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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 18:16

Montceau. Durant les fêtes, la police reçoit l’aide d’un citoyen volontaire
Auxiliaire de police volontaire

À 43 ans, Victor Inacio a décidé de s’engager bénévolement dans la police. Il sera dès la semaine prochaine sur le terrain dans le cadre d’un plan de prévention anti hold-up.

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Victor Inacio, collaborateur occasionnel des services de police, et Fabrice Berthelon, capitaine au commissariat.

Conducteur de fours à Digoin et garde-pêche bénévole pour la Gaule Digoinaise, Victor Inacio, 43 ans et originaire de La-Motte-Saint-Jean, secondera volontairement la police de Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) à partir de la semaine prochaine.

Auxiliaire ponctuel du commissariat, ce père de deux enfants, interviendra dans les commerces du Bassin minier, dans le cadre de l’opération anti hold-up lancée durant les fêtes de fin d’année.

Prévention de vols à main armée

Sa mission : distribuer des tracts d’informations et de conseils aux commerçants sur la conduite à tenir en cas d’attaque à main armée. « Il sera pour commencer secondé par un agent de police », explique le capitaine Berthelon. Mais sa présence est bien destinée à terme à remplacer celle d’un fonctionnaire de police. Outre la délivrance de brochures, ce collaborateur occasionnel des services de police devra remplir une véritable mission de communication avec les commerçants. Un rôle qui ne l’effraie pas : « Deux personnes de ma famille sont dans la gendarmerie et cette mission de protection de la population me tient à cœur », exprime-t-il. Un premier pas dans ce monde pour celui qui envisage d’intégrer la réserve civile de la police nationale.

Décharger les services de police

« Victor Inacio vient nous épauler durant les fêtes, période très chargée pour nos services », précise le capitaine Fabrice Berthelon. Recruté il y a un an, le volontaire n’a jusque-là jamais été appelé par le commissariat.

« Une aide précieuse »

« Nous n’en avons pas eu l’opportunité jusqu’à maintenant, mais entre la lutte contre l’insécurité routière, contre les cambriolages, les missions de protection des citoyens et des personnes âgées, cet auxiliaire nous est d’une aide précieuse », assure le capitaine. Victor Inacio a été recruté après passage devant jury composé de la hiérarchie départementale et de policiers montcelliens. Il prendra ses fonctions en début de semaine prochaine, « selon nos besoins et ses disponibilités », précise le capitaine.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (LeJSL.com, 29 novembre 2012)

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 14:19

« La plus grande exigence d’une Mafia, où qu’elle puisse être constituée, est naturellement d’établir qu’elle n’existe pas, ou qu’elle a été victime de calomnies peu scientifiques ; et c’est son premier point de ressemblance avec le capitalisme » (Debord)

Riches à pleurer [sic]

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Hell Ya Fucking Right

(…) la quinzaine d’industriels, financiers, sportifs, héritiers, tous très riches, que nous avons interrogés en ont marre d’être détestés – au point, pour certains, de s’exiler. Pierre Kosciusko-Morizet est très remonté : “À un moment on a cherché les juifs, maintenant on cherche les riches.” [sic] (…)

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Black ties bubbles

Marc Ambrus, fondateur de la société Ticketac.com, juge aussi qu’”on diabolise l’argent et la réussite”. Depuis la revente de son entreprise dont il est toujours PDG, il a créé une société de conseil dans l’art, tout en naviguant entre Paris et New York. “Je suis pour le partage des richesses, mais il y a des limites.” (…)

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Help me, I’m poor

Même le riche se voit rarement riche. Mais dans l’autre sens. Un marchand d’art explique : “Une personne aisée donne un montant dix fois supérieur à son patrimoine pour définir le riche. Le riche, c’est l’autre.” (…)

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Dessert, anyone ?

Un patron du CAC 40 (…) : “L’essentiel, c’est l’emploi, et les gens riches créent des emplois. Je vous jure que l’immense majorité ne travaille [sic] pas pour gagner toujours plus mais pour faire baisser le chômage [sic].”  (…)

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Marie-Antoinette Party

(…) pour Mme Coisne-Roquette : “L’écart s’accroît entre riches et pauvres, mais les pauvres s’enrichissent aussi [sic](…)

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Today was a rough day in the markets…

Jean-Claude Volot, PDG de Dedienne (assistance technique aux compagnies aériennes) et collectionneur d’art, raconte : “Lors d’une réunion dans une banque d’affaires, j’étais stupéfait de voir à quel point les clients qui détiennent des avoirs considérables semblaient tristes et d’une anxiété inouïe. Beaucoup exigent des relevés mensuels de leur fortune et font des scandales quand ils perdent 0,002 %. (…)

Texte : publié par des larbins des bourgeois (Dominique Gallois, Claire Gatinois, Michel Guerrin et Raphaëlle Rérolle, Le Monde, 22 novembre 2012)

Photos et légendes : publiées par des rejetons dégénérés de bourgeois (sur le siteRich Kids of Instagram : « Ce compte chronique depuis juillet avec un succès grandissant et une ironie mordante les faits et gestes des moins de trente ans vivant dans l’opulence. Les auteurs mystérieux du site pistent et collectent les photographies de vacances compromettantes de cette jeunesse dorée sans se soucier du consentement des intéressés », Le Figaro, 14 août 2012)

