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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 11:52

Le Tableau Noir est toujours là… Ni les volontés politiciennes ni les pressions policières n’auront raison de notre envie de continuer à créer et résister. Alors cette semaine encore, en attendant des nouvelles de la préfecture, venez participer (et bien sur proposer…) aux ateliers, aux projections, prendre le café, manger, apporter votre soutien d’une manière ou d’une autre… Samedi prochain se tiendra peut-être le dernier concert du lieu alors venez nombreux et nombreuses y’a de la place pour vous accueillir…

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RESTONS SAUVAGES

C.S.A LE TABLEAU NOIR
60-64 RUE ST SAVOUNIN MARSEILLE 13001
tableaunoir[AT]squat.net

Marseille sur Squat!net
Marseille sur Radar

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 12:30

Un goûter est prévu lundi 25 février à 16h sur plan Cabane, ramenez de quoi manger, partager, faire de la musique, jongler (…)

Une assemblée générale du collectif du LEP aura ensuite lieu à 18h au Kalaj, 11 rue Desmazes.

 

Communiqué suite à l’expulsion du local d’expression populaire

Le 22 février à 18 heures, s’est déroulée dans le quartier Figuerolles sur le Plan Cabane l’ouverture d’un Local d’Expression Populaire. Une soixantaine de personnes a rejoint une dizaine de militants qui occupaient depuis une semaine un bâtiment désaffecté et inutilisé appartenant à la SERM (Société d’Équipement de la Région Montpelliéraine).

L’objectif est  de créer un lieu convivial afin de permettre un accès gratuit et non institutionnel à la culture et plus largement à des activités ludiques et sportives. Celui-ci est tourné vers les habitants de tous âges du quartier. Lancer un cinéma gratuit est un des objectifs. Sont aussi prévus des cours de sport et de français, des ateliers de danse, de théâtre, ainsi que des contes et des goûters pour les touts petits.

Malheureusement, cet évènement a rapidement été troublé par une intervention musclée des forces de l’« ordre » qui ont refusé toute discussion. Elles n’ont pas respecté la législation qui nécessite un passage par les tribunaux avant d’ordonner une expulsion. Ce fut une intervention brutale avec des moyens disproportionnés. Plus de 40 policiers anti émeutes ainsi qu’une vingtaine de membres de la BAC, sans compter d’autres corps de police ont investi sans ménagement les lieux. Ils ont frappé violemment plusieurs personnes en s’acharnant sur l’un d’entre eux qui tentait de filmer l’intervention, sans oublier de casser meubles et portes sans raison.

Face à ce déploiement délirant de forces de l’ordre, plusieurs résistants  se sont réfugiés sur les toits, soutenus par un peu moins d’une centaine de personnes dans la rue. Allant plus loin dans la folie, la préfecture a fait intervenir  le GIPN, pourtant réservé d’ordinaire aux « terroristes » et « forcenés ». Rappelons qu’une intervention du GIPN coûte plus de 30’000 euros, ce qui, ajouté au déploiement policier porte le cout d’une telle intervention à entre 70’000 et 140’000 euros selon diverses estimations, quasiment le prix d’une maison.

Heureusement le GIPN n’a pas rempli ses objectifs, n’arrêtant qu’une personne. Les autres personnes sur le toit ont pu s’évaporer grâce à la solidarité des habitants du quartier.

Une telle intervention est un gaspillage pur et simple de l’argent du contribuable, pour défendre des intérêts privés. Cette répression ridicule et disproportionnée n’empêchera pas l’ouverture d’un Local d’expression populaire libre et gratuit dans les quartiers où ces besoins ne sont pas satisfaits.

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Montpellier ! squat, 25 février 2013

 

Montpellier : des squatteurs délogés avec l’appui du GIPN

Vers 22h30 vendredi soir, les forces de police ont été réquisitionnées par le préfet pour déloger une soixantaine de squatteurs. Ils avaient décidé d’investir un immeuble vide appartenant à la Serm (Société d’équipement de la région de Montpellier), situé rue du Faubourg du Courreau. Les individus sont parvenus sans difficulté à entrer dans l’immeuble.

