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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 11:07

Espagne: incidents entre police et jeunes manifestants à Madrid

Des incidents ont éclaté jeudi soir en plusieurs endroits du centre de Madrid lorsque les policiers, ripostant à des jets de projectiles, ont dispersé à coups de matraque des groupes de jeunes qui manifestaient pour réclamer la démission du gouvernement.

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A la fin de cette manifestation qui avait rassemblé entre 1.000 et 2.000 personnes, en majorité des jeunes, sous le mot d’ordre « Assiège le Congrès », des manifestants se sont mis à lancer des bouteilles, des pétards et des feux de bengale contre les policiers anti-émeutes qui barraient l’accès au Congrès des députés.

Ceux-ci, équipés de casques et de boucliers, ont riposté à coups de matraque.

Les manifestants, portant foulards et capuches, se sont alors dispersés, des groupes de jeunes continuant ensuite à affronter la police, certains jetant des pierres, dans le centre de la capitale.

D’autres, poursuivis par les policiers le long de l’avenue du Paseo del Prado, se sont rassemblés à quelques centaines de mètres de là, envahissant une grande place face à la gare d’Atocha, où les forces de l’ordre ont de nouveau chargé, répondant à des jets de pierres et de bouteilles.

Un imposant dispositif de 1.400 policiers avait été déployé pour cette manifestation, convoquée par une coordination appelant à la « rébellion populaire » et à l’occupation des abords du Congrès à la démission du gouvernement espagnol.

Les principales organisations de la mouvance des « indignés » se sont désolidarisées de ce mot d’ordre.

Quinze personnes ont été interpellées. Selon les services d’urgence, 29 personnes ont été légèrement blessées, dont 13 policiers.

L’une des personnes interpellées, un mineur, portait « un sac à dos renfermant des passe-montagnes, un rouleau de papier d’aluminium, un pétard de 15 centimètres, un drapeau anarchisteavec une barre de fer, une bouteille d’acide, un sac contenant des pierres », a indiqué un porte-parole.
« Il avait dans son téléphone portable des instructions pour la guérilla urbaine et la fabrication d’une sorte de cocktail Molotov », a-t-il ajouté.

Rassemblés en trois points du centre de Madrid, les manifestants, criant « A bas l’Etat policier », certains portant le drapeau républicain rouge, jaune et violet, ont convergé vers la place faisant face au Congrès, la chambre basse du Parlement, protégée comme les rues avoisinantes par d’épais cordons de policiers, certains casqués.

« Je ne suis pas d’accord avec la politique que mène le gouvernement, il est soumis aux politiques de la Banque centrale européenne que nous n’avons pas élue », lançait Lorena Perez, une chômeuse de 29 ans du secteur de la communication. « Ils ne défendent pas nos intérêts, mais ceux des banques et de l’Allemagne ».

« Je suis venu pour défendre nos droits », affirmait Jesus Seguera, un employé du bâtiment au chômage, âgé de 34 ans.

« C’est une combinaison de plusieurs choses. Ils ne tiennent pas leurs promesses électorales. Et mon foyer est frappé par le chômage et les coupes budgétaires dans la santé », ajoutait ce manifestant venu de Séville, en Andalousie.

D’autres portaient de petites pancartes avec les mots « 6,2 millions de raisons », rappelant le nombre record de chômeurs (27,2% des actifs) dans le pays annoncé jeudi.
A quelques heures de la manifestation, la police avait déjà interpellé 15 personnes à Madrid.

Quatre jeunes qualifiés de « membres de groupes anarchistes » avaient été interpellés jeudi matin alors qu’ils s’apprêtaient à « allumer des incendies » à Madrid, selon le ministère de l’Intérieur. La police avait aussi interpellé onze personnes qui s’étaient enfermées dans un bâtiment de l’université Complutense de Madrid.

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Leur presse – LeParisien.fr (AFP), 25/04/2013 à 20h53

Charge policière en fin de manifestation à Madrid

La police espagnole a chargé jeudi soir à coups de matraque un groupe de jeunes, à la fin d’une manifestation réclamant la démission du gouvernement près du Congrès des députés à Madrid, ont rapporté des journalistes de l’AFP.