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 19:03

Une nouvelle manifestation contre le mariage homosexuel a eu lieu dimanche 18 novembre à Paris à l'appel de l'institut Civitas, proche des catholiques intégristes, au lendemain d'un premier mouvement qui a réuni plus de 100.000 personnes contre ce projet, maintenu par le gouvernement selon Marisol Touraine. La ministre des Affaires sociales a dit "respecter l'inquiétude" des manifestants mais a affirmé sur Europe 1 que le gouvernement "ne renonce pas à son projet", qu'"il ne le retire certainement pas". La veille, un premier mouvement a rassemblé plus de 100.000 personnes dans l'Hexagone, une ampleur rare pour un sujet de société, rappelant les 100.000 manifestants mobilisés contre le Pacte civil de solidarité (Pacs) en janvier 1999 à Paris. L'homosexualité, "un mauvais penchant qui nécessite d'être corrigé" La manifestation de dimanche a débuté à 14h30 devant le ministère de la Famille pour rallier l'Assemblée nationale. Une trentaine de cars de province grossiront les rangs du cortège, qui défilera aux cris de "oui à la famille, non à l'homofolie". Ce mot d'ordre constitue un "dérapage", a prévenu sur France 3 la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem. Pour le chef de Civitas, Alain Escada, l'homosexualité est un "mauvais penchant qui nécessite d'être corrigé et une personne qui a de tels penchants devrait être abstinente". L’Institut Civitas, qui bénéficie du "conseil doctrinal" de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie-X (catholiques intégristes), revendique 1.200 adhérents et un réseau de sympathisants d'environ 100.000 personnes. Des journalistes et des contre-manifestants violentés Des militantes du mouvement féministe ukrainien Femen et des journalistes, parmi lesquels Caroline Fourest, journaliste et blogueuse pour Le HuffPost, ont été pris à partie et certains "roués de coups" à la manifestation organisée dimanche par l'institut Civitas contre le mariage gay, a-t-on appris auprès des intéressés. "Une dizaine de militantes des Femen avaient décidé de faire une protestation pacifique et drôle, d'arriver habillées en nonnes avec des slogans humoristiques, et quand elles se sont avancées vers les manifestants, des types les ont pris en chasse, déchainés", a raconté à l'AFP la journaliste blogueuse pour Le HuffPost, Caroline Fourest. "Les filles ont pris des coups dans toutes les parties du corps", ainsi que des journalistes qui les avaient filmées, a-t-elle ajouté par téléphone depuis un fourgon de police. Des photographes ont été "molestés", a également rapporté un photographe de l'AFP. "J'ai été tabassée d'abord parce que je filmais, ils m'ont mise à terre, mon bonnet est tombé, là ils m'ont reconnue et ils m'ont poursuivie, insultée et retabassée", a relaté Mme Fourest, disant avoir "pris des coups dans les côtes, dans le genou et dans le poignet". Selon elle, les agresseurs étaient "une trentaine", répartis en "plusieurs petits groupes de durs". "Ils ont insulté les militantes et juré d'aller se venger au centre des Femen, dont ils ont crié l'adresse", a-t-elle ajouté. "La police a fait un cordon pour nous protéger et là, on nous exfiltre", a-t-elle ajouté, toujours depuis le fourgon. Le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, a aussitôt réagi auprès de l'AFP. "Je condamne fermement la lâche agression dont a été victime Caroline Fourest en marge de la manifestion Civitas et lui témoigne mon soutien contre la violence obscurantiste et imbécile", a-t-il dit. D'autres journalistes présents sur place rapportent des agressions comme Caroline Lumet, journaliste à Grazia : Caro Lumet @Carolumet Les journalistes aussi ont pris des coups. Perso juste une claque. 18 Nov 12 ReplyRetweetFavorite Alice Coffin@alicecoffin Viens de croiser caroline fourest rouée de coupe a la manif #civitas 18 Nov 12 ReplyRetweetFavorite Les Femen, militantes féministes qui voulaient contre-manifester ont été reçues par des coups et ont finalement été rapidement évacuées par les forces de police. Caro Lumet@Carolumet #Femen se sont faire accueillir coups de poings et pieds pic.twitter.com/cXj2Z1In 18 Nov 12 ReplyRetweetFavorite Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des Femmes et porte-parole du Gouvernement a réagi à l'agression des Femen et de Caroline Fourest sur Twitter : Najat Belkacem ✔ @najatvb Profondément choquée par l’agression de la journaliste Caroline Fourest et des Femen. 18 Nov 12 ReplyRetweetFavorite Les meilleurs photos de la manifestation publiées sur Twitter : http://www.huffingtonpost.fr/2012/11/18/des-berets-de-la-musique-classique-polonais-civitas-manifeste-contre-mariage-homosexuel_n_2154216.html LAUNCH SLIDESHOW LIRE AUSSI : » Plus de 100.000 opposants au mariage gay défilent à Paris, en province et sur Twitter samedi 17 novembre » Les opposants au mariage gay qui manifestent ce week-end : les politiques, les cathos, les extrémistes et les autres » Le gouvernement "ne renonce pas" mais comprend "les inquiétudes" quant au mariage homosexuel

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 16:26

Banderole anarchiste à Kamara, Thessalonique : “Solidarité avec les arrêtés de la manifestation antifasciste à moto – Athènes – Tribunal d’Evelpidon 4/10″

La nuit du 15 septembre a vu la première patrouille à moto dans le centre d’Athènes avec des distribution de flyers et des slogans contre les attaques néo-nazies. Le 22 septembre, une autre manifestation antifasciste à moto fut réalisée avec succès.

Dans la soirée du dimanche 30 septembre, une troisième intervention-patrouille antifasciste à moto passait dans le centre d’Athènes, mais a vite été entravée par des néo-nazis. En conséquence, les compagnons en ont environ démolis trois près de la rue Phylis, dans le secteur d’Aghios Panteleimonas, dans le centre  d’Athènes. À environ 21h00, alors qu’un des fascistes gisait toujours à terre, blessé, les dernières motos de la manifestation ont été attaqué en représailles par plusieurs brutes de l’unité de police à moto DELTA.

Quasiment tout les antifascistes à moto ont été prise en chasse et attaqué, d’abord dans le voisinage de la place Amerikis (non loin du centre de la communauté tanzanienne qui a été mis à sac par des fascistes il y a de ça quelques jours), ensuite dans l’avenue Alexandras, mais aussi alors qu’ils se dirigeaient vers Exarhia. Là aussi plusieurs jeunes ont été persécuté et arrêté par les flics.Plusieurs motos ont été laissé en plan et éventuellement confisquées par la police. Peu de temps après, les camarades se sont rassemblés dans les squats du centre d’Athènes afin de défendre les lieux.

Parmi un nombre non confirmé de compagnons blessés par les flics, un antifasciste a sérieusement été blessé. Pas loin de 23 personnes qui ont participé à l’action ont initialement été reporté manquant… Parmi eux, 15 ont été arrêté dans différents lieux et enfermé au quartier général de la police [GADA] dans l’avenue Alexandras, sans aucun accès aux avocats.

Un rassemblement a été appelé pour le lundi 1er octobre à 13h00 au tribunal d’Evelpidon en solidarité avec les arrêtés. La procédure a été reportée à jeudi, alors qu’assistaient au rassemblement plus de 300 compagnons. Dans la soirée, plusieurs unités de police ont sauvagement attaqué les personnes venus en solidarité au sein du tribunal et les ont harcelé dans les rues aux alentours, avec pour résultat plusieurs détentions (4 d’entre-elles se sont transformées par après en arrestations).

Les 15 antifascistes qui ont été arrêté le 30/9 sont toujours détenus à GADA – ils doivent passer devant le tribunal le jeudi 4/10 au matin. Les 4 compagnons arrêtés le 1/10 vont être détenus à GADA jusque vendredi, le 5/10, date à laquelle ils vont probablement passer en procès au tribunal d’Evelpidon.