Intervention du GIPN

Au moment où les forces de l’ordre les ont sommés de partir, trois squatteurs se sont réfugiés sur le toit de l’immeuble. Il a fallu faire venir le GIPN de Marseille, arrivé peu après minuit. Deux personnes ont été interpellées et placées en garde à vue. Elles devraient être remises en liberté dans le courant de la journée avec une convocation ultérieure devant le tribunal.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (Yannick Povillon, MidiLibre.fr, 23 février 2013)

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 11:13
Du son contre les expulsions...
Le concert contre les expulsions organisé par le squat Thanks For The Future a été interdit par la mairie de Tours le 15 février...
"Le concert de "les pédales noires" est interdit" a décrété Prince Jean (Germain) qui prévoit notamment des comportements violents entre les spectateurs, parce que... c'est évidemment comme ça, chez les punks trans. Faut se méfier des dégenrés... Ils/Elles (on sait pas trop), nous fouttent grave les mickettes. On veut pas de ça ici, en tout cas pas à coté de chez soi. 

Déjà pour le concert des Broken en février 2012, Prince Jean avait dit non à la mouvance "anarko punk", jugée elle aussi trop violente....La culture est ailleurs. Au fin fond d'une salle de CGR, dans les galleries d'art contemporain, mais certainement dans un hangar qu'on a réaménagé soi-même. Nous sommes pas suffisamment aux normes. Les artristes du Projet 244 subventionnés par cette même mairie, ne veulent pas non plus de cette culture. La Culture, comme ils aiment à nous le rappeler pompeusement... C'est eux. Le punk trans dégenré c'est interdit. Point barre.
La police était sur les lieux dès la fin d'après midi hier pour vérifier qu'on avait bien lu leur torche cul (en pièce jointe, comique), et sûrement pour nous protéger...de... notre propre agressivité bien sûr! Mais nous on était ailleurs le temps d'écouter les Pédales Noires, qui ont joué quand même. Un set absolument remarquable, qui donne une gouache du tonnerre pour résister à leurs interdictions, leurs expulsions, leur pacification de merde, et leur aseptisation de la culture. Les pédales noires sont vivantes!!
On était déjà en forme, mais après une chouette soirée comme ça, on est carrément prêtes à Tout.
Thanks for The Party

contact : thanksforthefuture@yahoo.fr
mediatours.noblogs.org/

 

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 12:03

Un an déjà. Ha ils avaient beau jeu de croire que le fait de nous expulser nous arrêterait que nous laisserions les chirurgiens de la SERM faire leur opération Grand Cœur tranquillement. Et ben ils se sont plantés. Figuerolles est un véritable kyste. La SERM l’a appris à ses dépends, lorsqu’une vingtaine de personnes ont foutus le bordel jeudi 31 janvier au vernissage d’une exposition aux locaux de la mission Grand Cœur. Puis deux jours plus tard, c’est la porte anti squat du TTGC qui est tombé à grand coup de baguettes magiques, permettant à une cinquantaine de personnes d’y pénétrer pour la soirée…

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Montpellier Squat, 1er février 2013

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 12:47

La Croix rouge expulse le Nid béarnais

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Nid biarnés, 13 février 2013

 

Jurançon : des squatteurs expulsés du Nid béarnais au petit matin

Les squatteurs du Nid béarnais ont reçu, mercredi matin, la visite des forces de l’ordre. Cette propriété de la Croix -Rouge est en vente depuis 2007.

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Le jour se lève, hier mercredi, sur la lugubre forêt d’hiver des coteaux de Jurançon. Squatté depuis quatre mois, le Nid béarnais dort encore. Les véhicules de 35 CRS de Marseille et d’une vingtaine de policiers de Pau empruntent le chemin qui mène à cette propriété de la Croix -Rouge en vente depuis 2007. L’expulsion annoncée vient de commencer.