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A la fin de cette manifestation qui avait rassemblé environ un millier de personnes, en majorité des jeunes, sous le mot d’ordre « Assiège le Congrès », quelques dizaines de manifestants se sont mis à lancer des bouteilles, des pétards et des feux de bengale contre les policiers anti-émeutes.

Ceux-ci, équipés de casques et de boucliers, ont riposté à coups de matraques. Les manifestants se sont alors dispersés, de petits groupes de jeunes continuant ensuite à affronter la police, certains jetant des pierres, dans le centre de la capitale.

D’autres se sont rassemblés à quelques centaines de mètres de là, près de la gare d’Atocha, où la police a de nouveau chargé, répondant à des jets de pierres et de bouteilles.

Un imposant dispositif de 1.400 policiers avait été déployé pour cette manifestation, convoquée par une coordination appelant à la « rébellion populaire » et à l’occupation des abords du Congrès jusqu’à la démission du gouvernement espagnol.

Les principales organisations de la mouvance des « indignés » se sont désolidarisées de ce mot d’ordre.

La police a interpellé cinq personnes.

Leur presse – 7sur7.be (Belga), 25/04/2013 à 22h26

Arrestation de 4 anarchistes qui voulaient brûler une banque en Espagne

Quatre membres de « groupes anarchistes qui se préparaient à brûler une banque » ont été arrêtés jeudi à Madrid, a annoncé le ministère de l’Intérieur, avant une manifestation dont la police redoute la violence aux abords du Congrès des députés.

La police « a arrêté quatre personnes qui entendaient provoquer des incendies dans la capitale », selon un communiqué du ministère, alors que d’importants renforts ont été déployés à Madrid en vue de cette manifestation convoquée jeudi après-midi, via les réseaux sociaux, sous le mot d’ordre « Assiège le Congrès ».

« Les arrestations ont eu lieu ce matin, lorsqu’une cellule violente de quatre personnes, tous membres de groupes anarchistes, se préparait à brûler une banque », a affirmé la police qui a ajouté avoir saisi huit feux de bengale, quatre pétards et deux bidons d’essence.

Elles interviennent « dans le cadre d’une série d’actes de délinquance » avant la manifestation, précise le ministère.

Une coordination baptisée « Assiège le Congrès » a appelé à « la chute du régime (démission du gouvernement, dissolution du Parlement et des hautes institutions de l’Etat) et à l’ouverture d’un processus de transition pour un nouveau modèle d’organisation politique, économique et social, vraiment juste et solidaire ».

Cet appel intervient dans un contexte de profonde crise sociale, avec un chômage historique qui vient de passer la barre des six millions de personnes, à 27,16% des actifs.

Leur presse – 7sur7.be (Belga), 25/04/2013 à 11h02

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 11:01

Le Danemark met fin au lockout des professeurs

COPENHAGUE – Le gouvernement du Danemark a proposé une mesure législative d’urgence pour mettre fin au lockout de quelque 52’000 enseignants qui paralyse les écoles du pays depuis quatre semaines.

La première ministre Helle Thorning-Schmidt a dit que 875’000 étudiants reprendront le chemin des classes dès lundi si la loi spéciale est adoptée pendant la fin de semaine.

La première ministre a déclaré jeudi que la majorité des parlementaires sont prêts à appuyer cette mesure. La loi spéciale impose trois heures d’enseignement de plus par semaine aux professeurs et elle abolit progressivement le droit de moins travailler après l’âge de 60 ans, mais elle prévoit aussi 5,2 millions $ US en hausses salariales.

Les municipalités avaient décrété le lockout le 2 avril, après que les enseignants aient refusé une entente sur les heures de travail. Les négociations étaient entièrement rompues, ce qui a forcé l’intervention du gouvernement.