Les antifascistes qui ont pris part à l’action n’ont pas encore publié leur propre version des  événements mais ont notifié qu’il y a un besoin de collecter plus de 10.000 euros pour les dépenses légales et cautions. De plus, tard dans la soirée du mercredi 3/10 , ils ont appelé à une assemblée ouverte à l’École Polytechnique pour discuter des dernières informations sur les 15 arrêtés de la patrouille-intervention antifasciste (30/9), des 4 arrêtés lors du rassemblement de solidarité au tribunal d’Evelpidon (1/10) et des actions à venir. L’assemblée a été suivie par plus de 300 sympathisants.

La même nuit, une vidéo de l’intervention du 30/9 a été publiée, avec des prises peu avant le coup répressif. De plus, tous les 19 otages à GADA ont envoyé un premier retour :

Mercredi 03 octobre 2012.
Quelques mots des cellules de détention du 7em étage du quartier général de police d’Athènes.

Bien que trois jours aient passés depuis notre arrestation lors de la manifestation antifasciste à moto et collage le dimanche 30 septembre, nous pensons qu’il est bon de clarifier quelques trucs même maintenant.

Après un appel ouvert le dimanche 30 septembre, une manifestation antifasciste à moto et collage, qui est partie d’Exarchia, s’est déroulée dans le centre d’Athènes. Cette manifestation venait en réponse aux pogroms fascistes et attaques contre les immigrés qui se trouvent dans plusieurs quartiers du centre d’Athènes par des gangs fascistes déguisés en “résidents” ou “comités de commerçants”, soutenus par les gangs étatiques officiels.

Là tout de suite, nous ne sommes pas intéressés d’analyser ou expliquer ici les relations connues et rabattues entre Aube Dorée [Chrissi Avgi] et la police grecque.

Juste après que la patrouille est été attaqué par des partisans d’Aube Dorée(-citoyens), il y a eu un assaut de la part des flics de l’unité de police à moto DELTA, qui ont suivi l’arrière de la manif mais sont aussi passés dans les rues parallèles.

Au final, 15 combattants antifascistes ont été attrapé, hommes et femmes. Ils ont été blessé à différents endroits de leurs corps, comme la tête, les bras et jambes, alors que les flics ont aussi utilisé des tasers (armes qui causent des chocs électriques).

Nous avons été emmenés au 6em étage du quartier général de la police, en face du département de la protection de la constitution étatique, où la nuit fut accompagnée de tabassage, menaces, tirage et brûlage de cheveux de la part des équipes de DELTA qui ont pris nos photos pour leurs albums privés alors qu’ils continuaient à nous garder.

Des menaces telles “Maintenant nous savons qui vous êtes, nous allons vous enterrer comme vos grands-parents pendant la guerre civile” sont révélatrices du terrorisme que ces crétins prétoriens des équipes DELTA ont tenté de nous infliger. Au même moment, nous n’étions pas autoriser à communiquer avec des avocats ou des médecins pendant 19 heures consécutives. Le jour suivant, après qu’ils aient fait un transfert – un spectacle afin de prendre nos profils suspects, ils nous ont en fin de compte emmené au tribunal de l’ancienne école militaire d’Evelpidon.

Alors que nous étions toujours au tribunal, les forces de police anti-émeute ont attaqué les personnes solidaires rassemblées, battants férocement nombre d’entre eux. Un total de 25 personnes ont été détenu, et au final 4 arrêtés ont été inculpé. Depuis le moment de leur arrestation, ils ont été transféré au 6em étage du quartier général de la police, où les flics mirent en place la même tactique d’intimidation, incluant des fouilles corporelles humiliantes. Après une décision vengeresse sans précédent, la détention provisoire des 4 arrêtés a été prolongé en trois jours de plus (jusqu’à vendredi), et la détention provisoire des 15 premiers arrêtés fut étendue à jeudi.

Ils nous ont amené aux cellules de détention du 7em étage du quartier général de la police, dans un quartier surpeuplé (prévu pour 30 personnes alors qu’en ce moment 80 personnes “vivent” là dans des conditions incroyablement sordides), dans une tentative de “briser nos nerfs”. Malgré tout, nous avons rencontré un sentiment de solidarité sincère exceptionnel des gens qui ont été “oublié” depuis plus de trois mois dans cet endroit.

Au sein de la “crise économique” de plus en plus de gens se dirigent vers la pauvreté et la destitution, le cannibalisme social est récompensé comme une vertu, le fascisme montre sa tête dans nos localités et quartiers, l’offensive de l’État s’intensifie à tous les niveaux; dans cette période, des options qui promeuvent l’auto-organisation, la solidarité, la camaraderie et l’action directe sont celles qui, non seulement, peuvent tenir dans ce chemin de la peur qu’ils essaient d’imposer dans nos vies, mais sont aussi la perspective d’une organisation sociale différente.

Vous avez besoin de profondément saisir ce qu’est vraiment le fascisme
Le fascisme ne mourra pas simplement de lui-même; vous avez besoin de l’écraser.

Les arrêtés du 30/9 et du 1/10
(Quelques uns parmi nous, fiers descendants de brigands/symmorites anarcho-communistes.)

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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 14:38
La femme de Manuel Valls

Après les ROMS, les SDF. D'après Le Canard enchaîné, le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, a fait passer une consigne pour que la police évacue systématiquement les SDF qui restent rue de la Roquette, dans le quartier de Bastille à Paris. Ces SDF sont priés de se déplacer de quelques rues. Pour quel motif ? Leur présence devant le Franprix gênerait Manuel Valls et sa femme. Le cabinet du ministre a officiellement démenti. Mais des policiers interrogés par le Canard confirment. Et comme par hasard, depuis la publication de cette information, la chasse aux SDF aurait cessé.

C'est un quartier branché du XIe arrondissement de Paris : Bastille, ses bars, ses restaurants et la fameuse rue de la Roquette, si animée le soir. Selon Le Canard enchaîné, depuis quelques temps, une "scène singulière se répète quatre ou cinq fois par jour" dans cette rue : "à tour de rôle, les policiers du XIe arrondissement déboulent, font la tournée des SDF et leur ordonnent de déguerpir"... alors qu'ils sont des habitués des lieux depuis des années. Après de multiples explications alambiquées, les policiers finissent par dire que "c'est une décision du ministre de l'intérieur". Mais pourquoi ici et maintenant ?

L'hebdomadaire raconte : Manuel Valls "qui dort très rarement dans son douillet logement de fonction de la Place Beauvau, habite avec sa petite famille un bel appartement dans le XIe arrondissement, à deux pas de la rue de la Roquette. Une rue qui ne dort jamais, squattée jour et nuit par les fêtards et les sans-abri" au point d'agacer commerçants et habitants qui se plaignent régulièrement à la mairie. Sans que la situation ne change ? Qu'à cela ne tienne : une autre riveraine est récemment entrée en résistance. "Début octobre, la violoniste Anne Gravoin, une habitante du quartier qui a la particularité d'être l'épouse du ministre de l'Intérieur" s'est plaint d'après Le Canard. "Devant une épicerie Franprix de la rue de la Roquette, où elle était venue faire ses courses, Mme Valls a été importunée par un SDF émêché qui voulait lui taper quelques piécettes". Une bonne raison pour intervenir ? Oui, car en plus, "elle supporte assez mal la présence de femmes roms" (décidément). 