Tandis que l’accès au site reste interdit aux curieux, les forces de l’ordre procèdent aux fouilles des nombreux bâtiments. Des chiens aboient. Au bout d’une heure, six jeunes gens finissent par être identifiés. Ils sont sommés de débarrasser les lieux et ne sont qu’à moitié étonnés. « On savait qu’ils allaient débarquer. Mais franchement, on ne s’attendait pas à voir autant de flics ».

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Laboratoire culturel

L’un d’entre eux, tête baissée, rassemble ses affaires dans un chariot à roulettes. Impuissant, un autre regarde son fourgon se faire hisser sur le plateau d’un camion. À cause d’un défaut d’assurance, son propriétaire ne pourra pas l’utiliser pour déménager. Le réveil est tout aussi rude que résigné. « Ils auraient pu attendre la fin de l’hiver », lâche celui-ci sans opposer de résistance.

« Ils vident ma maison, là. Je ne sais pas trop quoi dire. On n’a pas vu le coup venir », ajoute Flo, un des membres de la communauté qui s’était formée, ici, au fil du temps. Ils avaient fini par créer « Lo nid biarnes », un « laboratoire culturel, social et artistique » soutenu par le mouvement Libertad. « Notre but était de créer un lieu d’échange, de partage et d’entraide. On y trouvait des fringues ou de la nourriture sans que le fric soit un problème. C’était une manière, pour nous, de désengorger les centres sociaux », poursuit Flo, sans quitter des yeux le camion qui transporte son fourgon. « Ils brassent des millions sur le dos de la misère. Nous, on ne demandait rien à personne », grogne son voisin.

Le Nid béarnais était, en effet, devenu un rendez-vous comparable, dans une certaine mesure, à La Goutte d’eau, en Aspe. Les jeunes au look de « travellers » s’y croisaient pour y faire la fête et refaire le monde. Avec l’appui des réseaux sociaux, des « flyers » circulaient pour lancer des invitations à des soirées thématiques dans le but de soutenir les résidents. Au début du mois, étaient ainsi organisés des concerts rock ou punk, un carnaval ou encore un débat sur la « lutte en Argentine ». Il était possible d’y croiser plusieurs dizaines de personnes.

Occupation illégale

Leur rêve s’est heurté à la notion de propriété privée retenue par la décision de justice qui vient de leur être rappelée. « L’occupation était illégale même si elle concerne des habitations de la Croix-Rouge. Le propriétaire a souhaité récupérer le bien, c’est simple », commente le maire de Jurançon, Michel Bernos.

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Patrick Lepeault, directeur régional de la Croix Rouge

« Au départ, il n’y avait qu’une seule personne. D’autres l’ont rejoint. Nous avons tout entrepris pour tenter de trouver une solution. Nous leur avons proposé des relogements. Ils ont tout refusé en bloc », explique les responsables régionaux de la Croix-Rouge, Patrick Lepaud et Thierry Boutrand. « Ils vivaient dans une forte précarité, sans eau, sans sanitaire. On les a encore rencontrés il y a une dizaine de jours. Sans résultat. »

Dans ces maisons abandonnées au milieu de plusieurs hectares, les « marginaux » ont beau rappeler qu’ils ont remis en état le plus de choses possibles : les voilà condamnés, aujourd’hui, à refaire le monde ailleurs.

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Publié par des larbins de la maison Poulaga (Patrice Sanchez, SudOuest.fr, 14 février 2013)

 

Jurançon : expulsion au Nid béarnais

Une cinquantaine de policiers et de CRS sont intervenus ce mercredi matin.

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À Jurançon, ce mercredi matin, vers 7h30, une trentaine de CRS et une vingtaine de policiers ont procédé, dans le calme,  à l’expulsion de six personnes qui squattaient, depuis quatre mois, les locaux de l’ancien Nid béarnais, une propriété de la Croix rouge en vente depuis 2007.

Suite à une décision de justice, l’usage de la force publique avait pour but de permettre à  la Croix rouge de récupérer son bien.

