effet envoyer plusieurs types de courriers :

  • « courrier degré 1 » : avertissement avant restriction d’accès.
  • « courrier degré 2 » : avertissement avant plainte et premier niveau de restriction d’accès.
  • « courrier degré 3 » : dépôt de plainte et restriction d’accès.

Pour assurer le suivi des courriers, la direction régionale affirme qu’elle ne conserve qu’une mention sur le dossier informatisé du demandeur d’emploi intitulé « envoi courrier direction » et qu’elle anonyme les « fiches incident client » dès que les courriers sont partis. Difficile à croire puisque cette « fiche incident client » prévoit un espace de texte libre nommé « Mise à jour du suivi ».

 

La CNIL « jamais saisie » pour un tel fichier

Selon la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés), trois conditions doivent être remplies pour qu’un fichier informatique nécessite une déclaration :

  • Des informations transmises au niveau régional ou national
  • Des informations nominatives
  • Une collecte de ces informations qui aurait pour conséquences une privation de droits ou des suites judiciaires

Le traitement des « fiches incident client » semble répondre à ces trois conditions. Nous avons voulu savoir si une demande d’autorisation avait été obtenue par Pôle emploi. La CNIL nous a répondu que Pôle emploi ne l’a saisie « d’aucune demande en ce sens ». S’agissant du registre de sécurité papier, un de ses agents explique :

« Dans la mesure où il s’agit de fiches papier qui ne font pas l’objet d’une informatisation au niveau local, aucune formalité auprès de la CNIL n’est requise par la loi ».

Cependant, tous les chômeurs devraient être mis au courant de l’existence d’un tel registre de sécurité. Il est en effet spécifié dans la note explicative de ce registre que « doivent être enregistrés tous les incidents (…) survenus au personnel et aux clients ».

 

« On a dévoyé le travail de prévention »

Dans la procédure, le Comité d’Hygiène et Sécurité et des Condition de Travail (CHSCT), réunissant des représentants du personnel et la direction, doit se réunir régulièrement pour examiner les faits les plus graves et trouver des solutions de prévention.

Mais pour César Sulli, du syndicat SNU, secrétaire d’un des deux CHSCT de Rhône-Alpes, la mise en place de ces « fiches incident client » a « dévoyé le travail de prévention sur les questions de conditions de travail et de qualité de service », en faisant en sorte qu’on se focalise sur les agressions d’accueil et la seule responsabilité des usagers.

A l’origine, explique Cesar Sulli :

« Tous les problèmes étaient notés dans le même registre de sécurité, que ce soient les problèmes d’origine interne ou les problèmes avec les demandeurs d’emploi. Depuis la fusion et la dégradation du service, dit-il, le dispositif mis en place par la direction de Pôle-emploi a abouti à ce qu’il n’apparaisse plus guère que les « incidents clients ». »

C’est une manière, selon les syndicats, de ne pas prendre en compte les autres problèmes, comme par exemple les dysfonctionnements des services, ou les tensions entre les agents et l’encadrement, du fait notamment des problèmes d’organisation post-fusion ANPE/Assedics.

 

Une approche sécuritaire des incidents

Les syndicats reprochent à la direction de ne prendre en compte que les effets et non les causes de ces violences répertoriées à longueur de « fiches incident client ».

Dans la note du 28 septembre, il est précisé, par exemple, que l’espace doit être organisé pour que « les agents d’accueil soient positionnés pour éviter la circulation du public dans le dos ». Autre exemple, tous les ordinateurs doivent être équipés d’un « dispositif d’alerte PC qui permet à chaque agent d’alerter en temps réel et de manière discrète ».

« Nous contestons cette approche purement sécuritaire, poursuit Cesar Sulli. La violence doit aussi être analysée comme un effet de défaillances organisationnelles. De nombreux incidents sont dus à la désorganisation liée à la fusion, au fait qu’on surcharge les portefeuilles des conseillers, et à l’incapacité de Pôle-emploi, depuis 4 ans maintenant, d’harmoniser les deux métiers de l’indemnisation et de l’accompagnement des demandeurs d’emploi ».