Résultat : le commissariat du XIe a reçu l'ordre d'intensifier les patrouilles dans le quartier et d'évacuer systématiquement les SDF de la rue de la Roquette, et plus particulièrement ceux qui stationnent devant le fameux Franprix. Ce qu'a confirmé la direction du supermarché au Canard enchaîné : "Il y a quinze jours, ils ont commencé par en embarquer plusieurs devant le magasin. Depuis, ils passent et repassent toute la journée pour les éloigner". Des patrouilles particulièrement efficaces puisqu'ils ont comme consignes de les repousser... "dans les rues voisines".

Valls dément, des policiers confirment

Joint par l'hebdomadaire, le cabinet de Valls assure que "le ministre n'a fait aucune demande privative" et qu'il n'y a "aucune consigne". Même démenti du côté de la préfecture de Paris. Et suite à la reprise de l'information par la presse (Liberation.frLCI.frLexpress.fr entre autres), Valls en a remis une couche dans un communiqué : selon lui, le quartier connaît "des problématiques d'insécurité et d'installations d'individus dans l'espace public", relayées par les riverains et les élus "depuis longtemps". "Dès lors que des demandes légitimes et récurrentes de riverains appellent les autorités à mettre en place des mesures de sécurité, le ministre de l'Intérieur, qui est aussi un citoyen, ne saurait en être exclu", conclut le communiqué. Ce ne serait donc pas un excès de zèle du premier flic de France.

Pourtant, certains policiers sont formels : ce serait bien à la suite des protestations de la femme du ministre que les patrouilles auraient été renforcées. "Histoire de faciliter le grand nettoyage, [les policiers] expliquent même avoir ressorti, pour l'occasion, un vieil arrêté de 2008 du préfet de police de Paris. Ce texte interdit la consommation d'alcool sur la voie publique dans le quartier dès 16 heures", ajoute Le Canard. Un brin gêné, un policier a avoué à l'hebdomadaire que cet arrêté avait été "un peu réactivé". Avec cette justification : "C'est parce que Mme Valls a été très choquée par les femmes qui mendient avec leurs bébés. C'était une réaction d'humanité". Comme c'est touchant...

Interrogés par Le Parisien le jour de la publication de l'information du Canard, trois SDF ont expliqué que les policiers "leur ont mis la misère pendant quinze jours" mais que "depuis deux ou trois jours, ils ont arrêté". Le temps que la presse se calme ?


*** Source
- Christophe Nobili, "Valls tire à la Roquette sur les SDF de Bastille", Le Canard enchaîné n°4800, 24.10.2012

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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 12:41

Michel Pajon vient de ressusciter le jour des morts pour prouver au monde qu’il n’a pas honte.

Alors qu’une voiture venait de percuter deux enfants rroms, tuant sur le coup l’un d’entre eux, M. Pajon se saisit de l’occasion pour se plaindre … des Rroms !

Voilà un passage du Parisien :

Selon Michel Pajon, «au moins 600 Roms» vivent en permanence sur le territoire de Noisy-le-Grand, qui compte au moins deux bidonvilles. «C’est un vrai souci pour nous», indique le maire, décrivant «des mamans avec des bébés de trois mois dans les bras qui mendient au feux rouges et des enfants roulant sur des vélos sans feux, créant des situations d’une dangerosité très préoccupante. Ça faisait un moment qu’on craignait le pire».

Pas un mot en revanche pour la victime, ni pour l’enfant de 12 ans qui se bat contre la mort à l’hôpital. M. Pajon “craignait”-il vraiment le pire ? Pourquoi donc n’a-t-il pas reçu ces Rroms le 15 octobre, lorsqu’ils ont passé toute la journée et la nuit devant sa mairie dans l’espoir de le voir ? Pourquoi le lendemain les a-t-il fait évacuer et chasser par la police en dehors de la ville ?

Aujourd’hui il y a au moins 598 Rroms à Noisy, car l’un d’entre eux est dans la morgue et l’autre dans un hôpital à Paris. M. Pajon n’a aucun mot pour ceux-là. Il ne les compte pas, il fait juste le décompte des Rroms. Il s’empresse en revanche à préciser que le conducteur a subi un teste d’alcoolémie qui s’est révélé négatif, ce que nous ne mettons pas particulièrement en doute. Pour M. Pajon, “pris à partie” par les Rroms, le conducteur “a du se réfugier au commissariat”. N’est-ce pas plutôt qu’il s’est rendu au commissariat après avoir roulé sur deux enfants ? Car, s’il avait été “pris à partie” par la foule, comme il est laissé entendre, on l’imaginerait mal partir tout seul au commissariat. Mais M. Pajon ne recule devant rien. “Honte” ne fait pas partie de son vocabulaire, élu de la République qu’il est !

La Voix des Rroms, 1er novembre 2012


Accident de Noisy-le-Grand : les familles contestent la version officielle

Sous le panneau portant le nom de la commune, deux petites bougies ont été allumées. Témoignage du dramatique accident qui s’est produit peu avant 21 heures, ce mercredi soir à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis). Deux enfants roms circulant à vélo ont été percutés par un véhicule à proximité d’un campement installé non loin de la nationale 370.

Roger, 15 ans, est décédé « sur place ». Son ami Catalin, 12 ans, a été transporté « dans un état critique à l’hôpital » Necker à Paris. Il est, ce jeudi, dans un état « stationnaire ».

Selon la préfecture de Seine-Saint-Denis, c’est « un père de famille qui rentrait chez lui avec deux enfants dans sa voiture » qui les a percutés. Les deux adolescents se trouvaient sur un même vélo qui « a surgi de nulle part », toujours d’après la préfecture. Le conducteur n’a pu les éviter.

« Pris à partie », le conducteur « a dû se réfugier au commissariat »

Selon les familles, les deux garçons se rendaient au McDonald’s d’en face. Ils « traversaient au passage piéton, au feu vert pour piétons », a indiqué Samir Mile, de la Voix des Roms. En milieu de journée, les pères des deux adolescents se sont rendus au commissariat de Noisy-le-Grand pour déposer plainte.