“Le Nid béarnais accueillait des enfants handicapés. Il a finalement été vendu. Le produit de cette vente doit servir au montage financier de notre nouvelle implantation de structure qui est fonctionne déjà près de l’hôpital de Pau. Il y avait aussi urgence pour nous”, explique Thierry Boutrand, le chargé de communication de la Croix-Rouge.

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“On savait qu’ils allaient débarquer mais là, on n’a pas vu le coup venir. On ne s’attendait pas à voir autant de flics”, commente Flo, un des membres du site rebaptisé “Lo nid biarnès” destiné, selon ses défenseurs, à devenir un lieu alternatif “d’utilité publique”.

“Nous les avons rencontrés pour tenter de trouver des solutions de relogement. Ils ont repoussé toutes nos offres”, explique le directeur régional de la Croix rouge, Patrick Lepault.

Les serrures ont été changées et l’empierrement du chemin d’accès bloquera d’éventuels retour sur le site.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (Patrice Sanchez, SudOuest.fr, 13 février 2013)

 

Jurançon : la justice ordonne l’expulsion des squatteurs

Les squatteurs du Nid Béarnais ont quinze jours pour faire appel.

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Les anciens locaux du Nid Béarnais appartenant à la Croix Rouge

Saisi en référé par la Croix Rouge, le tribunal d’instance de Pau a ordonné, ce mardi matin, l’expulsion des squatteurs des anciens locaux du Nid béarnais situés à Jurançon.

Ces locaux à l’abandon appartiennent à l’association qui envisage de les revendre. Ils sont squattés par une dizaine de personnes depuis le 1er novembre. Une occupation qu’ils affirment politique, visant à revendiquer leur droit au logement.

Les squatteurs ont quinze jours pour faire appel et ne peuvent être expulsés avant l’expiration de ce délai.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (SudOuest.fr, 15 janvier 2013)

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 12:03

Six jeunes routards et leurs six chiens ont été expulsés d’un squat, 111, rue de Fougères, à proximité de la fac de droit, à Rennes, ce vendredi.

 

Un squat occupé depuis des mois

 

Une quinzaine de policiers ont débarqué dans le logement, un peu après 14 h. Les routards avaient été prévenus la veille par deux huissiers. Certains avaient déjà déménagé. Les autres avaient préparé leurs affaires.

 

 


 

 

Ce squat était occupé par douze personnes et 23 chiens, selon Julien, dit Brésil, l’un des marginaux. « Moi, je suis arrivé début juillet. Ce squat a toujours été plus ou moins ouvert depuis des années. Nous, on a remis une serrure. Chacun avait sa clef. »

 

« On va errer »

 

Les routards ont été expulsés, alors qu’il fait - 3°, à Rennes, ce vendredi. Les autorités justifient cette expulsion, sur décision de justice, par le délabrement de la maison et le risque pour ses occupants.

 

Que vont faire les jeunes gens maintenant ? « Je ne sais pas, soupire Brésil. Le problème, c’est qu’on a tous des chiens. L’hébergement d’accueil d’urgence, ce n’est pas possible avec. On va errer, chercher un autre squat. Pas le choix. Ou aller planter nos tentes aux prairies Saint-Martin. »

 

Une de ses camarades enchaîne, très énervée : « On va se balader avec les chariots transportant nos affaires en ville, voilà ce qu’on va faire ! J’en sais rien où on va aller. »

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 11:31

 

La Mairie n'en a pas fini d'expulser !

 