Cesar Sulli cite un exemple :

« On fait croire qu’un conseiller pourrait répondre à toutes les questions. A l’accueil, 80% des questions sont liées à l’indemnisation. Si un agent venant de l’ex-ANPE est à l’accueil, comme c’est le cas le plus souvent, c’est là que ça peut clasher ».

Mais en cas de problème à l’accueil, l’agent ne trouvera aucune case pour cocher : « cause de la violence = problème d’organisation liée à une fusion calamiteuse ».

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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 12:49

Armes : Il faut interdire les « robots tueurs » avant qu’il ne soit trop tard

Ces armes complètement autonomes constitueraient un danger accru pour les civils.

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La sentinelle robotisée sud-coréenne SGR-1, système précurseur des armes complètement autonomes, est capable de détecter une personne dans la Zone coréenne démilitarisée et, si un opérateur humain émet la commande, d’ouvrir le feu. Photo prise lors d’un exercice d’essai, mettant en scène la reddition d’un soldat ennemi.

(Washington, le 19 novembre 2012) – Les gouvernements devraient interdire de manière préventive les armes complètement autonomes, en raison du danger qu’elles représenteraient pour les civils dans un conflit armé, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd’hui. Ces armes futures, parfois appelées « robots tueurs », auraient la capacité de choisir et de tirer sur des cibles sans aucune intervention humaine.

Ce rapport de 50 pages, intitulé « Losing Humanity: The Case Against Killer Robots » («Une arme inhumaine : Les arguments contre les robots tueurs ») donne un aperçu des préoccupations suscitées par ces armes complètement autonomes, qui seraient par nature dénuées des qualités humaines permettant d’exercer des contrôles – juridiques ou non – sur des opérations meurtrières pour les civils. En outre, les obstacles qui empêcheraient de tenir quiconque responsable de dommages causés par ces armes affaibliraient la capacité de la loi à décourager des récidives.

« Donner à des machines le pouvoir de décider qui peut survivre et qui doit mourir sur le champ de bataille reviendrait à aller trop loin dans le recours à la technologie », a déclaré Steve Goose, directeur de la division Armes à Human Rights Watch. « L’exercice par l’homme d’un contrôle sur la guerre robotisée est essentielle pour réduire le nombre des morts et des blessés parmi les civils. »

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ED-209 dans le film original (1987) de Paul Verhoeven.

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ED-209 sur le site OmniCorp (“We’ve got the future under control”) de promotion du remake (sortie US en 2013) de José Padilha.

Le rapport « Une arme inhumaine » est la première étude d’envergure sur les armes complètement autonomes effectuée par une organisation non gouvernementale et est basée sur des recherches en profondeur sur la loi, la technologie et l’éthique de ce concept d’armes. Elle est publiée conjointement par Human Rights Watch et par la Clinique des droits humains internationaux de la faculté de droit de l’Université de Harvard (Harvard Law School International Human Rights Clinic).

 

Human Rights Watch et la Clinique des droits humains internationaux ont appelé à l’élaboration d’un traité international qui interdirait formellement la mise au point, la production et l’utilisation d’armes complètement autonomes. Ils ont également appelé individuellement les États à édicter des lois et à adopter des politiques visant à empêcher la mise au point, la production et l’utilisation de telles armes à l’échelon national.

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L’avion de combat britannique Taranis, dont un prototype a été présenté en 2010, est conçu pour frapper des cibles à longue distance, “même sur un autre continent”. Bien que le ministère britannique de la Défense affirme que des opérateurs humains continueront à intervenir dans son utilisation, le Taranis illustre l’évolution de la technologie militaire vers des armes de plus en plus autonomes.

Les armes pleinement autonomes n’existent pas encore et les grandes puissances, dont les États-Unis, n’ont pas encore pris la décision de s’en doter. Mais les forces armées de haut niveau technologique sont en train d’en mettre au point ou se sont déjà dotées d’engins précurseurs qui illustrent la tendance à aller vers une plus grande autonomie des machines sur le champ de bataille. Les États-Unis sont à la pointe de cette évolution technologique. Plusieurs autres pays – dont l’Allemagne, la Chine, la Corée du Sud, Israël, le Royaume-Uni et la Russie – s’y sont également engagés. De nombreux experts prédisent que la pleine autonomie des armes pourrait être réalisée dans 20 ou 30 ans, voire plus tôt.