Presse esclavagiste (The Associated Press, 25 avril 2013)

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 09:32

Un salarié de Renault s'est suicidé dans la nuit de dimanche à lundi sur son lieu de travail à l'usine de Cléon, en Seine-Maritime. Il a laissé une lettre dans laquelle il explique subir "pression" et "chantage" de la part du groupe depuis qu’il s’est mobilisé contre les accords dits de compétitivité-emploi cet hiver.

Agé de 35 ans et père de deux enfants, ce technicien qui travaillait de nuit, a été retrouvé pendu lundi au petit matin sur le site, son lieu de travail, où il était employé depuis 2000. Pascal Le Manach, délégué syndical CGT a expliqué à l’AFP qu’"il a laissé sur place deux lettres, l'une pour sa famille et l'autre à l'attention de la direction, dans laquelle il dénonce les pressions".

Dans ce second courrier, l'ouvrier a écrit : "Merci Renault. Merci ces années de pression, chantage au nuit. Où le droit de grève n'existe pas. Ne pas protester sinon gare. La peur, l'incertitude de l'avenir sont de bonne guerre, paraît-il ? Tu expliqueras ça à mes filles, Carlos", allusion à Carlos Ghosn, le PDG du groupe.

Le salarié, "excellent ouvrier" et "non-syndiqué", "faisait l'objet de pressions de la direction depuis qu'il avait pris activement part aux grèves contre le projet d'accord compétitivité-emploi cet hiver", a précisé M. Le Manach. "La direction l'avait notamment menacé de le faire redescendre en équipe (de jour), avec une perte financière très importante à la clé", estimée à au moins 400 euros par mois. La CGT a demandé la tenue lundi d'un Comité d'hygiène et de sécurité exceptionnel "pour montrer la responsabilité de Renault dans ce décès".

Le parquet de Rouen, qui a confirmé la découverte de deux lettres, a de son côté précisé à l'AFP avoir ouvert une enquête en "recherche des causes de la mort" à la suite de ce suicide survenu "sur le lieu de travail et pendant les heures de travail".
Le site de Renault-Cléon, spécialisé dans la fabrication de moteurs et de boîtes de vitesse, emploie environ 4.000 salariés dans une ambiance qualifiée par la CGT de "plus en plus difficile", notamment depuis la mise en place de l'accord compétitivité-emploi par M. Ghosn.

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 11:24

La virginité au mariage est un garant supplémentaire de la paternité de l’enfant, pilier du patriarcat. Lire Culte de la virginité : l’hymen, un mythe patriarcal

L’Algérie, à l’heure des contrôles de la virginité des femmes
Le 17 avril, 2013 – 10:30 sur Oumma.com

 

Ce genre de pratique « représente un choc pour une jeune fille, je ne vois pas pourquoi on lui ferait subir ça« . « C’est une atteinte et une blessure du corps et de l’esprit, une humiliation, c’est comme si on l’avait violée« . C’est une psychologue de renom, Madame Zermili, oeuvrant au sein de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), qui, dans les colonnes d’El Watan, a mis des mots réprobateurs sur une pratique ahurissante et illégale, dont l’inquiétante banalisation n’augure rien de bon pour la cause féminine, et n’honore pas ceux qui l’appliquent avec un zèle redoublé frisant l’excès de zèle : les agents de police algériens.

Médecins, avocats, et a fortiori victimes, tous sont atterrés et profondément heurtés par la recrudescence de contrôles routiers, qui sortent des clous fixés par la loi, pour interpeller des jeunes femmes au détour d’une rue et les conduire, sous bonne escorte, à l’hôpital le plus proche afin de leur faire subir des tests de virginité.

Ce dévoilement, sous la contrainte, de l’intimité féminine, généralement de jeunes filles en fleur, mais aussi parfois de femmes plus âgées, est un supplice d’autant plus cruel qu’il est illégitime et illicite, plongeant l’Algérie dans les heures sombres d’un obscurantisme culturel dont l’islam s’est toujours démarqué, en l’éclairant à la lueur de la sacralisation de l’intimité de tout un chacun.