Le lieu collectif Thanks For the Future existe depuis plusieurs années. Depuis septembre dernier une procédure d'expulsion a été lancée par la Mairie de Tours (Sémivit). Ce lieu s'inscrit dans une histoire de plusieurs squats ouverts successivement à Tours. Destinés à créer des espace arrachés des tentacules capitalistes, tout à la fois d'habitat et de vie, autonomes et ouverts sur la ville, ces lieux libérés de mises en pratiques subversives et libératrices, ont tous été saccagés par la Mairie. C'est au tour de la Maison Thanks For the Future de se faire expulser de la friche industrielle qu'occupe notamment le Projet 244. Cette friche, dernier espace de ce genre dans le centre de Tours, abrite d'ailleurs de nombreux artistes et compagnies ; elle est destinée à être aussi rayée de la carte pour laisser place à un énième (inutile) projet immobilier. Mais comme les membres du P244, affichent des gages de docilité et parfois d'allégeance, eux se voient octroyés un sursis d'au moins 1 an en ces lieux. Attitude incompatible avec l'idée du squat que portent avec ténacité et malice les habitant-es de TFTF. C'est pourquoi la Mairie marque son territoire avec arrogance en expulsant "préventivement" la maison TFTF.
La Justice a joué son rôle de pantin de la bourgeoisie au service de la sainte Propriété, pilier de cette société capitaliste monstrueuse. Malgré une défense implacable, la juge a entériné une prétendue "voie de fait" permettant l'expulsion quasi-immédiate des habitants. La Mairie n'avait pourtant pas pu prouver cela, la défense a même apporté la preuve du contraire. Nous n'en sommes pas étonné-es, quand la police du renseignement (DCRI) a accès au délibéré avant les prévenus.
Thanks For The Future ne lâche rien !! Quelques minutes après le rendu, nous occupions les locaux de la Mairie, exprimant notre volonté de vivre dans des espaces libérés, et dénonçant les sales pratiques de la Mairie PS. Ils ont tenu à faire appel à plusieurs fourgons pour nous expulser de ses locaux et surtout nous contrôler et nous palper (hmm!). Jusqu'à l'expulsion de Thanks For The Future et après encore, nous n'en finirons pas avec les occupations, car il manque cruellement d'espaces de liberté !
L'ordre d'expulsion est lancé, la résistance s'organise ! Les habitants de la Maison invitent à venir prendre part à cette lutte : Solidarité matérielle, technique, poétique, politique,... À venir s'installer, proposer des activités,... chacun peut venir avec ses envies et ses idées pour renforcer la vie de cette zone à défendre.
Réunion Lundi 28 à 19h à la Maison Thanks For The Future
(244 rue Auguste Chevallier, Tours)
Thanks For The Future thanksforthefuture@yahoo.fr

 

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 10:57

Thanks For The Future est une maison de vie collective à Tours. Les personnes qui gravitent autour de ce lieu organisent des projections, des débats, des concerts et des fêtes et mettent en commun des outils et des expériences de lutte, de résistance.

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Récemment la pression et la répression concernant la maison, et surtout ses activités, se sont largement intensifiées.

Interdiction de concerts par la Mairie de Tours, mains courantes et plaintes contre les habitants et les personnes ou collectifs qui les soutiennent de la part d’artistes voisins pour commencer…

Puis un départ de feu volontaire restant mystérieux et une procédure d’expulsion ordonnée par la SEMIVIT, dont la mairie est majoritaire…

Après de nombreux reports de procès depuis septembre dernier, le délibéré sera rendu le 24 janvier prochain : nous aimons toujours rageusement ce lieu, et tout ce qu’il peut générer de créations, d’échanges, de liens, de conflits et de ruptures, et nous comptons résister à sa destruction, et à l’expulsion de ses habitants.

Plusieurs stratégies s’offrent donc à toutes pour s’opposer aux grands projets du Pouvoir, qui nous bétonnent, nous détruisent, nous oppriment, et nous savons bien que nous ne sommes pas tout seuls à vouloir défendre nos espaces de liberté.

Nous invitons qui en aura envie à venir s’organiser contre l’expulsion, partager des idées, des envies et la soirée, le 23 janvier à 19h30 à la maison Thanks For The Future, 244 rue Auguste Chevalier à Tours, veille du rendu du délibéré.

Le 24 janvier nous appelons à un rassemblement à 9h30 devant le tribunal d’instance de Tours rue Édouard Vaillant.

Rotary club Thanks for the future

Mediatours, 21 janvier 2013

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 09:04

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Une des plus grandes manifestations de l’espace anarchiste/anti-autoritaire a eu lieu le 12 janvier dans le centre d’Athènes.
Les manifestants ont commencé à se rassembler à Propylea à partir de midi et la manif a commencé peu de temps après 14h, se dirigeant vers le tribunal d’Evelpidon, où passaient les 92 compagnon-ne-s arrêtés à la suite de la réoccupation de Villa Amalias.