« Il est essentiel d’arrêter la mise au point de robots tueurs avant qu’ils ne fassent leur apparition dans les arsenaux nationaux », a ajouté Steve Goose. « Au fur et à mesure que les pays s’investiront dans cette technologie, ce sera de plus en plus difficile de les convaincre de l’abandonner. »

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XT-908 Unmanned Aerial Vehicle sur le site de promotion du remake de José Padilha.

Les armes totalement autonomes ne pourraient pas satisfaire les critères imposés par le droit international humanitaire, ont affirmé Human Rights Watch et la clinique de Harvard. Elles seraient incapables de distinguer de manière appropriée entre soldats et civils sur le champ de bataille ou d’exercer le jugement humain nécessaire pour évaluer la proportionnalité d’une attaque – c’est-à-dire de juger si les dommages subis par les civils dépassent en termes d’impact l’avantage militaire tiré de l’attaque.

Ces robots auraient également pour effet d’affaiblir les contrôles non juridiques sur les meurtres de civils. Des armes pleinement autonomes ne pourraient pas montrer de compassion pour leurs victimes et des autocrates pourraient en abuser en s’en servant contre leur propre peuple. Bien que remplacer des troupes humaines par des machines puisse sauver des vies de soldats, cela pourrait aussi faciliter la décision de partir en guerre et reporter sur les civils le fardeau d’un conflit armé.

Enfin, l’utilisation d’armes complètement autonomes créerait un vide juridique en matière de responsabilité. Tenter de tenir le commandant, le programmeur ou le fabricant responsable juridiquement des actes d’un robot présenterait de grosses difficultés. L’absence de responsabilité légale diminuerait la possibilité de décourager les violations du droit international et de rendre une justice réellement réparatrice aux victimes.

Même si la plupart des responsables militaires affirment que dans l’avenir immédiat, les humains conserveront un certain niveau de supervision sur les actes de robots transformés en soldats, l’efficacité de cette supervision est discutable, ont déclaré Human Rights Watch et le laboratoire de Harvard. En outre, certaines déclarations faites par des autorités militaires ont laissé la porte ouverte à une pleine autonomie de ce type d’armes à l’avenir.

« Il faut agir maintenant, avant que les robots tueurs ne passent du domaine de la science-fiction à la réalité », a conclu Steve Goose.

Communiqué de Human Rights Watch, 19 novembre 2012

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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 14:37

Il y a un an, c’était le début du mouvement de réquisition initié par le CREA. Le 12 octobre 2011, la Préfecture expulse (en ne respectant pas ses propres lois) deux maisons que nous occupions pour y vivre et développer des projets tels qu’une cantine populaire. Un membre de la CREA est arrêté et passe en comparution immédiate pour « outrage aux forces de l’ordre » ! Au vu des contradictions des témoignages, le tribunal relaxe notre camarade au bénéfice du doute…

Le 21 novembre 2012, il repasse devant la Cour d’appel de Toulouse suite à l’acharnement du parquet qui cherche à tout prix à nous poursuivre afin de ralentir ce mouvement populaire qui a permis, avec les premières personnes concernées, de libérer en un an et demi plus de 15 bâtiments pour se loger, affronter ensemble nos problèmes du quotidien et développer des activités libres et gratuites pour toutes et tous.

Cette forme de répression n’est pas isolée. Tout au long de cette campagne de réquisition, des personnes ont été arrêtées, emmenées en audition pour être fichées et obtenir par la ruse leurs empreintes et leur ADN. Elles ont toujours refusées de participer à ce jeu sécuritaire et risquent un jour ou l’autre d’être poursuivies. D’autres sont à ce jour encore sous la menace de poursuites judiciaires pour des motifs instrumentalisés par la police et la justice : dégradation de biens privés, violation de domicile, outrage et rebellions, violences commise envers les forces de l’ordre… Depuis l’expulsion du 22, rue Demouilles, la police nous harcèle autour de nos lieux de vie : contrôle  au faciès à la sortie de nos maisons, arrestations arbitraires, placement en détention pour ceux qui n’ont pas le bon profil !