Alors que la corruption gangrène l’autre rive de la méditerranée, et que les voleurs et auteurs des pires forfaitures courent toujours, la police algérienne se défoule sur des proies innocentes, autrement plus faciles à prendre dans les mailles de ses filets, et peu importe si la loi doit être contournée et, elle aussi, violée pour remplir son quota d’examens de virginité.

Une mission, placée sous le signe d’un abus de pouvoir caractérisé et d’un patriarcat revigoré, dont les forces de l’ordre se sont auto-investies, puisque dans la plupart des cas, les familles des jeunes filles ainsi arrêtées, soit à leur retour d’une fête d’anniversaire, soit d’un pique-nique, ne sont pas informées de leur interpellation, et n’apprennent qu’après coup le test traumatisant qui leur a été infligé.

Gravée dans le marbre, force à la loi, serait-on tenté de s’exclamer face à ces dérives policières alarmantes, dont les sorties de route sont éminemment répréhensibles ! Mais la levée de boucliers des hommes et femmes de loi a beau dénoncer ces graves atteintes à la liberté individuelle et à l’intégrité de la femme, ces arrestations honteuses, suivies d’un test infâmant, semblent être devenues le lot quotidien de la gent féminine en Algérie.

Pourtant, le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, a récemment désavoué ces méthodes sans la moindre ambiguïté : « Cette mesure est tout à fait illégale, inconvenante et inacceptable« , avait-il répondu à un journaliste qui l’interrogeait à ce sujet. Alors, que fait la police et sous les ordres de qui ?!

tiré de http://matricien.org

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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 12:22

Avatar de Marie Bové

Par 
Conseillère régionale EELV

LE PLUS. Le fondateur des "Cannabis Social Clubs" en France, Dominique Broc, a été condamné à huit mois de prison avec sursis pour détention et usage de cannabis, et refus de prélèvement ADN. Marie Bové, conseillère régionale EELV en Aquitaine, nous donne son avis sur cette condamnation et sur la législation française concernant le cannabis.

 

En évoquant son opinion sur la dépénalisation du cannabis, Vincent Peillon réactive un vieux débat (N.DENETTE/SIPA)

 La France est le pays où la consommation de cannabis est la plus élevée en Europe (DENETTE/SIPA)

 

Jeudi 18 avril au tribunal de Tours, Dominique Broc, porte parole des "Cannabis social clubs"français a été condamné à huit mois d’emprisonnement avec sursis et 2.500 euros d’amende pour détention de cannabis et refus du prélèvement ADN : stupéfiant pour un procès sur les... stupéfiants.

 

En effet, Dominique Broc revendique sa qualité de "jardinier responsable"… de cannabis. La preuve : le cultivateur compte 118 pieds de cannabis dans son jardin pour 23 kgs de production annuelle.

 

Mais détournant le regard, la justice esquive le débat et le condamne en correctionnelle pour détention illicite de quelques grammes de marijuana… exit la cour d’Assises pour production organisée.

 

Pas content, le jardinier projette de faire appel de la décision du tribunal en cassation, voire même devant la cour européenne des Droits de l'Homme. Bizarre ? Et bien non.

 

La prohibition à la française est contraire à la directive européenne de 2004

 

Dominique Broc a déposé ouvertement les statuts associatifs du "Cannabis social club" en préfecture : une forme de coopérative en circuit court sans but lucratif du producteur au consommateur majeur et averti.

 

Pour cela, il s’est appuyé sur l’expérience espagnole de 2006 suite à un rappel à l’ordre européen concernant l’application de la directive de 2004 excluant de toute poursuite pénale les personnes qui "s'y livrent (à la culture de cannabis) à des fins de consommation personnelle".

 

Ainsi, nous assistons en direct au gag bien connu de l’arroseur arrosé : une justice française prise au piège d’une prohibition obsolète, en infraction avec le droit européen.

 

En connaissance de cause sur la prohibition du cannabis en France, Dominique Broc s’est ainsi lancé dans un combat politique devant l’hypocrisie des législateurs et des pouvoirs publics.