On estime quelques 10.000 personnes présentes lors de cette manif, dans la majorité du milieu anarchiste/anti-autoritaire, mais aussi d’organisations de gauche.

Le déploiement policier était quant à lui énorme, avec beaucoup de flics antiémeute dans tout le centre ville, en plus de forces motorisées et un hélicoptère. Au croisement des rues Panepistimiou et Patision les flics qui jusque là suivaient la manif sur la rue parallèle, ont encerclé les gens des deux côtés. Il y a eu plusieurs moments de tension, il y a même eu des gazages à deux reprises, mais rien de plus.

Une fois devant le tribunal les manifestants sont restés plus d’une demi-heure pour montrer leur soutien aux compagnon-ne-s accusés et ensuite la manif a continué en direction d’Exarchia, où finalement les groupes des différents collectifs se sont dispersés.

En ce qui concerne les compagnon-ne-s arrêtes à Villa Amalias, ils ont tous été relâchés en liberté conditionnel sans caution. Cependant ils doivent se présenter une fois par mois dans le commissariat le plus proche de leur lieu de résidence et ils n’ont pas le droit de quitter le territoire national.

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CONTRE-ATTAQUE... A TOUT AGE (photo de la manif' à Athènes)

CONTRE-ATTAQUE… A TOUT AGE (photo de la manif’ à Athènes

Pour plus de photos et de vidéos de la manifestation à Athènes voir ici : 123,4

Des manifestations et actions de solidarité avec les espaces occupés se sont tenues à travers la Grèce ce jour-là, comme à Mytilini sur l’Île de Lesvos, Thessalonique, Patras, Chania, Rethymnon et Heraklion (Crête), Naxos, Trikala, Arta, Preveza, Ioannina, Xanthi et Kozani.

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 13:58

À 07:30 ce matin, 9 janvier 2013, des dizaines de personnes ont réoccupé le bâtiment situé entre les rues Acharnon et Heyden, connu comme le squat Villa Amalias, qui avait été expulsé le 20 décembre 2012.

De suite après la réoccupation du squat un gros contingent de flics a encerclé la zone,  balançant des lacrymos à l’intérieur. Finalement l’État a envoyé sur place les Unités de Force Répressives Antiterroristes ( EKAM) qui sont rentrés en cassant les vitres. Avec les escadrons du MAT ils ont arrêté 101 compagnon-ne-s, les transférant à GADA (quartier général de la police), sur l’Avenue Alexandras. Durant l’opération répressive les flics ont évacué les environs et ont empêché les passants et photographes de prendre des photos.

Pendant ce temps une manif solidaire spontanée est partie de la place Victoria (près de Villa Amalias) en direction de l’école Polytechnique, Exarchia.

Et presque en même temps un autre groupe de personne a occupé les bureaux du parti du DIMAR (gauche démocratique, qui est dans la coalition gouvernementale tripartite ) en solidarité avec le squat Villa Amalias, les espaces autogérés et les différentes structures qui ont été attaquées ces derniers temps(III)
Comme auparavant, les flics n’ont pas tardé à arriver et ont arrêté une quarantaine de personnes solidaires, les transférant aussi à GADA.

Pendant que ces lignes sont écrites (11:40 heure locale) des personnes solidaires se sont rassemblées devant le quartier général de la police, pendant que quelques 400 personnes ont décidé, suite à une assemblée d’urgence, de garder Polytechnique ouvert, où cette assemblée avait lieu, afin de pouvoir y organiser d’autres assemblées dans la journée.

De plus, un rassemblement solidaire a été convoqué sur la place Syntagma à midi et un autre devant le quartier général de la police à 18h aujourd’hui. La journée sera longue.

SOLIDARITÉ AVEC TOUTES LES PERSONNES ARRÊTÉES
FEU ET RAGE !

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