Le conducteur a été placé en garde à vue dès mercredi, à 21h15, pour les besoins de l’enquête. « Des prélèvements ont été réalisés sur l’automobiliste qui se sont révélés négatifs pour l’alcool et les stupéfiants », a-t-on précisé à la préfecture. « A priori, il n’y a aucune responsabilité du conducteur », a pointé une source judiciaire. Le maire PS de la commune, Michel Pajon, avait déjà assuré que l’accident était « involontaire ».

Une source à la préfecture indique que l’automobiliste « s’est arrêté » aussitôt après l’accident. Mais, « pris à partie par les occupants du camp de roms », il est « reparti et s’est immédiatement présenté au commissariat de Noisy-le-Grand ». Une information confirmée par le maire, Michel Pajon.

Les familles contestent la version officielle

Cette version est en revanche contestée par les familles du camp. Celles-ci affirment que la voiture n’était plus là quand elles ont découvert les corps de part et d’autre de la chaussée. « Les Roms de ce camp, ils n’ont pas attaqué le chauffeur parce que personne ne l’a vu », a argumenté Stanarun, qui se présente comme l’oncle de Roger. « Les deux personnes qui ont vu l’accident ont vu qu’il n’a pas arrêté les autres voitures. Il a couru. Et les a laissés dans la rue », a-t-il ajouté.

Selon Didier Cusserne, du collectif de soutien aux Roms de Noisy-le-Grand, les 150 habitants du bidonville se sont certes massés « le long de la route où ça s’est passé », mais c’étaient « simplement des familles qui voulaient comprendre ». « Il y avait des mamans en larmes qui s’effondraient, c’est toute une communauté qui se sent frappée », assure-t-il. Didier Cusserne ajoute que les habitants ignoraient encore vers 23 heures que l’un des deux enfants était mort. Il affirme que « la police n’a voulu donner aucune information ni sur leur état de santé ni sur (le lieu) où ils avaient été amenés ».

Selon lui, « il y avait un climat de tension, la police est arrivée en repoussant l’ensemble du camp, sortant matraques et gaz lacrymogène ». D’après la préfecture, il y a eu « quelques échauffourées entre la police et certaines personnes du camp », au moment où arrivaient policiers et pompiers sur les lieux, « mais sans réelle gravité ».

« Ça faisait un moment qu’on craignait le pire »

Selon Michel Pajon, « au moins 600 Roms » vivent en permanence sur le territoire de Noisy-le-Grand, qui compte au moins deux bidonvilles. « C’est un vrai souci pour nous », indique le maire, décrivant « des mamans avec des bébés de trois mois dans les bras qui mendient au feux rouges et des enfants roulant sur des vélos sans feux, créant des situations d’une dangerosité très préoccupante. Ça faisait un moment qu’on craignait le pire ».

Didier Cusserne explique de son côté que les habitants de ce campement « sont installés là depuis deux ou trois mois » après avoir été expulsés d’autres bidonvilles en banlieue parisienne. Le propriétaire du terrain a demandé leur évacuation et une audience devant la justice est prévue dans une dizaine de jours. « Depuis des mois et des années, ils vont se réinstaller deux cents mètres plus loin après avoir été expulsés légalement, et à chaque fois on se repasse la patate chaude », déplore Michel Pajon.

Presse complice des assassins en cravate (LeParisien.fr, 31 octobre & 1er novembre 2012)

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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 12:55

Si vous suivez les informations, vous n’avez sans doute pas pu échapper à la nouvelle provocation des identitaires survenue sur le site de construction de la mosquée de Poitiers. Il s’agit d’une action d’occupation, ayant assez peu d’utilité en tant que telle puisque les militants d’extrême droite avaient prévu leur évacuation. L’idée était de médiatiser leurs revendications (contre les musulmans, c’est original…) et de faire parler de leur nouvelle branche jeunesse, « génération identitaire ».

Le coup de com’ d’une telle opération victimaire est assurément plus réussi que celui de leurs concurrents des Jeunesses Nationalistes, ce qui était nécessaire au vu de l’effondrement partiel du mouvement identitaire (certaines sections fondant un autre réseau suite aux magouilles et embrouilles internes, d’autres se barrant chez les pétainistes des JN, et les soutiens étrangers préférant voir du côté du FN). Mais cela ne s’est pas fait tout seul: faire venir une cinquantaine de militants de toute la France pour déployer trois banderoles sur un toit de chantier ne pouvait avoir tant d’écho sans la participation active des médias.

Les identitaires, comme le reste des fascistes français, a un fond populiste très ancré et dont une des constantes est l’attitude de vrai-faux rebelle qu’ils se donnent. Tout est dans l’apparence. Il s’agit de se prétendre en rupture avec le « système » (qui les finance largement et leur ouvre ses portes, nous y reviendrons après): on retrouve donc systématiquement des éléments de langage communs aux réactionnaires (des identitaires à l’UMP), tels que « bien-pensance gauchiste », « racisme anti-blancs », « pensée unique des médias », « dhimmi », « bon sens populaire », « islamisation massive », « idiot utile de la finance internationale », etc, la liste n’est pas exhaustive. A première vu, les identitaires sont donc des « résistants » au « système » et haïssant des médias « vendus ». En fait, ils n’existeraient pas sans eux.

C’est d’ailleurs un excellent business: du Figaro à Libé leur action a été largement relayée sur un ton faisant la part belle au discours identitaire (on parle de « l’indignation de la classe politique », mais pas de leurs agressions répétées ni des condamnations de leurs dirigeants multirécidivistes…). C’est également bénéfique pour ces « journaux » qui se voient donner des articles clé en main par les professionnels de la com’ fasciste. En effet les chefs des identitaires ne sont pas issus des classes populaires mais plutôt des meilleures écoles de communication. Leur but: faire croire que la France est en danger, menacée par des hordes islamistes, et qu’il faut une sainte alliance des classes populaires et des élites européennes pour écraser cette invasion. La crise économique? Une broutille, une conséquence rejetée sur la « finance » ou les « banksters » sans préciser l’analyse… Quand ce n’est pas directement la faute des immigrés (désinformation systématique puisqu’un sans papier par exemple, ne touche aucune prestation sociale mais paye largement celles des « français » via la TVA). Alors, faire « comme Charles Martel »?