 

 

 

Son action illégale au regard de la loi française de 1970 a pourtant clairement pour objectif :

 

- de soustraire les consommateurs de cannabis à l’économie parallèle des gangs de la drogue,

- de contrôler la qualité du produit et de garantir une traçabilité sur la provenance et le mode de culture,

- de sensibiliser et de prévenir les consommateurs sur l’usage des drogues,

- d’informer sur la reconnaissance de l’usage médical du cannabis pour les personnes souffrant de maladies graves (sida, cancers, glaucomes…) ou de handicaps lourds.

 

Législation plus stricte, consommation plus forte : cherchez l'erreur !

 

Aujourd’hui, la France est le pays européen où la loi sur la prohibition est une des plus strictes… mais c’est aussi le pays où le nombre de consommateurs est un des plus élevés : 23% des 15-64 ans, consommation occasionnelle ou régulière.

 

Le Portugal s’est débarrassé de ce fléau à partir de 2001 en libéralisant l’usage du cannabis pour atteindre le seuil européen le plus bas : 8% de la population des 15-64 ans.

 

Timidement, Daniel Vaillant a franchi un premier pas sur l’usage médical du cannabis (groupe PS de l’Assemblée nationale). Dès à présent, les parlementaires français doivent relever ce défi de la légalisation du cannabis : la prohibition est la pire des attitudes laxistes. Elle n’offre aucune protection pour les consommateurs, aucune prévention, aucune fiscalisation (contrairement à l’alcool et au tabac) et aucune application médicale.

 

Moi, Marié Bové, élue de la République française

 

J’appelle les parlementaires à ouvrir le débat public sur la prohibition du cannabis avec la société civile et à créer un groupe de travail afin d’élaborer un projet de loi pour la légalisation. D’ores et déjà, j’invite chacun d’entre vous à déclarer vos motivations qui permettent d’enclencher une discussion responsable :

 

Moi, Marie Bové, élue de la République française et responsable politique, déclare que l’abandon de notre jeunesse aux gangs de la drogue du cannabis (1ère drogue consommée en France) est un crime de non assistance à personnes en danger.

 

Moi, Marie Bové, élue de la République française et responsable politique, déclare que la tranquillité publique est menacée par la loi qui favorise l’école de la délinquance. La paix sociale ne s’achète pas en alimentant le rêve de l’argent facile pour sortir de la pauvreté ou pour aider sa famille.

 

Moi, Marie Bové, élue de la République française et responsable politique, déclare qu’au lendemain de l’affaire Cahuzac, il est intolérable de fermer les yeux sur la financiarisation occulte du cannabis : évasion fiscale et blanchiment de l’argent sale dans l’économie réelle de proximité (logement, restaurants, taxis, services…)

 

La loi de prohibition de 1970 a été votée avec neuf députés en séance… une minorité pour un piège à cons ! Changeons la donne.

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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 14:09

Nous relayons ici cette lettre trouvée aujourd’hui sur différents indymedias [GrenobleParis], merci aux traducteurices :

Le jeudi 11 avril au matin, à Turin, la Digos (police politique) arrête six personnes : une dans son appartement vers 7h, puis quatre autres dans les rues autour de l’Asilo occupato. Une septième arrestation a lieu le lendemain. Trois personnes sont incarcérées dès jeudi à la prison des “Valette” : Marta, Greg et Paolo. Deux autres se sont vues signifier une mesure leur interdisant de rester à Turin et dans sa province. Les deux dernières sont relâchées. Les trois incarcéréEs, sont inculpéEs dans la même enquête : le 28 février, lors d’une initiative solidaire devant le CIE (centre de rétention) de Turin, elles sont accusées d’avoir pris à partie un journaliste de Torino Cronaca. Il s’agit d’accusations de violences, menaces et vol aggravé des lunettes de celui-ci. Ces derniers mois, les retenus du CIE se sont révoltés à plusieurs reprises, et ont détruit près des trois quarts de la structure (essentiellement les cellules). Au total, cet enquête concerne six personnes : une d’entre elles est encore recherchée par la Digos avec une mesure d’incarcération pour les mêmes chefs d’inculpation. Avec cette répression, la police souhaite faire payer le soutien de dehors aux dernières révoltes de dedans. Diverses actions se sont succédées les jours suivants (manifestations, sabotages, etc.) en solidarité avec les personnes arrêtées et contre les CIE.