Cette répression n’est pas réservée aux membres du CREA. Chaque jour, des personnes vivant dans les quartiers populaires (espaces rebaptisés par le pouvoir « zones criminogènes ») sont contrôlées au faciès, arrêtées et placés en garde à vue. Chaque jour, les audiences de comparution immédiate ont lieu au Palais de Justice : une personne qui vole dans un magasin prend 6 mois ferme sous prétexte de récidive, une personne interdite de territoire vient de se faire condamner pour récidive à une peine de 4 mois : le juge lui envoyant dans la gueule que ça lui apprendra : « soit tu retournes dans ton pays ou soit à chaque contrôle, tu retournes en prison ! » (sic). Venez faire un tour dans les petites salles du 3e étage du Palais de Justice où chaque jour le juge dit « des libertés » rend ces jugements expéditifs avec tout son mépris et ses humiliations. Et rarement de rassemblement de soutien dans ces carnages judiciaires banalisés  !

À Paris, Lyon, Marseille, Nantes, Calais, des personnes inscrites dans des mouvements populaires et/ou qui trouvent des moyens pour survivre subissent la même répression.

Lorsque nous nous organisons pour prendre en main les problèmes créés par les exploiteurs, l’État nous envoie ses flics, ses juges et ses politiques pour nous empêcher d’être et d’agir ensemble, en nous criminalisant, par leurs coups, leurs procès et  leurs prisons.

En attendant, les véritables responsables de la misère sociale sont bien à l’abri en tirant les ficelles de « La Justice » qui n’est que leur justice !

Aujourd’hui, nous nous rassemblons pour apporter notre soutien à notre camarade et à tout-e-s les opprimées de leur système policier et judiciaire fait par les bourges pour les bourges. Que ce rassemblement serve au moins à nous reconnaître entre opprimé-e-s et réprimé-e-s, que nous échangions sur les formes de solidarité qui peuvent se mettre en place quand l’un de nous tombe entre leurs mains !

Solidarité avec tout-e-s les inculpé-e-s et enfermé-e-s à Toulouse et ailleurs !

Liberté pour toutes et tous !

Organisons-nous ensemble pour bloquer leur machine judiciaire !

RDV mercredi 21 novembre à 13h30 au palais de justice, cour d’appel, côté place du Salin.

Mailing – 20 novembre 2012

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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 14:35

La police épinglée pour ses abus envers les migrants de Calais

Le Défenseur des droits, Dominique Baudis, alerte le ministère de l’Intérieur sur les contrôles d’identités et autres arrestations abusives.

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Le Défenseur des droits a déploré vendredi des violations par les forces de l’ordre des droits des migrants présents dans la région de Calais et demandé au ministre de l’Intérieur d’y remédier.

Dans une décision consultée par l’AFP, le Défenseur des droits, Dominique Baudis, précise avoir été saisi d’une réclamation relative au « harcèlement dont seraient victimes les migrants présents dans le Calaisis de la part des forces de l’ordre », policiers de la PAF (police aux frontières) et CRS.

C’est dans cette région du nord de la France qu’a été fermé il y a dix ans le centre d’accueil de Sangatte, symbole de l’émigration clandestine vers l’Angleterre, avant le démantèlement en 2009 du campement de fortune (la « jungle ») qui l’avait remplacé. Ces mesures n’ont pas fait disparaître les migrants qui, selon le Défenseur, étaient environ 220 en octobre dans la région.

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Après enquête, Dominique Baudis dit avoir constaté « que des contrôles d’identité, des interpellations et des conduites au commissariat » étaient souvent effectués sur une même personne, dans un délai rapproché et « à proximité des lieux de repas et de soins », en violation de dispositions sur l’aide humanitaire aux étrangers en situation irrégulière.