Cette entourloupe historique visant à réutiliser des symboles nationalistes pour diviser le peuple est une belle saloperie, basée sur du vent. Il est du devoir de tout révolutionnaire de dire la vérité, de se baser sur l’Histoire réelle, matérielle, pas sur les mythes et légendes – contrairement à ce que pense une partie de l’EG bourgeoise… Là en l’occurrence, on est en présence d’une réutilisation éhontée du mythe de Charles Martel. La bataille de Poitiers n’a été qu’une lutte de pouvoir entre les francs et les omeyyades. Rien de religieux là dedans: Charles Martel était un pillard extrêmement brutal avec la population, quant aux omeyyades, ils étaient absolument opposés à l’idée de convertir les populations à l’Islam puisque les musulmans ne payaient pas de taxes contrairement aux chrétiens. Cela aurait donc été un véritable suicide économique. Nul doute que pour les populations de l’époque, rien n’a changé sinon un renforcement d’une autorité barbare et encore plus obscurantiste que les musulmans (qui occupèrent un temps tout le Midi sans que cela entraine une période particulièrement sombre d’ailleurs). Choc des civilisations? Non, querelle de pouvoir…  Et voilà que les médias publient les falsifications des identitaires en les faisant passer pour des victimes (alors que les opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes sont dans le même temps violemment expulsés sans aucune complaisance médiatique cette fois par les séides d’Ayrault). Leur collaboration est criminelle puisque cette désinformation massive sert chaque jour à légitimer le racisme anti-musulman, les agressions culturelles et religieuses, les violences contre les roms et les sans-papiers, la violence généralisée dans le peuple, l’exploitation, le cannibalisme social… Et demain surement les carnages de la droite radicale à la Breivik, l’état sécuritaire et les pogroms. Rappelons que les identitaires n’inventent rien, ils reprennent les thèses des néonazis du GRECE expliquant depuis les années 80 qu’il faut remplacer la haine anti-immigrés par l’islamophobie, pour influencer la population tout comme les plus hautes sphères du pouvoir – ce qui est pratiquement fait quand on voit les « commentaires » des grands médias (Cf ici: http://www.midilibre.fr/2012/10/08/un-militant-repenti-balance-les-secrets-de-l-ultra-droite,574771.php) ou Copé accréditer les thèses des identitaires, ce dont ces derniers se félicitent. Sacrés « rebelles »! De vrais chiens de garde du système.

Tout dans la forme, rien dans le fond. Ou plutôt, si, mais un fond extrêmement barbare, visant à faire passer les musulmans pour un corps étranger à une France basée sur l’identité charnelle, le tout dans le but de trouver un bouc émissaire faisant oublier la domination de la bourgeoisie – du capitalisme – dans tous les domaines… Et sa responsabilité dans la crise que l’on subit. Le roman national remplace les faits. Ceci n’est pas l’Histoire, ni la civilisation, ce sont des mensonges érigés en vérité. Toute l’arnaque du nationalisme en somme.

Donc quand Charles-Henry, étudiant en master de droit portant l’équivalent de trois SMIC en fringues, vous expliquera à vous travailleur/euse que vous êtes un (ou une) « gauchiste bien-pensant, idiot utile de l’islamisation de notre culture vendant le petit peuple au capital apatride pour détruire les vraies valeurs de la France vraie » et qu’en conséquence de quoi il faut arrêter tout militantisme social et toute contestation du système au profit d’une défense du patronat français, là, votre « bon sens populaire » risque de vous pousser à tester sur ce futur cadre UMP une thérapie à base de coup de tête et balayette. La rédaction de Feu de Prairie, fatiguée par les éternelles pleurnicheries de ces bourgeois en manque d’aventure, se refuse à critiquer ces méthodes expéditives. Peu nous importe d’ailleurs la décision de la justice et du gouvernement qui participent in fine à la même stratégie. La lutte se mènera par l’information, la culture, et l’organisation de la résistance populaire.

D.

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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 13:09
http://juralib.noblogs.org/files/2012/10/0320.jpg

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Liste de discussion du réeau Résistons Ensemble, 23 octobre 2012

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 13:23

Je traduis ici un article paru le 9 octobre dans le Guardian.

Quinze personnes arrêtées à Athènes ont dit avoir été sujet à ce que leur avocat décrit comme une humiliation du type “Abu Ghraib”.

http://juralib.noblogs.org/files/2012/10/0211.jpgQuinze manifestants antifascistes arrêtés à Athènes lors d’un affrontement avec des partisans du parti néo-nazi Aube Dorée ont rapporté qu’ils avaient été torturés à la Direction générale de la police de l’Attique (GADA) — l’équivalent Athénien de Scotland Yard.

Plusieurs des manifestants arrêtés après la première manifestation le dimanche 30 septembre ont déclaré au Guardian avoir été giflés et frappés par un officier de police pendant que cinq ou six autres regardaient. Ceux-ci leur crachaient dessus et les utilisaient comme cendrier parce qu’ils puaient. Ils disent par ailleurs avoir été maintenus éveillés toute la nuit à l’aide de torches et de lasers pointés vers leurs yeux.

Certains ont rapporté avoir été brûlés sur les bras à l’aide d’un briquet. Les officiers de police les filmaient sur leurs téléphones, menaçant de publier ces images sur internet et de donner leur adresse de résidence à l’Aube Dorée.

La popularité de l’Aube Dorée explose depuis les élections du mois de juin au cours desquelles ce parti avait remporté 18 sièges au parlement. Il est récemment arrivé troisième dans plusieurs sondages derrière Nouvelle Démocratie et Syriza.

Le mois dernier, le Guardian rapportait que la police conseillait à des victimes de faire appel à l’Aube Dorée, des victimes qui se sentaient alors obligées de faire des donations au groupe néo-nazi.

Une des deux femmes détenues a rapporté avoir été l’objet d’insultes très dures de la part des policiers, qui lui tiraient la tête en arrière quand elle essayait de ne pas être filmée. Les manifestants ont déclaré qu’ils avaient été privés d’eau potable et d’accès à un avocat pendant 19 heures. Nous avions tellement soif que nous buvions l’eau des toilettes a-t-elle confié.

Un homme blessé à la tête et au bras durant son arrestation assure que la police continuait à le taper et lui refusait tout traitement médical jusqu’au lendemain matin. Un autre manifestant affirme que la police lui maintenait les jambes écartées et le frappait dans les testicules pendant l’arrestation.

Ils m’ont craché dessus et dit que nous mourrions comme nos grands-parents durant la guerre civile a-t-il déclaré.

http://juralib.noblogs.org/files/2012/10/0311.jpgUn troisième détenu raconte avoir été “tazé” dans la colonne vertébrale alors qu’il tentait de s’enfuir ; la brûlure est toujours visible. C’est comme une décharge électrique confie t-il. Mes jambes étaient paralysées quelques minutes puis je suis tombé. Ils m’ont menotté derrière le dos et commencé à me frapper dans les côtes, dans la tête. Ils m’ont ensuite ordonné de me lever, mais je ne pouvais pas. Ils m’ont donc tiré par les menottes alors que je me tenais sur les genoux. Ils ont continué à me frapper pendant cinq patés de maisons jusqu’à ce qu’on atteigne la voiture de patrouille.

Les militants ont demandé à ce que leurs noms ne soient pas publiés, par peur de représailles de la police ou de l’Aube Dorée.