Greg a écrit une lettre qu’il nous a demandé de publier dont voici la traduction :

Salut à tous et à toutes, amis et amies, compagnons et compagnonnes.

Tout d’abord un clin d’œil à celles et ceux qui pensent à moi. Ce n’est pas parce que je suis dans ces geôles que je n’ai pas donné de nouvelles. Comme disait un des deux de Foggia en cavale, “pour envoyer une lettre il faut avoir quelque chose à dire.” Alors c’est parti.

Je suis bien en cellule avec Paolo (ndt : Paolo est sorti de prison le 17 avril et placé sous assignation stricte à résidence — arresti domiciliari). Quand la DIGOS m’a arrêté, à deux pas de l’Asilo Occupé, j’ai essayé de me sortir de leurs griffes. Je n’ai pas réussi vu que j’étais à peine réveillé et qu’on était mal organisés avec les amis (trop peu compacts). Bordel, ce qu’ils courraient vite ces cinq digos de merde.

Après un passage à l’hôpital, plus pour leur casser les couilles que pour les petites blessures que j’avais, et les contraindre à me trimballer ici et là au lieu de les laisser retourner dans la rue faire leur travail infame, ils m’ont emmené à la prison des Valette. Dans la section des nouveaux arrivants, il y a eu un peu de complicité, née à travers des récits de choses qui se sont passées dans nos quartiers, des techniques de la police pour nous arrêter, du partage du peu que nous avions en arrivant (je suis devenu un super champion de la chasse au mégot) et des parties de foot sous le soleil du printemps. Le premier saluto (ndt : rassemblement devant la taule en solidarité) nous l’avons bien entendu mais pas vu, ils ont bien choisi le côté du couloir où nous enfermer. Les gars de la section remercient les gens venus nous saluer, ça casse un peu la routine d’ici. Il semble que les inculpations pour rapina (ndt : vol avec violence) et association de malfaiteurs sont à la mode ici et servent pour tout et n’importe quoi. Les peines encourues par nos compagnons sont lourdes. Mais dans notre cas, il s’agit de toute façon d’un vol de merde. Bon, je vais m’arrêter là. Patience, force et vengeance, dedans comme dehors, avec rage et amour.

Greg, qui a hâte de vous retrouver avec un tiramisu ou une pierre à la main. Le 12 avril 2013

 

Mise à jour, le 14 avril 2013

Il y a des gens dans les bureaux de la gendarmerie à Paris, section anti-terroriste (ndt : il s’agit du BLAT – Bureau de Lutte Anti-Terroriste), qui ont exprimé à leur façon une certaine attention à mon égard. En date du 13 avril, il m’a été notifié par le procureur de la république de Turin M. Pio une commission rogatoire (CR) émanant du juge d’instruction Didier Suc qui exerce à Toulouse, en France.

Cette requête de CR datant de juin 2012 concerne une enquête (ndt : encore et toujours cette maudite affaire de Labège) dans laquelle, en novembre 2011, quatre compagnons et compagnonnes françaises ont été incarcéréEs, une compagnonne soumise à un contrôle judiciaire (obligation de signer) et un compagnon coincé par le statut de témoin assisté (obligation de témoigner s’il ne veut pas d’embrouilles avec la justice). L’instruction n’est pas encore close, les chefs d’accusation concernent une action commise en juillet 2011 avec dégradations et violences contre des bureaux et le personnel qui y travaille, liés aux prisons pour mineurs (pour plus d’informations, vous pouvez chercher sur internet – en italien sur informa-azione.info et en français sur pourlaliberte.noblogs.org).