Il mentionne également « des visites répétées sur des lieux de vie, à toute heure du jour et de la nuit », ainsi que des « comportements individuels consistant à provoquer ou humilier les migrants ».

Il déplore aussi des « destructions de dons humanitaires et d’effets personnels » ou encore des « expulsions des migrants de leurs abris réalisées hors de tout cadre juridique ».

Dominique Baudis « recommande qu’il soit mis fin à ces pratiques » et adresse sa décision notamment au ministre de l’Intérieur qui, dit-il, a trois mois pour « faire connaître les suites qu’il donnera à ces recommandations ».

Leur presse (Agence Faut Payer, 16 novembre 2012)


À Calais, la police voulait « un moment de convivialité » avec les migrants

Pourquoi des policiers sont-ils entrés dans des squats de migrants à Calais, de nuit et en musique ? Pour partager des « moments de convivialité » bien sûr ! C’est en tout cas leur réponse à l’inquiétude du Défenseur des droits.

Petit retour en arrière : en avril 2011, Rue89 et Les Inrocks publient des vidéos tournées par les No Border, ces militants qui aident les migrants de Calais et filment les interventions policières.

Les 16 et 18 février 2011 à 7 heures du matin, des policiers entrent dans un entrepôt squatté. De leur véhicule sort de la musique africaine. Ils rigolent, dansent, montent le son puis s’en vont, sans interpeller personne.

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VOIR LA VIDÉO

Deux mois après la diffusion de cette vidéo, les No Border accompagnés de dix-neuf associations et syndicats déposent un dossier chez Dominique Baudis, le Défenseur des droits, pour faire constater le harcèlement et les violences dont seraient victimes les migrants.

« La méthode n’était peut-être pas opportune »

Dominique Baudis a rendu son rapport vendredi. Sévère. Il constate des interpellations répétées et injustifiées, des « comportements individuels consistant à provoquer ou humilier les migrants », des expulsions illégales, des destructions d’effets personnels… Bref, des atteintes aux droits.

Au milieu des nombreuses remontrances (sans effet contraignant), le Défenseur des droits s’attarde sur les vidéos que Rue89 et Les Inrocks ont publiées. Il a interrogé les fonctionnaires de police concernés, qui offrent des justifications aux petits oignons :

« Les fonctionnaires de police expliquent cela comme étant un moment de convivialité et d’échange entre migrants et policiers, tentant par ce biais de faciliter leur intervention.

Les autorités policières ont confirmé cette interprétation de la vidéo, tout en indiquant que la méthode n’était peut-être pas opportune et que les fonctionnaires en question avaient été rappelés à l’ordre. »

Décidément, les rabat-joie qui peuplent la hiérarchie policière n’ont aucun sens de la convivialité. Ne voient-ils donc pas que leurs troupes, en passant un peu de musique aux migrants récemment débarqués, leur souhaitaient la bienvenue à Calais ?

« Des contacts détendus »

Plus loin, Dominique Baudis demande son avis à une lieutenante de police qui « ne conteste pas les faits » malgré un désaccord sur les horaires. Elle explique :

« Les fonctionnaires de police ont expliqué qu’il était plus facile de recenser les migrants par ce type de contacts détendus.

La lieutenante de police a indiqué néanmoins avoir fait savoir à ses agents que cette façon d’intervenir n’était pas professionnelle. »

Pas professionnelle, certes, mais peut-être révélatrice d’une certaine proximité entre les migrants et la police ? Ah non.

« Tous les migrants qui ont pu être entendus ont répondu qu’ils n’avaient jamais vécu de moment de convivialité avec les policiers et qu’au contraire, ils en avaient peur.

Les événements filmés sur ces vidéos ne seraient pas isolés et il est difficile en les visionnant de ne pas les interpréter comme une démonstration de comportement très provocateur et irrespectueux à l’égard des migrants, à des endroits et des moments où ces derniers essaient de se reposer.

De tels agissements sont intolérables et doivent être interdits par la hiérarchie. »

A priori ils le sont déjà, c’est la hiérarchie qui le dit.

Leur presse (Camille Polloni, Rue 89, 19 novembre 2012)

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