Un second groupe de manifestants a également dit avoir été torturé à la GADA. Nous avons tous dû passer devant un officier qui nous a fait nous déshabiller dans le couloir, nous pencher et écarter notre derrière devant tout ceux qui étaient là a confié l’un d’eux auGuardian. Il faisait ce qu’il voulait avec nous — nous giffler, nous frapper, nous dire de ne pas le regarder, de ne pas s’asseoir les jambes croisées. Les autres officiers qui passaient par là ne faisaient strictement rien.

Tout ce qu’on pouvait faire c’était se regarder du coin des yeux pour se donner du courage les uns aux autres. Il nous a laissé là pendant plus de deux heures. Il répondait à son telephone et disait « Je suis au travail et je les baise, je les baise comme il faut ». En fin de compte seulement quatre d’entre nous ont été inculpés pour avoir résisté à notre arrestation. C’était un jour hors du temps, en plein dans la dictature des colonels.

En réponse à ces allégations, Christos Manouras, porte-parole de la police hellénique, a déclaré : Il n’y a pas eu recours à la force dans GADA. La police grecque enquête en profondeur sur chacun des rapports qui porte sur une utilisation présumée de la violence par la police ; et si l’accusation est fondée, la police prend des mesures disciplinaires correspondantes contre les officiers responsables. Il ne fait aucun doute que la police grecque a toujours respecté les droits de l’homme (…)

La manifestation de dimanche avait eu lieu suite à la vandalisation d’un Centre Communautaire Tanzanien par un groupe de 80 à 100 personnes dans un quartier du centre d’Athènes près d’Aghios Panteleimon, bastion de l’Aube Dorée où de nombreuses attaques contre des migrants ont été recensées.

Selon les manifestants, environ 150 personnes rodaient dans tout le quartier sur des motos en distribuant des tracts. La bagarre a éclaté lorsqu’ont été aperçus deux ou trois hommes munis du T-shirt de l’Aube Dorée à la tête de la parade. C’est alors qu’un nombre important de policiers a immédiatement fondu sur eux, venant des rues environnantes. Manouras : Au cours de la manifestation, il y a eu des affrontements entre les manifestants et les riverains. La police est intervenue pour empêcher que ça ne dégénére et pour rétablir l’ordre public. Il peut y avoir eu quelques blessures mineures lors des affrontements entre les riverains, les militants, et la police.

Selon Marina Daliani, l’avocate de l’un des 15 détenus, ceux-ci se font fait inculper pour trouble à l’ordre public le visage couvert (ils portaient des casques de moto) et pour infliction de lésions corporelles graves contre deux personnes. Mais, dit-elle, aucune preuve d’un tel préjudice n’a encore été soumise. Les militants ont été relachés sous caution (3.000 € chacun).

Charis Ladis, l’avocat d’un autre manifestant, assure que les mauvais traitements infligés aux Grecs en garde à vue était quelque chose de rare jusqu’à cette année : Cette affaire montre qu’une page a été tournée. Jusqu’à présent, il existait une idée commune selon laquelle quelqu’un qui était arrêté, même violemment, serait en sécurité en garde à vue. Mais ces jeunes hommes ont tous dit qu’ils ont vécu un cauchemar.

Pour Dimitris Katsaris, l’avocat de quatre des manifestants, ses clients ont été humiliés d’une manière qui ressemble à celle utilisée à Abou Ghraïb, ce centre de détention où les Irakiens étaient torturés par des soldats américains pendant la guerre en Irak. Ce n’est pas juste une affaire de brutalité policière du genre de celles dont on entend parler de temps en temps en Europe. C’est ce qui arrive tous les jours. Nous avons des images, nous avons la preuve que c’est cela qui arrive aux gens qui se font arrêter en militant contre la montée du parti néo-nazi en Grèce. C’est le nouveau visage de la police, qui va de pair avec le système judiciaire.

L’un des manifestants arrêtés, un homme calme d’une trentaine d’années : Les journalistes ici ne parlent pas ce genre de choses. Vous devez leur dire ce qui arrive, dans ce pays qui a déjà trop souffert du nazisme. Personne n’y paiera attention sauf si vous en parlez à l’étranger.

Traduit de l’anglais par Mehdi Zaaf – blog Mediapart, 9 octobre 2012

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 09:52
Languedoc-Roussillon Un militant repenti balance les secrets de l'ultra-droite
Midilibre.fr
08/10/2012, 14 h 38 | Mis à jour le 08/10/2012, 19 h 18
L'ultra-droite utilise énormément internet pour faire passer ses idées. Et ne recule devant rien.
L'ultra-droite utilise énormément internet pour faire passer ses idées. Et ne recule devant rien. (AFP)

Damien (1) a été, pendant quatre ans, membre d'une petite organisation politique d'extrême-droite proche du Bloc Identitaire. Originaire d'un petit village dans l'Aude, il a côtoyé pendant une dizaine d'années un groupe de militants de la région dont le but était de « réveiller les consciences nationales » comme il le dit, en agissant principalement sur internet. Rangé des voitures, il a souhaité témoigner de cette période de sa vie et de ses dérives.

Comment êtes-vous entré en politique ?

Au départ c'était par le rock. On était plusieurs jeunes du village à écouterVae VictisInsurrection, tout ça. Les paroles nous touchaient et en cherchant on a rencontré des militants d'Unité Radicale (UR) qui étaient à Bédarieux. Ca a tout de suite collé. Dire enfin tout haut que les étrangers venaient coloniser le pays, que les vrais Français des villages comme nous étaient des citoyens de seconde zone, tout ce qu'ils disaient semblait évident à l'époque.

Vous dites « semblez ». Vous n'êtes plus aussi certain d'avoir raison ?

Ma vie a changé. Je suis en train de terminer un master II à Montpellier et j'ai mis de l'eau dans mon vin. La façon de penser des identitaires m'a empêché d'avancer, si j'avais continué comme ça je serais resté dans mon bled à détester la terre entière.

Combien étiez-vous ?

Il y a eu pas mal de changement à UR, et le petit groupe auquel j'ai appartenu après sa dissolution revendiquait une cinquantaine de membres dans toute la France. Et sept dans l'Aude, plusieurs d'Olonzac, de Narbonne et un de Coursan. Nous nous réunissions une fois par semaine chez l'un ou chez l'autre, mais l'essentiel des messages passait par internet.

Quels étaient vos buts ?

On partait du principe que notre rôle était de « réveiller les consciences nationales », de dire la vérité aux Français, qui étaient anesthésiés par les politiques et les médias. Nous considérions que les médias mentaient tous, que nous vivions dans un Etat « ripoublicain », corrompu par des élites mondialistes, que la race blanche était en danger, tout ça. Et comme on était peu nombreux, on a surtout utilisé internet. C'était pratique pour faire passer nos messages, et ça ne coûtait pas d'argent.