En pratique, la commission rogatoire du juge d’instruction français à la justice italienne permet à la police italienne (DIGOS) de “m’interroger dans le but d’établir ma possible participation aux faits et mes liens avec les misES en examen” et de, “si j’y consent, effectuer un prélèvement salivaire (ADN) sur kit FTA” pour le remettre immédiatement à la police française. Enfin, la CR demande également que la police française puisse assister à l’interrogatoire. Pour être clair : il ne s’agit pas d’un mandat d’arrêt européen. Avec cette lettre, je voulais préciser que je me contrefous de ce mouvement de la police française, que je ne collaborerai pas à leur commission rogatoire, que j’insiste sur ma solidarité avec les inculpés et les inculpées, que les catégories de “mouvance ultra-gauche toulousaine” ou “mouvance anarchiste” seront toujours à mes yeux des termes qui démontrent que le pouvoir ne comprendra jamais combien mon individualité est plus riche et belle que leur sale monde de catégories/cages.

Feu à toutes les prisons, liberté pour tous et toutes, il faut détruire les frontières physiquement et mentalement.

À mes compagnons et compagnonnes : faites attention à vous.

Et mes ennemis, je veux qu’ils sachent : je les emmerde sincèrement.

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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 12:08

Un employé de Veolia Eau à Avignon a été licencié début avril pour avoir refusé depuis 2006 de couper l’eau aux domiciles de personnes qu’il estimait défavorisées mais que la direction considérait comme de mauvais payeurs. L’agent de 48 ans était employé depuis 20 ans à Veolia eau. Il a reçu une lettre de licenciement datée du 4 avril 2013, dont l’AFP a obtenu copie,motivée par son «refus de mettre en oeuvre les fermetures de branchements faisant suite au non-paiement de facture».

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Depuis 2006, l’employé refusait de procéder aux coupures du compteur d’eau de familles qui ne s’acquittaient plus de leurs factures et qu’il jugeait défavorisées. «Psychologiquement, il se refusait à couper l’eau, il préférait négocier avec les familles, récupérait des chèques et leur conseillait de voir avec Veolia pour épurer leurs dettes», explique le secrétaire général de la CGT du Vaucluse, Thierry Lapoirie. D’après ce dernier, environ un millier de familles auraient été concernées par ces coupures non effectuées entre 2006 et 2013.

L’employé récalcitrant plusieurs fois rappelé à l’ordre

Ces «coupures concernent des personnes mauvais payeurs», et non des foyers en difficulté, a précisé à l’AFP le responsable Veolia pour le secteur Gard-Lozère-Alpes-Provence, Bruno Challoin. «Les personnes défavorisées relèvent des services sociaux (qui) prennent en charge tout ou partie des factures impayées comme le prévoit la loi», a-t-il ajouté. Cependant, la direction de Veolia, mise au parfum par l’attitude de cet employé récalcitrant, l’a rappelé à l’ordre. Il a fait l’objet de plusieurs rappels de consigne et des entretiens de conciliation avec la direction avaient été organisés.

 

«Sur sa fiche de poste, il y a cette mission (de coupure de branchements) et nous sommes une société avec des règles, on ne choisit pas les tâches qu’on a envie d’effectuer», a affirmé le responsable régional de la compagnie des eaux. Ses refus de couper l’approvisionnement en eau nuisaient à l’organisation du travail, selon Veolia, et d’autres agents devaient procéder aux coupures non effectuées. N’ayant pas goûté à la réaction de sa direction, le salarié licencié a décidé d’engager une procédure devant le conseil des prud’hommes.

http://www.leparisien.fr/societe/licencie-pour-n-avoir-pas-coupe-l-eau-a-des-familles-demunies-18-04-2013-2737885.php?fb_action_ids=10200909388767299&fb_action_types=og.recommends&fb_source=other_multiline

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 14:09

Mandatés par le propriétaire d’un champs de fraises du Péloponnèse, trois hommes chargés de superviser le travail des travailleurs immigrés, ont ouvert le feu sur ces derniers. Vingt-sept personnes ont été blessées, dont quatre grièvement.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/04/0116.jpg

Vingt-sept immigrants en Grèce, travailleurs saisonniers dans des champs de fraises du Péloponnèse (sud), ont été blessés par balles lors d’une rixe mercredi avec leurs employeurs. Les blessés, dont quatre grièvement atteints, sont, selon la police, hors de danger.