Je sais qu'au Bloc (Bloc identitaire, NDLR) et au FN ils ont des méthodes analogues, l'essentiel de celles que nous utilisions venaient d'ailleurs de leur fascicules de formation des militants.

Comment procédiez-vous ?

Tout était assez codifié. Il fallait en priorité « squatter » les sites d'information générale à la recherche de toutes les informations « raciales » possibles. Monter en épingle les fais divers lorsqu'ils concernaient des étrangers, quitte à les faire « mousser » sur Facebook ou sur les forums. Les réseaux sociaux et les commentaires dans les articles de presse étaient l'idéal pour ça.

Nous avions clairement identifié l'idée qu'il fallait que nous ayons des pseudonymes « réguliers » de manière à recruter à nos idées, de manière à ce que les gens, à force de lire notre nom se disent : « Il a raison ce gars-là » et se rapprochent de nous. Il fallait aussi créer des profils « ponctuels » juste pour donner l'effet de masse, donner l'impression que c'était la « base » des gens qui pensait comme nous. Ca, c'était facile, parce que globalement les gens partagent nos idées sur les délinquants.

Mais il fallait agir subtilement. Ne jamais parler des Arabes et des Blancs en tant que tel, mais reprendre des thèmes « humanistes » en parlant par exemple des « nantis antiracistes et mondialistes qui cherchent à écraser les pauvres qui supportent le racisme antiblanc ».

Quel était votre rôle précisément ?

Mon travail consistait aussi à faire des revues de presse sur plusieurs blogs, et en ne prenant que les histoires qui mettent en scène des étrangers pour ensuite de démontrer que tout les problèmes venaient d'eux. Mais évidemment, on ne se limitait pas aux faits divers. Il était super-important aussi de prendre les articles parlant des initiatives sur la « diversité ». Ce mot est parfait pour détecter les articles de presse où il va être question d'argent public donné aux associations étrangères.

En publiant souvent des articles sur ces sujets on pouvait ensuite facilement s'y référer pour donner l'impression que les pouvoirs publics se soucient plus du bien-être des immigrés que des « Blancs» (le mot que nous employions à l'époque pour parler de nous).

Pourtant ce genre de discours tombe facilement sous le coup de la loi contre l'incitation à la haine raciale...

Bien sûr. C'est la raison pour laquelle nous avons développé notre terminologie, en disant les choses d'une certaine manière: « être positif ». Ne pas dire « c'est la guerre civile, les Arabes ne veulent pas être intégré ». Une telle phrase fait fuir les gens qui ne sont pas engagés à nos côté, mais dire « la plus grande fermeté est nécessaire pour retrouver la paix civile ». Ca veut dire la même chose, parce que ça donne à penser qu'on est en guerre, mais ça donne l'impression qu'on est plein de sagesse.

Les gens « mordent » beaucoup plus facilement à tout ça, et finalement, ce sont eux-mêmes qui dans les commentaires vont dire ce que nous, on ne peut pas écrire.

Après tout s'enchaîne. Comme les gens répétent le même discours que nous, mais sans précautions oratoires, leurs commentaires sont censurés par les journaux « sérieux » (la loi interdit ce genre de discours et les journaux se protègent en ne les publiant pas). Il est alors extrêmement facile de les épauler en critiquant la scandaleuse censure dont font l'objet ceux qui pensent comme nous, et à parler d'une collusion entre les médias et les « antifrançais ».

Vous avez d'autres exemples ?

Je pourrais en donner pendant des heures, mais par exemple il suffit de prendre un pseudo à consonance musulmane et lancer des insultes aux Français, en prônant une République islamiste à Paris ou ce genre de choses. C'est très gros mais ça marche à chaque fois.

Vous n'aviez pas l'impression, avec ces méthodes, d'être vous même à l'origine d'une manipulation politique ?

Bien sûr que non. Puisqu'on était sûrs d'avoir raison, que les mondialistes voulaient notre peau, tout les moyens étaient bons. De toute façon, sans creuser vraiment l'actualité, c'est toujours ce qui émergeait, alors c'était facile de le mettre en avant. Défendre la « race » nous paraissait être une mission sacrée.

Bien sûr maintenant, je me rends compte que les « flots d'argent » déversés sur les associations d'immigrés sont surtout là pour gagner la paix sociale, qu'il s'agit d'initiatives bidon pour éviter une explosion des banlieues, et que souvent même l'argent annoncé n'arrive pas jusque là. Sans compter qu'il s'agit en réalité de petites sommes.

J'ai compris aussi qu'on parlait surtout de délinquance quotidienne, des petits trucs comme des vols de sac à main ou des voitures incendiées, mais qu'on ne parlait pas de certaines « grosses affaires », parce qu'elle ne concernait pas des étrangers. Et que les gros délinquants, les banquiers et les hommes d'affaires véreux, on n'en parlait jamais, sauf lorsque « par bonheur » ils étaient juifs, franc-maçon ou ce genre de chose et que donc on pouvait en tirer le fil du complot des « riches antiracistes ».

Avec le recul, je sais maintenant que le problème de la délinquance est lié à la pauvreté de certaines populations, et pas à leur origine ethnique, mais pour un rural comme je l'étais à l'époque les choses étaient différentes. Je réagissais avec mes tripes pas avec ma tête.

Avez-vous participé à la compagne pour la présidentielle du FN en 2012 ?

Non, j'avais déjà arrêté de militer depuis un bon moment. Mais j'ai collé les affiches de Le Pen en 2007.

Comment regardez-vous le discours politique de l'extrême-droite actuelle ?

J'ai énormément étudié tout ça depuis quelques années et je vois maintenant une grande confusion des genres entre un discours qui prétend défendre les petites gens, les bons Français qui travaillent honnêtement, et le fait qu'on ne parle que d'insécurité, de montée de l'islamisme etc. au moment où il faudrait surtout parler d'économie et de salaire, qui est le noeud du problème. Pour moi, pendant des années, j'ai contribué à créer l'écran de fumée qui protège ceux contre lesquels je me battais vraiment au fond de mon coeur : les profiteurs.

Comment regardez-vous, aujourd'hui, le militant que vous étiez ?

Moi et les autres on s'est laissé avoir. Il n'y avait pas de travail dans le village, on était désoeuvré, on avait l'impression d'être inutile et rejetés par la société. D'ailleurs il ne se passait jamais rien chez nous en terme de délinquance, et les seuls étrangers étaient les fils de réfugiés espagnols.

Pourquoi avez-vous demandé qu'on change votre prénom et qu'on ne présente pas votre photo dans cet article ?

Il est évident qu'il y aurait des représailles contre moi.

(1) Nom d'emprunt

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