Selon les premiers éléments recueillis par les enquêteurs, trois hommes chargés par le propriétaire des champs de superviser le travail ont tiré avec des carabines pour disperser les immigrants. Ceux-ci faisaient partie d’un groupe de 200 immigrés qui s’en sont pris à leurs employeurs en réclamant des salaires impayés depuis six mois, toujours selon la police.

Les forces de l’ordre ont arrêté le propriétaire, âgé de 57 ans, instigateur moral présumé, tandis que des recherches sont menées pour retrouver les auteurs des tirs. D’importantes forces de police ont été dépêchées sur les lieux pour empêcher tout nouvel incident tandis qu’une manifestation antiraciste devrait avoir lieu jeudi près du village de Manolada.

Ce dernier, grand producteur de fraises, avait déjà été au printemps 2008 le théâtre d’importantes manifestations et de grèves de migrants. Ils protestaient contre leurs conditions de travail, dans des serres où la température atteint 40 degrés, et leurs salaires.

Et en 2009, deux éleveurs grecs avaient été arrêtés pour avoir attaché à leur moto et traîné sur une route du village deux immigrés bangladais. Ils les soupçonnaient d’avoir volé leurs moutons.

Presse esclavagiste (ATS via ArcInfo.ch, 18 avril 2013)

 

Migrant workers shot by bosses at Manolada farm

The Nea Manolada area of the Peloponnese, where farm owners have abused migrants in the past, was in the spotlight again on Wednesday evening after more than 20 Bangladeshi workers were shot during a dispute over back pay.

The incident occurred when some 200 workers reportedly demanded six months’ worth of unpaid wages from their employer in the region of Ilia.

The pickers became involved in an argument with three Greek supervisors, at least one of whom fired at the migrants with a shotgun.

It is thought that as many as 30 workers were injured in the incident, with several of them reported to be in a critical condition on Wednesday night.

The farm owner, who was allegedly not present at the shooting, was arrested but the three supervisors were being sought. Police appeared to know the identity of the men they were looking for.

Manolada has been at the center of cases involving violence against migrant workers a number of times in recent years. Last year, two Greek men were arrested for beating a 30-year-old Egyptian, jamming his head in the window of a car door and dragging him for around one kilometer.

In 2008, migrants working on farms in New Manolada, known for its strawberries, went on a four-day strike to protest poverty wages and squalid living conditions.

Presse esclavagiste (Ekathimerini.com, 17 avril 2013)

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 14:09

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 14:07

Ivan et Janos, membres du réseau RE, interpellés pour « diffamation »
Communiqué

Ce lundi 15 avril après-midi, Ivan et Janos, membres du Réseau Résistons ensemble contre les violences policières et sécuritaires, diffusaient le petit bulletin mensuel du Réseau qui existe depuis 2002, et est à son 118e numéro dans la Cité du Luth à Gennevilliers (92). Ils ont été arrêtés par 8 policiers sortis de trois voitures de la BAC et d’une voiture de police sérigraphiée, garées en travers de la chaussée, bloquant le trafic. Puis ils ont été amenés sous la contrainte au commissariat de Gennevilliers dans des véhicules séparés. Une fois au commissariat ils ont été placés en cellule de garde-à-vue, leurs empreintes ont été relevées et ils ont été pris en photo. Lors de leurs auditions respectives on leur a signifié l’accusation d’avoir détenu des affiches et tracts dont le contenu serait considéré par la police comme diffamatoire. On leur a également signifié qu’ils pourraient être convoqués pour la poursuite de cette affaire. Ils ont pu sortir du commissariat après ce qui curieusement leur a été présenté comme des « auditions libres », plus de deux heures après leur arrestation. À leur sortie les policiers ont refusé de restituer le matériel saisi et ainsi que de leur délivrer un reçu.

Le 16 avril 2013
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